Impression mitigée.
Je n'ai pas accroché à la première partie qui raconte les amours d'un adolescent avec une femme plus âgée : c'est vu et revu, l'histoire n'est pas très originale, elle n'apporte rien de neuf au genre. En plus je n'ai pas trouvé les personnages attachants ni leur histoire émouvante...j'ai d'ailleurs faillé abandonner vers la page 50 mais j'ai tenu bon.

Et j'ai bien fait, car la deuxième partie (le procès) et la troisième (correspondance avec un détenu) sont très belles, émouvantes, justes...et justifient la première partie qui est le socle de l'histoire et par lequel il faut passer pour éclairer le reste de l'histoire.

Le procès soulève les questions habituelles sur l'holocauste, le comportement des gardes dans les camps d'extermination, le déterminisme (théorie des baïonnettes intelligentes, refus d'obéir à un ordre inhumain).
La correspondance avec le détenu clôture bien le livre, on sent venir la fin et elle ne m'a pas surpris, elle est cohérente avec le reste.

Une belle histoire.

Ce roman est construit en trois parties. La première est clairement nécessaire au livre, mais elle m'a semblé longue... D'autant que le personnage de Hanna ne m'a pas touchée à ce moment-là, elle m'a même agacée avec ses sautes d'humeur et sa froideur. Les deux parties suivantes m'ont captivée bien davantage. Les livres traitant de la seconde guerre mondiale sont légion, mais je n'en avais jamais lu comme celui-ci, c'est-à-dire vu côté Allemands, et surtout vu par la génération suivante, celle qui condamne ses parents pour ce qu'ils ont fait ou laissé faire. Aborder une histoire telle que celle de Michaël ou d'Hanna est très délicat, et j'ai trouvé que Bernhard Schlink a très bien su échapper au manichéisme ou à un côté moralisateur, le ton sonne juste.
J'ai donc trouvé ce roman habilement construit, agréable à lire également, mais peut-être un peu trop "clinique" pour l'apprécier totalement ; je ne me suis pas attachée aux personnages, ou peu en tout cas, et c'est ce qui m'a manqué.

Une magnifique histoire d'amour, très bien écrite entre un adolescent de 15 ans et une jeune femme de 35 ans. Celui-ci lui fait la lecture. Les deux amants vont se retrouver 8 ans plus tard au sein d'un tribunal. La jeune femme est accusée d'avoir collaboré avec les S.S. Son amant va essayer de comprendre pourquoi.

J'ai beaucoup de difficultés pour faire cette note de lecture: je n'ai pas aimé, je n'ai pas détesté. J'y ai lu des passages intéressants et d'autres sans intérêt. L'écriture est pesante, vide de sentiment.

Bon, je n'avais pas aimé le film, et sans surprise, je n'ai pas aimé le livre. L'idée de départ est intéressante, cependant ce livre souffre d'un défaut qui m'énerve particulièrement : en tant que lecteurs, nous sommes censés deviner ce que les personnages ressentent. Car, bien que ce roman soit raconté à la première personne, le narrateur n'est pas le personnage principal. Le personnage principal, c'est Hannah, que le narrateur rencontre à 15 ans, et qui a un secret. On suit donc avec le narrateur le secret d'Hannah, et on s'interroge avec lui sur ce qu'elle ressent... Personnellement je préfère les livres qui ont un message clair (ce qui n'exclut pas la possiblité qu'il y ait plusieurs interprétations), et je trouve que les livres comme ça font semblant d'être profonds, en demandant aux lecteurs de fournir la profondeur.
Ajouter à ça un narrateur qui s'appitoie sur son sort, et des envolées lyriques étranges par moments, et ça fait un livre pas très convaincant. Ça se lit vite heureusement !

Un récit captivant où l'on se prend d'empathie pour cette femme avide de lecture , et on déplore la lâcheté du narrateur . Un exemple d'obéissance servile aux dirigeants (ici les nazis) que l'on comprend et qui se produit encore aujourd'hui dans de nombreux pays .

Résumé : " A quinze ans, Michaël fait par hasard la connaissance, en rentrant du lycée, d'une femme de trente-cinq ans dont il devient l'amant. Pendant six mois, il la rejoint chez elle tous les jours, et l'un de leurs rites consiste à ce qu'il lui fasse la lecture à haute voix. Cette Hanna reste mystérieuse et imprévisible, elle disparaît du jour au lendemain. Sept ans plus tard, Michaël assiste, dans le cadre de ses études de droit, au procès de cinq criminelles et reconnaît Hanna parmi elles. Accablée par ses coaccusées, elle se défend mal et est condamnée à la détention à perpétuité. "

Ce roman aurait pu être l'histoire d'une misérable surveillante de camps nazi qui forçait les jeunes femmes à lui faire la lecture avant de les envoyer à la mort mais il s'agit finalement de l'histoire d'une courageuse jeune femme qui s'est rendue victime de situations pour éviter la honte de sa condition d'analphabète. L'intérêt de ce livre est peut-être de ne pas apporter de réponses simples à des questions complexes sur la morale, le droit, la culpabilité et le courage.
J'ai beaucoup aimé et je le recommande !

