Dans ce récit mythologique, j'ai retrouvé de nombreux éléments qu'on rencontre dans les textes que l'on connaît mieux (au premier plan desquels la Bible). Les rêves que font les deux héros sont sujet à interprétation et cette oniromancie tient une place essentielle dans leur vie ; Gilgamesh va rencontrer lors d'un voyage initiatique un certain Ut-Naphistim, seul être humain, avec sa femme, à avoir survécu au Déluge ; le chiffre 7 revient régulièrement ; etc.
L'histoire en elle-même ne m'a pas chamboulée, mais ce doit être passionnant pour qui étudie ce récit et tout ce qu'on en sait. Gilgamesh, la plus vieille épopée, le plus vieux récit de fiction de l'humanité! Racontant l'histoire du cinquième roi de la ville mésopotamienne d'Uruk, la plus vieille "ville" de l'humanité, berceau de l'invention de l'écriture... Pour tout ce qu'il représente, je suis donc contente d'avoir lu ce récit qui est vraiment celui qui mérite le plus l'adjectif de fondateur!

Souvent, très souvent, je m'ennuie à mourir en lisant les récits mythologiques. Déjà à l'école, les dieux grecs et romains (et égyptiens) m'ennuyaient profondément : il ressemblaient trop aux humains.
Là, c'est le récit de Gilgamesh, bon, c'est une mythologie comme une autre, ça ne me fait pas plus d'effet. Sauf que c'est la plus ancienne mythologie jamais trouvée dans l'histoire de l'humanité. Et à ce titre, il y a quelque chose d'intéressant.
On y retrouve certains passages repris par la bible et par d'autres récits fantastiques (par exemple : Noé).
A part ça, l'intérêt ne m'a pas sauté aux yeux.