Depuis la biographie de Gérard Messadié (
Madame Socrate), je vois Socrate de manière moins marmoréenne. Même sans, je pense que j'aurais eu cette impression très forte d'écouter un tombeau, oreille collée au marbre, ce que Socrate avait à dire pour la dernière fois. C'est encore une fois Platon qui parle, mais je lui fais beaucoup plus confiance cette fois. Mais c'est curieux, cette histoire de "signe divin", ce daimon qui indique à Socrate ce qu'il doit faire ou ne pas faire. Je ne me souviens pas de l'avoir noté de façon aussi insistante que dans ce dialogue-là. Il apparaît clairement que la mort de Socrate fut une injustice, une absurdité.