Michael connaît sa première liaison amoureuse avec une femme de vingt ans son aînée, avec laquelle la communication sera difficile et se bornera à la sexualité et à des lectures à haute voix, faite par lui pour son plus grand plaisir à elle.
Il la retrouvera, étudiant,
C'est un récit absolument bouleversant, où le narrateur ne cherche pas à esquiver ses propres zones d'ombre, et parle avec sensibilité du problème du passé et de la justice.

Nous sommes dans les années 50 et Michael Berg traverse les premiers troubles de l'adolescence. Lorsqu’un jour, sur la route, il se sent mal, il est secouru par Hannah, qui a de peu dépassé la trentaine. Troublé par cette femme gentille et inconnue, irrésistiblement attiré par sa mystérieuse et profonde sensualité, Michael réussit à la retrouver, et naît une intense relation, faites aussi de troubles et de pudeurs.
Vite, cependant, Michael pressent dans la vie d’Hannah, dans son passé, l’existence d’autres mystères: quelque chose qu’elle ne peut pas lui révéler et qui marquera pour toujours leur destin.
Le liseur est une histoire d’amour bouleversante, émouvante, riche de coups de scène. Dans le but de poursuivre un secret qui ne peut pas être trahi, Bernard Schlink nous offre un roman pétris de passion et de sensualité, et offre une réflexion à forte prise poétique sur l'histoire de notre siècle.
Ce best-seller éponyme paru en 1995 fera l’objet d’une adaptation cinématographique réalisée par Stephen Daldry (The Hours) avec Kate Winslet, Ralph Fiennes, … sa sortie est prévue pour la mi-février 2009.

Un roman formidable, une écriture parfaite, qui vous embarque dans cette histoire d'amour adolescente, puis dans des questions sur la justice, la morale, l'amour... Je ne m'attendais pas à une lecture aussi bouleversante, dommage simplement que la quatrième de couverture révèle tant d'éléments sur le roman. Car c'est la découverte, peu à peu, qui fait la richesse de cette oeuvre. Magnifique.

Quelle histoire, quel sujet. Un roman boulversant !

Inoubliable !

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Ce livre est lâché par l'équipe de bibliothécaires du Val d'Orge dans le cadre des Chemins de lecture du 13 au 21 octobre 2007.

Ville du lâcher : Morsang-sur-Orge - Date du lâcher : 13/10/2007

Sous les traits d'une triste histoire d'amour, Bernhard Schlink revient sur les atrocités de l'Allemagne nazie et interroge les notions de responsabilité, culpabilité et conditions de la dignité humaine. Un texte magistral.

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Ce livre est lâché par l'équipe de bibliothécaires du Val d'Orge dans le cadre des Chemins de lecture du 13 au 21 octobre 2007.

Ville du lâcher : Ste-Geneviève-des Bois - Date du lâcher : 16/10/2007

Superbe... L'histoire d'un amour entre un lycéen et une femme de 35 ans. Il lui fait la lecture à haute voix. Elle disparaît du jour au lendemain. Il la retrouve des années plus tard, lui étudiant en droit et elle sur le banc des accusées à un procès. Il perçoit son secret et des années plus tard se mettra à écrire leur histoire, pour comprendre.

Un "vieux" livre mais que j'ai beaucoup aimé : "le liseur" de SCHLINK.

L'histoire d'un gamin de 15 ans qui tombe amoureux d'une femme plus agée. Il devient son amant, elle disparait.. Des années plus tard, il la retrouve comme accusée dans un grand procès sur les camps de concentration.

Bouquin troublant sur les questions qu'il pose : y a t'il une victime derrière chaque bourreau ? Peut on avoir aimé quelqu'un qui est le symbole même de l'inhumanité ? Interrogations aussi sur la culpabilité collective de la génération allemande d'après guerre.

Un petit extrait :

"Je voulais à la fois comprendre et condamner le crime d’Hanna mais il était trop horrible pour cela. Lorsque je tentais de le comprendre, j’avais le sentiment de ne plus le condamner comme il le méritait, il n’y avait plus de place pour la compréhension. Mais en même temps je voulais comprendre Hanna : ne pas la comprendre signifiait la trahir. Je ne m’en suis pas sorti. Je voulais assumer les deux, la compréhension et la condamnation. Mais les deux ensemble, ça n’allait pas."