On ne peut pas dire que j'ai adoré ce roman, je l'ai trouvé un peu exagéré, un peu facile dans son intrigue. Mais pourtant, les personnages amusants, l'humour british et le fameux flegme britannique présents tout au long des pages confèrent un certain charme.

Quoi de plus propre à piquer la curiosité d'Amelia Peabody, l'archéologue, et de son mari Emerson, que la rencontre d'un homme masqué qui leur offre de les conduire à la tombe perdue dune reine égyptienne ?

Ce huitième tome des aventures de la famille Peabody-Emerson est aussi plaisant que les autres.
L’énigme est toujours habilement construite, et on a toujours droit aux situations les plus loufoques. C’est drôle et bien écrit, comme d’habitude !
Elle n’a pas un rôle prépondérant dans ce tome, mais on retrouve entre autres Evelyn, sous un jour nouveau et très intéressant. Le côté « psychologie des personnages » est toujours développé avec Elizabeth Peters et ça joue beaucoup sur le résultat final (en bien, évidemment !).

Huitième tome des aventures d'Amelia Peabody, de son mari l'archéologue Emerson, accompagnés de leur fils Ramsès, leur fille adoptive Nefret, de leur frère et belle-soeur, deux chats, une gouvernante et une quantité d'autres satellites (et la fin nous fait comprendre que ça n'est pas fini).

Un étrange inconnu leur propose l'emplacement d'une tombe inviolée qui serait celle de la reine Tétishéri, la déesse hippopotame. Comment dire non ?

J'ai lu un peu dubitative les déductions finales sur le cerveau des brigands ou la tombe de Tétishéri : de crainte d'alerter trop tôt son lecteur sur les tenants et aboutissants, l'auteur est tellement passée vite sur des éléments capitaux qu'on a l'impression qu'elle les sort de son chapeau artificiellement.

Mais je ne peux pas être déçue car les situations cocasses qui me plaisent tant étaient au rendez-vous.