Passées les premières pages, où je ne comprenais pas grand chose, j'ai été embarquée dans ces chroniques. Le plateau Mont-Royal et ses habitants sont au cœur de l'ouvrage. L'ambiance est populaire, l'écriture québécoise est savoureuse, rigolote.
Bref il me tarde de trouver le deuxième tome et les suivants pour continuer la lecture de leurs aventures.

Une langue savoureuse, des personnages pleins d'humanité au milieu de toutes les difficultés de l'existence et la grosse femme, toujours disponible aux autres et prête à leur remonter le moral

J'ai beaucoup aimé l'histoire des habitants (et des animaux) de cette rue, sur arrière-fond de 2ème guerre.
Mais il m'a fallut un temps incroyablement long pour en venir à bout, du fait du langage québecois parlé qui rend vraiment la lecture difficile.

Ce livre est rempli de tant de personnages qu'il a déroute au premier abord la lectrice pourtant assidue que je suis. Mais, finalement, d'entre les vivants, les «à venir» et les fantômes, d'entre les humains et les animaux, on se fait des repères et le défi du jeu de mémoire se fait attachant. Du bon joual comme je n'en ai jamais entendu par chez moi, aussi, des idées au grand jour comme je sais que je n'en entendrai jamais par chez moi. Le récit d'une journée qui défie probablement une époque que je ne connais pas mais que je découvre. 1942, Plateau Mont-Royal, le quotidien.