J'ai aimé dans ce livre le dépaysement, la poésie des descriptions, la beauté omniprésente.
Mais le roman m'a laissé une impression de malaise, des personnages idéalisés ou dépravés, une progression lente, répétitive, longtemps on a l'impression de tourner en rond et la tragédie finale prévisible bien avant la fin ne fait même pas monter l'émotion.
Un roman, même fondé sur la réalité, qui ne m'a en rien touchée.

L'ambiance de ce livre est poétique et mystérieuse. Keiko est un personnage fascinant, elle joue un jeu dangereux, et fait ressurgir du passé des passions apaisées. Mais c'est bien M. Oki, l'écrivain qui a abandonné Otoko plus de 20 ans auparavant qui a lui-même repris le contact et dérangé la vie de son ancienne maîtresse. Otoko consacre sa vie à l'art, accompagnée de Keiko, jeune fille à qui elle apprend la peinture. Sa tristesse ne l'a jamais quittée. La beauté comme un art de vivre donne aux personnages une étrange consistance. Ce livre original se savoure lentement.