Un amour d'adolescent mais qui dure des années, ça devient de la folie. Je comprends qu'à treize ans on aime sans condition, sans jugement, souvent parce que l'on pense que la personne aimée ressent la même chose. Et puis on grandit, on s'ouvre au monde, aux autres et l'on découvre que les sentiments que l'on a pour quelqu'un ne sont pas forcément partagés. Cette femme-enfant reste indéfiniment naïve, sans réflexion, sans amour propre, sans dignité. Je plains l'enfant dans tout ça. Reste l'écriture, très belle. Dommage que le sujet soit si consternant.

Une correspondance qui ne trouvera jamais d'écho.
Un témoignage percutant, troublant, dérangeant.
Ma chronique à consulter ici : http://instants-lecture.blogspot.fr/2013/08/lettre-dune-inconnue.html

A bientôt

Ue lettre magnifique, une histoire brûlante d'amour désintéressé, d'amour sacrifié, de sentiments si forts et si résolus, qu'on ne peut être qu'impressionné mais aussi heureux de n'être pas animé(e) par lui car il confine à la folie.
Stefan Zweig est-il l'écrivain à succès que rencontre un jour cette adolescente de treize ans ? Le propos de Zweig, au delà de tout aveu de coupable , c'est de nous livrer une analyse méthodique, systématique et cataclysmique des effets de la passion amoureuse.
Pour cela il a choisi la forme d'une lettre, très longue et très belle qui vient d'une inconnue.
Cette nouvelle, dont on apprécie l'écriture classique, est bien sûr un chef-d'oeuvre.