15 livres correspondent à cette oeuvre.
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Mots-clés associés à cette oeuvre : 1993, encyclopedie, folio, italie, litterature italienne, marine, mer, merveilleux, naufrage, observation, ocean, peinture, radeau de la meduse, roman, roman contemporain, vengeance
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[Océan mer | Alessandro Baricco, Françoise Brun] |
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Ticianounette
Sexe: Inscrit le: 04 Jan 2014 Messages: 42 Localisation: La Grave
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Posté: Dim 31 Aoû 2014 12:59
Sujet du message: [Océan mer | Alessandro Baricco, Françoise Brun]
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Alors alors....
Un début difficile pour moi, difficile à suivre, à rentrer dedans, à comprendre où l'auteur souhaite nous emmener...bref pas facile du tout pour moi.
Mais je n'ai pas décroché et je l'ai bien fini!
Pour moi, ce roman a commencé à me toucher et j'ai enfin réussi à m'y plonger à partir de la moitié...d'où un avis général mitigé.
Pour le coup, ce roman parle vraiment de l'océan, de la mer, avec des descriptions à tire larigot!
Je retentirai cet été une nouvelle expérience avec Baricco car j'en sors plutôt mitigée avec ce premier roman que je découvre!
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[Océan mer | Alessandro Baricco] |
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Message |
andras
Sexe: Inscrit le: 20 Sep 2005 Messages: 1800 Localisation: Ste Foy les Lyon (69) -- France
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Posté: Sam 25 Aoû 2007 0:03
Sujet du message: [Océan mer | Alessandro Baricco]
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Commentaires : 6 >> |
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C'est un très curieux roman que cet Océan Mer. Il est déroutant dans sa structure comme dans les personnages qu'il met en scène et comme dans les récits qu'il esquisse. S'agit-il d'ailleurs vraiment d'un roman ou plutôt d'un esquisse de roman ? On sent des influences multiples notamment celles de Calvino (une des scènes du livre est pratiquement la copie, sous un autre angle, d'une scène du livre de Calvino, Palomar) ou de Cervantès dans le côté picaresque de certaines scènes, notamment dans la troisième partie, avec les 2 jumelles. La seconde partie du livre nous gratifie, dans un style cette fois très classique, du récit détaillé du naufrage de la Méduse et de l'histoire de ses survivants, histoire qui, on le sait, a fournit le thème du céèbre tableau peint par Géricault.
J'avoue ne pas avoir été très emballé mais plutôt intrigué et tout de même un peu déçu après la lecture du très beau Novecento Pianiste.
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[Océan mer | Alessandro Baricco] |
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Message |
bertrand-môgendre
Sexe: Inscrit le: 10 Mar 2007 Messages: 88 Localisation: ici et là
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Posté: Sam 31 Mar 2007 14:09
Sujet du message: [Océan mer | Alessandro Baricco]
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Imaginez un instant, un individu captivé par l’œuvre monumentale de Géricault « le radeau de la méduse »
Imaginez cet homme, écrivain, absorbé par la toile, humide des embruns salés suintant les corps des survivants damnés.
Imaginez la peinture marine, engloutir le visiteur, l’espace des jours à suivre, imbiber le curieux de l’histoire tragique des entre las de rescapés épuisés.
La mer porteuse de promesses tout autant qu’elle puisse être sanctuaire ou orgiaque vivante monstrueuse à la surface peinte par l’infortune rescapée. Les esprits marqués par l’horreur ont goût de poison.
Lorsque profondeur des lames restent croûtes picturales, l’indescriptible mouvement, l’irascible perpétuel vacarme étourdissant des goûts de mort en bouche que la soif avilie, restent les yeux pour pleurer ceux qui percent l’imaginaire des profondeurs abyssales.
Restent un écrit vain, à la recherche des mots purs, au point d’en élaguer fioritures, lourdeurs pataugeuses.
N’imaginez rien finalement et partez sur une plage déserte avec pour seule compagnie celle de votre âme, élément terre, envahit d’immensité car l’eau c’est en mer qu’il faut boire sans retenue.
La bête humaine dévoreuse de cadavres mous, réunit par le sang des morts, l’antéchrist nous rapproche de l’ignominie écœurante au secours des vies hachées menues, le souvenir des soupirant laisse un goût à mer.
Une œuvre pour l’œuvre, Alessandro Baricco est un peintre incontestable, à la plume garni de mots images que son ouvrage sublime à chaque page.
Et si l’univers de la mer tenait dans une larme ?(bertrand-môgendre)
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[Océan mer | Alessandro Baricco] |
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Message |
Max
Inscrit le: 10 Aoû 2006 Messages: 403
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Posté: Jeu 17 Aoû 2006 15:54
Sujet du message: [Océan mer | Alessandro Baricco]
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A la pension Almayer, posée sur la corniche ultime du monde, à un pas de la fin de la mer, se croisent sept personnages au destin étrange et romanesque, sept naufragés de la vie qui tentent de recoller les morceaux de leur existence.
Plasson le peintre veut réaliser le portrait de la mer. Ann Dévéria est venue pour guérir d’une maladie étrange : l’adultère. Le Professeur Ismaël Bartleboom cherche à définir l’endroit exact où finit la mer. Elisewen est atteinte d’une maladie rampante et insaisissable, une maladie de petite fille trop fragile pour vivre et trop vivante pour mourir : la mer doit la sauver. Le Père Pluche accompagne Elisewen et ne dit jamais ce qu’il faudrait dire. Adams, lui, se tait, paraissant à jamais exilé dans un monde qui, inexorablement, est ailleurs. Et puis, il y a l’autre locataire dans la pension. Dans la 7e chambre, celle qui a l’air vide. Eh bien, elle ne l’est pas. Il y a un homme dedans. Mais il ne sort jamais.
Enfin et surtout il y a la mer, le vrai personnage principal de ce récit entre poésie et bizarrerie.
Toute la première partie de livre (la moitié) est franchement agaçante. On oscille entre la mièvrerie surécrite, mais habilement ficelée j’en conviens, et le roman d'aventures philosophique savamment construit. Le récit, à tiroirs, est haché, fait de ruptures tant narratives que stylistiques. Ces effets déroutent un peu et énervent pas mal en nous tenant éloignés de la fiction : on devine une intrigue mais on ne comprend pas bien de quoi il en retourne... jusqu'à la fin évidemment où les morceaux du casse-tête prennent sens.
Mais surtout, à retenir, le passage central du roman, évoquant le naufrage de la Méduse : époustouflant ! Le récit monte alors en intensité pour un finish à bout de souffle : «La première chose c’est mon nom, la seconde ces yeux, la troisième une pensée, la quatrième la nuit qui vient, la cinquième ces corps déchirés, la sixième c’est la faim, la septième l’horreur, la huitième les fantasmes de la folie, la neuvième est la chair et la dixième est un homme qui me regarde et ne me tue pas.» Sublimissime !
Malheureusement cette quinzaine de pages ne suffit pas à sauver l'ensemble, bouffi de prétention littéraire.
le cri du lézard
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