Présentation de l'éditeur
Un dîner, de nos jours, dans la grande bourgeoisie parisienne. Afin de séduire son invité d'honneur - un puissant homme d'affaires étranger - la maîtresse de maison a convié ses amis les plus remarquables. Mais à la dernière minute, l'un d'entre eux se décommande : il n'y a plus que treize convives... Comme le dîner doit commencer à tout prix, la nouvelle " invitée " est choisie au mépris de la bienséance. Une véritable transgression. La quatorzième convive devient alors le grain de sable qui fait déraper la soirée. Pour l'émerveillement des uns, pour le désespoir des autres. Tout dîner est une aventure.
Mon avis.
L'histoire dure le temps d'un dîner dans un milieu bourgeois parisien. Madamedu, la maîtresse de maison est une personne perfectionniste dont l'honneur consiste à ce que les invités soient sélectionnés, que la table soit arrangée pour le plaisir des yeux et un menu soigneusement élaboré. Pour cela elle est aidée par Sonia,la bonne, nous voici donc aux premières loges d'une comédie en compagnie d'un avocat réputé, d'un financier, d'un écrivain membre de l'Académie française et de leurs épouses,il y a aussi la directrice d'une chaîne de télévision mais surtout cet invité spécial qui est un grand industriel canadien ayant fait fortune dans l'imprimerie, ce qui fait la fierté de Madamedu. Les invités arrivent, la bonne humeur est de mise mais comme dans toute réception voici un bémol inattendu, un évènement impensable à cause d'un désistement, ils seront treize à table ,après maintes discussions, ce sera Sonia, la bonne d'origine maghrébine, qui prend la place du quatorzième convive et devient le grain de sable dérangeant. Et ce dîner est mal parti, imaginons ces bourgeois avec leurs petites manières, obligés de faire tomber les masques pour nous laisser entrevoir l'énorme décalage existant entre l'élite française et la société en gènèral.... Une histoire grinçante souvent agaçante, un humour féroce , parfois drôle ou préjugés, vantardise, racisme se laissent voir. Un roman agréable à lire mais sans plus.
|