18 livres correspondent à cette oeuvre.
Il y a actuellement 10 notes de lecture correspondant à cette oeuvre (voir ci-dessous).
Mots-clés associés à cette oeuvre : 14/18, 1914-1918, adolescence, allemagne, allemand, bombardement, douleur, famille, france, front, guerre, guerre de 14-18, hopital, horreur, jeunesse, litterature allemande, mort, non-sens, nous liserons, pacifisme, premiere guerre mondiale, soldat, soldat allemand, temoignage, tranchee
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[A l'Ouest rien de nouveau | Erich Maria Remarque] |
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Swann
Sexe: Inscrit le: 19 Juin 2006 Messages: 2643
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[A l'Ouest rien de nouveau | Remarque Erich Maria] |
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onaris
Inscrit le: 28 Fév 2009 Messages: 1459 Localisation: Occitanie
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Posté: Lun 30 Jan 2012 6:26
Sujet du message: [A l'Ouest rien de nouveau | Remarque Erich Maria]
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Le héros est un jeune étudiant allemand, engagé volontaire comme toute sa classe, qui raconte l'horreur du front, la peur des attaques au gaz, le fatalisme des bombardements. A l'exception des mutineries dont il ne parle pas, il aurait aussi bien pu être français ou britannique : l'horreur, la camaraderie, le système D, l'incompétence des états-majors, rien ne le distinguerait de ses ennemis.
Quelques épisodes cocasses (la "réquisition" d'une oie, la fessée de leur instructeur la veille de leur départ au front) viennent parfois atténuer des scènes lourdes (la mort d'un camarade amputé sur sonlit d'hôpital, le retour de la chambre au mort, ou encore l'arrivée de Paul Baümer chez lui pour une permission.
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[A l'Ouest rien de nouveau | Erich Maria Remarque] |
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chlorine
Sexe: Inscrit le: 30 Sep 2006 Messages: 620 Localisation: Paris
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Posté: Sam 20 Aoû 2011 19:13
Sujet du message: [A l'Ouest rien de nouveau | Erich Maria Remarque]
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Un jeune soldat allemand pendant la première guerre mondiale raconte sa vie quotidienne. Au front, l'horreur des tranchées, et loin du frond, comment il est marqué par ces expériences et comment il a du mal à s'intégrer quand il retourne en permission dans sa famille.
Je l'ai lu il y a longtemps maintenant. Je l'ai trouvé très bien mais il ne m'a pas bouleversée.
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[A l'Ouest rien de nouveau | Erich Maria Remarque] |
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Message |
rivax
Sexe: Inscrit le: 08 Avr 2009 Messages: 781 Localisation: Au pays des grenades
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Posté: Ven 02 Avr 2010 9:20
Sujet du message: [A l'Ouest rien de nouveau | Erich Maria Remarque]
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Paul Baümer est un jeune allemand de 19 ans qui s'est engagé deux ans plus tôt avec toute sa classe pour défendre la nation menacée.
Nous sommes en 1916 en Champagne et c'est la guerre qui nous est racontée par cet observateur objectif.
Ce roman édité pour la première fois en 1928 n'a rien perdu de sa puissance évocatrice. Il est bouleversant.
Toutes les horreurs de la sale guerre y sont relatées. Le livre ne prend pas pour autant l'allure d'un cahier des doléances, la narration est fluide, les héros, des adolescents engagés à 17 ans à qui la nation a volé leur jeunesse et leur innocence pour les précipiter dans une guerre dont ils ne comprennent pas les enjeux (mais qui les comprenait?).
Le lecteur suit Paul dans ses pérégrinations : les tranchées, la caserne où l'on se repose, l'hôpital de campagne où l'on est soigné (et où l'on meurt souvent, vu les conditions d'hygiène), les permissions, les planqués, les camarades qui meurent.
Le chapitre où Paul rejoint son village pour une permanence d'une semaine est terrible : le soldat réalise qu'il n'est bien que parmi ses camarades. A l'arrière, personne ne le comprend.
Morceaux choisis :
Seul l'hôpital montre bien ce qu'est la guerre.
Je suis jeune, j'ai vingt ans ; mais je ne connais de la vie que le désespoir, l'angoisse, la mort et l'enchainement de l'existence la plus superficielle et la plus insensée à un abîme de souffrance.
Lorsqu'on a vu tant de mort, on ne peut pas comprendre autant de douleur pour un seul.
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[A l'Ouest rien de nouveau | Erich Maria Remarque] |
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Message |
Max
Inscrit le: 10 Aoû 2006 Messages: 403
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Posté: Mar 29 Sep 2009 9:57
Sujet du message: [A l'Ouest rien de nouveau | Erich Maria Remarque]
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A travers le témoignage d'un soldat allemand de la Première Guerre mondiale, A l'Ouest rien de nouveau constitue un magnifique, poignant et tragique manifeste pacifiste.
Ecrit à la première personne, au présent, on y suit un simple soldat, presque un enfant, qui s'est engagé volontaire à 17 ans en même temps que toute sa classe, sous les exhortations de son professeur. Il ne raconte pas de vastes mouvements de troupes ou des offensives et contre-offensives ; on ne sait trop ce qui se passe sur l'ensemble du front, encore moins ce que décident les états-majors. Simplement, avec une sobriété qui en souligne l'horreur, il raconte la vie quotidienne au front et dans les tranchées : la pluie, la boue, la vermine, les bombardements, les gaz, les veilles, les attaques au petit jour, les nuits en flammes... Avec, parfois, de minuscules plaisirs qu'il faut savoir saisir pour ne pas sombrer dans le désespoir ou la folie, et parce qu'on n'est pas sûr de voir le lendemain ni l'heure qui vient.
