bon exposé sur le sujet dans l'ensemble mais quelques références bibliographiques rapportées me semblent imprécises à moins qu'il y ait des erreurs de saisie de l'éditeur... J'ai pourtant vérifié que mes éditions soient celles auxquelles se réfère l'auteur. Le travail est parfois fragile sur le plan historique tant la partialité empêche l'auteur d'avoir un raisonnement plus nuancé si on veut regarder l'histoire de façon plus critique et authentique.

Même si Onfray n'est pas aussi extrême que les nouveaux athées américains, son livre a étét salutaire. Il s'attaque avec entrain aux 3 monothéismes qui empoisonnent nos vies depuis si longtemps. Son argumentation, sil elle ne brille pas par son originalité, est néanmoins solide et parfois originale. Excellente bibliographie commentée. Un défaut : Il aurait pu également s'attaquer aux religions et spiritualités orientales. Elles sont souvent aussi exécrables que nos monothéismes.
A lire en parallèle le livre de Conte-Sponville, "L'esprit de l'athéisme : Introduction à une spiritualité sans Dieu"

Ce livre ne m'a pas toujours convaincu du fait de son style très polémiste et de ses trop fréquentes affirmations sans références précises. Toutefois il est trop rare qu'un livre ose ouvrir le procès des trois religions monothéistes (judaisme, christianisme, islam) et montre que leur histoire (bien humaine !) et leur textes soi-disant sacrés (mais très humains eux aussi) sont marqués par le rejet et la haine de l'autre, la lutte sans merci contre l'esprit critique, la répression sexuelle, et l'appel à la soumission devant le pouvoir en place. L'auteur demande qu'on examine tous les textes dits sacrés avec autant de rigueur que l'on examine les œuvres des philosophes. On aimerait qu'au moins sur ce plan, il soit entendu.
Une remarque : j'ai relevé que Michel Onfray fait souvent appel dans ce livre aux analyses de Freud ou de la psychanalyse alors qu'il vient de publier un livre qui s'attaque avec virulence au célèbre inventeur viennois de la psychanalyse. Revirement opportuniste ou conversion soudaine ?

A tous les lecteurs de cette note, je recommande la lecture du livre de Richard Dawkins "Pour en finir avec Dieu" qui me semble beaucoup plus pertinent et plus complet sur la question que le livre le M. Onfray. A la lecture de Dawkins on réalise combien le titre du livre de M. Onfray est infatué.

Dans ce livre très polémique, Michel Onfray prend la défense de l'athéisme et de l'hédonisme en se livrant à une attaque en règle des trois monothéismes principaux. Sans prendre pour argent comptant tous ses arguments très partisans, certains points m'ont interpelé et prêtent à réfléchir...
Pourquoi les philosophes ou libres-penseurs ont ils toujours été rejetés par l'église catholique ?
Où est l'amour du prochain dans les croisades, l'inquisition et autres guerres de religion ? (cet amour ne semble s'appliquer qu'aux croyants de la même religion, jamais aux autres...)
Doit-on subir une vie faite de contraintes et d'interdits (prières, façons de se vêtir ou de manger, etc...) pour espérer un improbable paradis libéré de toutes les contraintes précédemment citées ?
Pourquoi une telle misogynie dans les 3 religions, pourquoi les femmes sont-elles symboles du péché ?
Où est l'égalité dans la polygamie ?
Pourquoi maltraiter les corps (circoncisions et autres...) ?
Pourquoi autant de livres interdits au profit DU Livre (http://fr.wikipedia.org/wiki/Index_Librorum_Prohibitorum) ?
Que penser d'une Bible constituée par une sélection partiale d'écrits divers et postérieurs à l'époque de Jésus. A t-il vraiment existé ou était-il juste un prêcheur parmi d'autres à une époque qui en regorgeait ?
Que penser des contradictions et interprétations possibles dans les livres saints ?
Comment juger les relations ambigües entre nazisme et église catholique ?

Un livre pas inintéressant sur la religion, mais je n'aurais pas appelé ça un traité d'athéologie, car à part le premier chapitre, il s'agit principalement d'une critique des trois religions monothéistes, plutôt que d'une réelle étude de ce que pourrait être l'athéisme. Dommage, c'est ce que j'en attendais.
Par ailleurs, le plan n'est pas clair à mes yeux, j'ai un peu l'impression que ça part dans tous les sens (hormis certaines parties à peu près claires) et la lecture n'est pas des plus agréables: le style est, certes, assez léger, voire teinté d'un humour certain, frôlant parfois le cynisme, mais bon, par contre c'est souvent très redondant, les mêmes informations reviennent, encore et encore (mais c'est pour la bonne cause, d'accord, d'accord).
Alors, oui, ça reste intéressant, j'ai appris pas mal de trucs sur les religions, ce qui nourrit ma réflexion sur la religion en général, mais ce n'est pas vraiment ce que j'espérais lire.
Je reprendrai donc le conseil de anachropsy et me pencherai peut-être un jour sur Nietzsche.

C'est le premier livre de Michel Onfray que je lis. Je ne demeure pas surpris du tout du ton de cette oeuvre. Philosophe populaire, Onfray écrit là une sorte de présentation de l'athéisme, pas de théorie vraiment poussée ou complète sur l'athéisme. En fait j'ai plus eu l'impression de me retrouver devant une critique sévère des monothéismes et de la manière qu'à le monde moderne de les exploiter. LEs nombreuses contradictions qui parsèment les Livres: ex:dans la Bible "tu ne tuera point", et oeil pour oeil, dent pour dent", et autres. Onfray vitupère et condamme, et je comprends parfaitement pourquoi. Pour une découverte de ce qu'est la philosophie, ce livre est intéressant à lire, et surtout, à la portée de tous. Pour ceux qui se sentent attirés vers des réflexions plus riches et moins synthétiques, voir la bibliographie que l'on trouve à la fin de ce même livre, et voir Nietzsche surtout!

Un livre bien écrit, beaucoup de vocabulaire mais au final peu de contenu.
Une vitupération contre les trois monothéismes dominants en occident, un certain nombre de raisons étayées de ne pas y céder mais c'est tout.
L'athéisme n'est pensé qu'en rejet des religions, et encore, en se concentrant uniquement sur 3 religions occidentales, pas de réel intérêt, lisez plutôt Nietzsche