Un journaliste, sous une fausse identité, se laisse guider en Asie du Sud-Est par un tueur en série en attente de son exécution. Au travers de ses rituels il va remonter la piste noire du sang de ses victimes sans nous épargner tous les détails.
L'action se précipite à la fin et aurait dû s'arrêter au moment de l'affrontement entre les deux personnages.

Ce vote est le résultat d'une lente régression qui m'a amené à terminer la lecture avant la fin.
J'ai trouvé certains personnages fort prévisibles, et j’ai froncé un peu le nez sur les principaux, tous avec de tels problèmes psychologiques, non pas que nous n'en ayons pas, mais quand même ! ! Hors ce détail, je me suis fait prendre par le déroulement de l'histoire et je dois dire qu'il méritait un 5 jusqu'au moment où Marc découvre le corps enterré sous le pilotis, mais après c’est devenu un 4, quand Marc a décidé de retourner à la maison, en considérant comme acquis l'évasion de Reverdi. Toujours selon moi, j’ai trouvé inutiles les beaucoup trop nombreuses pages qui suivent le retour de Marc à Paris et la triple résurrection de Reverdi. Je pense que vouloir allonger trop la sauce finit par se payer en certaines occasions.

Un thriller efficace, qui fait froid dans le dos (partout en fait)...mais un peu cousu de fil blanc. J'avais deviné la fin dès le premier chapitre, donc pas du tout d'effet de surprise à la fin. Voire même un peu longuet par moment. Le tout est "trop" : trop d'hémoglobine, trop d'invraisemblances, des personnages trop typés, trop long...Déçue.

Beaucoup de lourdeur au début de ce roman, car l'auteur peine à introduire ses personnages et leur histoire. Marc, le personnage principal, travaille, assis à la table d'un café, et il se dit qu'il a fait bien du chemin depuis x ans, et c'est un prétexte pour qu'il se remémore toute sa vie, afin que nous, lecteur, soyons au courant. Rebelotte en seulement 20 pages cette fois avec Khadidja...
Après une centaine de pages ce côté laborieux est évacué, et j'ai pu profiter de ce thriller où on suit un tueur en série en essayant de se comprendre son état d'esprit. Un thriller qui se lit vite et qui captive sur le coup, mais qui me laisse un moins bon souvenir que Les rivières pourpres.

Rapide résumé: Un journaliste suit la trace d'un supposé meurtrier, afin de comprendre ce qui lui passe par la tête.

Les plus: un bon suspens, que je trouve original, et qui m'a tenue (presque) tout le long du livre ; des personnages inattendus, aux histoires personnelles bien ficelées ; le fond de l'intrigue, le type du meurtre, qui est marquant.
Les moins: une écriture pas des plus raffinées, avec des pointes de poésie pas inintéressantes parfois, mais souvent un peu racoleuses ; des évènements "téléphonés", du type qu'on retrouve dans tous les polars (ex: la confession finale du méchant, révélant toute l'intrigue, comme par hasard).
Au final: pas inintéressant, mais ça ne casse pas non plus des briques, typiquement de la littérature qui occupe quand il n'y a rien de mieux à faire, mais qui ne laissera pas une trace indélébile, sauf peut-être la trace du sang des meurtres...

Un livre exceptionnel, très profond, très documenté... un véritable thriller ! et on a vraiment peur parfois (île avec chambre de La Pureté)...

Il n'y a que la chute ultime qui n'est pas à la hauteur.

Un journaliste remonte le trajet meurtrier d'un tueur en série en Asie grâce aux confessions de ce dernier. Et plus le journaliste se plonge dans l'univers du meurtrier, plus il devient sa victime... Un Grangé évidemment sanglant mais l'originalité d'une enquête à posteriori, malgré une fin un peu rapide.

J'ai beaucoup aimé La ligne noire. J'ai retrouvé l'imagination et l'invention diabolique que j'avais trouvée dans "Les rivières pourpres" alors que Le concile de Pierre et L'heure des loups étaient un peu en dessous à mon avis (bien que très bons). Je trouve que ce genre de livre est beaucoup plus qu'un bon scénario (contrairement à ce que pense Dachro), et je pense d'ailleurs que le scenar de Rivières poupres étaient un massacre par rapport au livre. J'aime l'écriture de Grangé. Ca coule, c'est efficace et en même temps il ménage des moments de respiration interessants (oups, pas fait exprès !!!). Et la construction du livre est remarquable. Et on se prend à se demander pourquoi diable on prend plaisir à lire ces histoires de deséquilibrés qui ... (bip bip).

J'ai beaucoup aimé, c'est un bon thriller, une histoire bien prenante. Il est très difficile de reposer le livre.
J'avais lu "les rivières pourpres" de Grangé et j'avais été un peu déçu par la fin qui s'accélérait subitement. J'ai préféré de beaucoup la lecture de cette ligne noire.

Un ancien paparazzi part sur les traces d'un serial killer apnéïste. Une jeune beurette devient top model pour échapper à son enfance tragique. Comment le destin de ces trois personnages va t il se nouer ?

Un Grangé haletant et noir comme à l'ordinaire, qui m'a un peu rappelé le Vol des Cigognes pour son aspect "globe trotter".

Je suis un peu déçue par ce roman de Grangé... On me l'avait décrit comme un "truc de psychopathe" et effectivement, les rituels de ce serial-killer apnéiste sont atroces et machiavéliques mais c'est plus l'écriture et le rythme de l'histoire qui me déçoivent que la trame elle-même...
Je n'ai pas aimé, dès le début, le personnage principal (l'enquêteur, journaliste au passé trouble) que je trouve très caricatural et son périple à travers l'Asie du Sud-Est sur les traces du tueur m'a semblé très long. En revanche, à partir de son retour à Paris (dernier tiers du roman), l'action s'est emballée et j'ai plus accroché à l'analyse psychologique des personnages.
En fin de compte, je reconnais que j'ai quand même dévoré ce roman, happée par le suspense final mais tout ça me laisse sur ma faim. Je crois que c'est la première fois avec cet auteur...

Gééééénial

<a href="http://carnetdelecture.blogspot.com/2006/02/la-ligne-noire-de-jean-christophe.html">Notes de lecture</a>