Et partout, toujours, à chaque instant, l'omniprésence de la mort. La même bien sûr de chaque côté des lignes.
À l'ouest rien de nouveau est un roman réaliste et bouleversant, une sobre dénonciation du non-sens de la guerre par un récit qui restitue avec intensité l'atroce brutalité de la Grande Guerre.
« Le silence se prolonge. Je parle, il faut que je parle. C'est pourquoi je m'adresse à lui, en lui disant : "Camarade, je ne voulais pas te tuer. Si, encore une fois, tu sautais dans ce trou, je ne le ferais plus, à condition que toi aussi tu sois raisonnable. Mais d'abord tu n'as été pour moi qu'une idée, une combinaison née dans mon cerveau et qui a suscité une résolution ; c'est cette combinaison que j'ai poignardée. A présent je m'aperçois pour la première fois que tu es un homme comme moi. J'ai pensé à tes grenades, à ta baïonnette et à tes armes ; maintenant c'est ta femme que je vois, ainsi que ton visage et ce qu'il y a en nous de commun. Pardonne-moi, camarade. Nous voyons les choses toujours trop tard. Pourquoi ne nous dit-on pas sans cesse que vous êtes, vous aussi, de pauvres chiens comme nous, que vos mères se tourmentent comme les nôtres et que nous avons tous la même peur de la mort, la même façon de mourir et les mêmes souffrances ? Pardonne-moi, camarade ; comment as-tu pu être mon ennemi ? Si nous jetions ces armes et cet uniforme tu pourrais être mon frère, tout comme Kat et Albert. Prends vingt ans de ma vie, camarade, et lève-toi... Prends-en davantage, car je ne sais pas ce que, désormais, j'en ferai encore." »
le cri du lézard
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[A l'Ouest rien de nouveau | Erich Maria Remarque] |
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Message |
nadouch
Sexe: Inscrit le: 19 Nov 2006 Messages: 450 Localisation: Allier
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Posté: Sam 01 Nov 2008 11:37
Sujet du message: [A l'Ouest rien de nouveau | Erich Maria Remarque]
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Roman pacifiste bouleversant, lu par quasi-obligation scolaire mais que je relirais volontiers.
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[A l'Ouest rien de nouveau | Erich Maria Remarque] |
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Message |
C-Maupin
Sexe: Inscrit le: 06 Mai 2006 Messages: 1917
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Posté: Mer 15 Aoû 2007 14:13
Sujet du message: [A l'Ouest rien de nouveau | Erich Maria Remarque]
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La guerre de 14 vue du côté allemand, un manifeste extraordinaire contre la guerre
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[A l'Ouest rien de nouveau | Erich Maria Remarque] |
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Message |
Ginaluna
Inscrit le: 07 Nov 2005 Messages: 283
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Posté: Jeu 16 Nov 2006 16:06
Sujet du message: [A l'Ouest rien de nouveau | Erich Maria Remarque]
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Un texte de Christophe Miossec va me servir de JE, et exprimera tout ce que j'ai ressenti à la lecture de ce livre.
La Guerre
Là où je suis je n'ai plus vraiment le choix
Car sous les balles qui sifflent
Il y en a peut-être une pour moi
Alors je fais comme les autres
Je fais ce qu'il ne faut pas
J'en blesse plein par erreur
J'en achève même parfois
Leurs yeux sont pleins de peur
Leur yeux sont plein d'effrois
Alors je ne regarde que leur coeur
Qui explose au bout de mon bras
Ils voudraient avoir encore une heure
Ils voudraient croire encore une fois
Qu'ils rêvent que c'est l'horreur
Et que demain tout le monde se réveillera
Mais ici il n'y a plus d'heure
Ici le temps ne compte pas
Car chaque minute se bloque sous la peur
Comment te dire tu ne t'imagines pas
Ce qu'on pratique comme horreurs
Pour gagner une forêt, un lac, un bois
Ce qu'on pratique comme horreurs
Pour gagner un lac, un bois
Veux-tu que je te fredonne le bruit des canons qui tonnent
Veux-tu que je te chantonne tout cet amour qu'on dégomme
Parfois bien sûr
Je me révolte de l'intérieur
Car au dehors il ne faut pas
Dire qu'on a si peur
Dire qu'on ne peut plus, qu'on ne peut pas
Respirer toute cette puanteur
Qui vous secoue tout l'estomac
Parfois je pense à leurs frères, à leurs soeurs
A leurs pères, à leurs mères, et aux miens aussi parfois
Veux-tu que je te fredonne le bruit des canons qui tonnent
Veux-tu que je te chantonne tout cet amour qu'on dégomme
Christophe MIOSSEC
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[A l'Ouest rien de nouveau | Erich Maria Remarque] |
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Message |
michmaa
Inscrit le: 06 Oct 2005 Messages: 592
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Posté: Mer 11 Oct 2006 23:38
Sujet du message: [A l'Ouest rien de nouveau | Erich Maria Remarque]
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Paul et ses camarades de classe, 17 ans à peine, poussés à rejoindre le front par un de leur professeur, pendant la guerre de 14-18. Paul raconte, décrit, le massacre, l'instinct de survie, l'état d'esprit, les combines pour s'en sortir, l'amitié, la difficulté du retour, les questionnements face à la guerre. Pourquoi ? Que deviendront nous après ?
J'ai pris conscience qu'un poilu, avant d'être un vétéran centennaire, c'était surtout un jeune homme, à peine sorti du lycée et qui avait un avenir avant cette guerre. Il mourra, finira amputé, et, de toute façon marqué à vie.
On vit la guerre, l'horreur de la guerre.
C'est à la fois superbe et horrible.
Lisez-le !!
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