Un américain se rend à Paris pour fuir sa situation plus que bancale dans son pays. Il a quitté femme et fille et est sans le sous. Il se retrouve dans une chambre de bonne et fait des rencontres peu recommandables. C’est le premier livre de l’auteur que je lis et je suis très déçue, j’en avais entendu que du bien et ce livre est moyen… dommage…

J'ai lu "Piège nuptial" et l'on retrouve ici la même ambiance troublante et inconfortable. Les personnages principaux de Kennedy me laissent mal à l'aise.

Comme toujours avec Douglas Kennedy nous plongeons dans un univers hors du commun et donc dans une histoire prenante et ici c'est amplement réussi.
C'est l'histoire d'un américain nommé Harry de 42 ans qui à cause d'un faux pas, est mis dehors par sa femme, sa fille ne lui pardonne pas sa conduite passée et il perd son emploi de Professeur d'Université. Il fuit à Paris. ll souhaite se reconstruire en écrivant un roman et en allant au cinéma, sa passion; mais il ne rencontre pas les bonnes personnes aux bons moments alors l'incidence est qu'à peine une lueur d'espoir se profile que déjà sans le savoir il élabore en même temps sa propre perte.
Chaque décision, chaque geste lui enlève un peu de crédit.
Il entre de plein fouet dans une machination invraisemblable, avec une femme mystérieuse. Mais qui est-elle vraiment ? Où vit-elle et à quel jeu joue t-elle ? !
Un livre aux multiples rebondissements qui nous fait passer un grand moment fantasque !
J'ai aimé la construction du roman qui témoigne d'une intrigue policière et meurtrière mêlée à une touche romanesque avec notamment la relation qu'il souhaite entretenir avec sa fille.

Il y a de la noirceur, les lecteurs suffoquent avec Harry de tant de solitude, de violence et de torpeur.
Ce roman est riche, il nous parle des mentalités Françaises et Américaines, d'histoires de mœurs, de réseau, de drogue, d'alcool mais aussi de vies de famille détruites, de drames et ce toujours dans une écriture et un style qui nous embarquent.
La plume de Kennedy est efficace parce qu'il ne se presse pas; il nous parle et nous raconte par bribes la vie de cet homme qui bascule dans le surnaturel. Il y a ajoute du suspense, ce qui rend l'intrigue haletante. Harry apprendra à ses dépens que l'amour peut-être un jeu mortel.

première fois avec Douglas Kennedy ; je n'avais pas entendu que du bien de ce roman, moi j'en ai été enchantée, transportée dans la vie d'Harry, au plus profond du trou, et qui sombre dans un rêve hallucinatoire mi-éveillé.
J'ai tout simplement adoré et me tient prête à en lire d'autre de cet auteur !

Excellente première rencontre avec un roman de Douglas Kennedy, séduit par cette étrangeté qui surgit du quotidien.

Harry, professeur américain déchu, débarque à Paris pour tenter d'échapper à ses problèmes. Fauché, il louvoie dans des milieux glauques, jusqu'à ce qu'il rencontre une femme qui l'ensorcèle... Mais elle le veut le voir que tous les 3 jours, de 17h à 20h et sa vie reste enveloppée d'un épais mystère. Parallèlement à cette rencontre, Harry s'aperçoit que des choses étranges et inquiétantes arrivent autour de lui...

J'ai commencé ce livre avec un énorme "a-priori" négatif (la collègue qui me l'a prêté l'a trouvé nul et mon mari qui l'a lu avant moi -c'est un fan de Douglas Kennedy- a été bien déçu...) et oui, je partage cette impression. Je ne dirais pas que ce roman est nul mais il est très décevant par rapport à d'autres du même auteur, qui sait en général ficeler adroitement ses histoires et qui se perd ici dans un pseudo-fantastique, à la limite du mal écrit. Aucune compassion pour le personnage principal, englué dans des histoires sordides, même le fantôme qui erre tout au long du roman n'a pas éveillé mon intérêt...! Alors, c'est sûr, ça se lit vite et on finit par avoir envie de savoir comment ça se termine (passée la moitié du roman, tout de même!) mais on peut se passer de le lire sans rater grand-chose...

On se laisse porter par cette aventure. Harry tombe vraiment dans un gouffre qui semble sans fond. Par ailleurs, il ne s'en sort pas... Je trouve cela triste de le quitter ainsi en le laissant entre les mains de Margit.