Plongée dans un collège parisien au travers d'instantanés de vie d'un professeur de français, entre relations avec ses collègues dans la salle des profs et celles avec ses élèves. Epuisant
Un livre plein d'anecdotes, parfois déprimantes, parfois drôles.
Exemple sur l'application d'une énième réforme scolaire, celle sur les bulletins scolaires: "Avant : niveau catastrophique en français. Maintenant : l'élève fait preuve d'une grande créativité et d'une écriture personnalisée".

Dans "Entre les murs", François Bégaudeau montre les difficultés auxquelles sont confrontés les professeurs dans les collèges difficiles. Ce n'est pas un sujet très original, mais ce qui l'est c'est sa manière de l'aborder: ce livre est plus un documentaire exposant les faits sans analyse qu'un roman. En effet, les dialogues y ont la part belle et sont retranscrit tels quels, sans fioritures. Ce style donne un réalisme à l'action qui permet de s'immerger dans le quotidien d'un jeune professeur de français.

On ne sait pas s'il faut rire ou pleurer devant l'agressivité qu'il existe entre le professeur et ses élèves (aussi bien d'un côté que de l'autre), l'hypocrisie du principal qui cherche des solutions "éducatives" même quand cela aboutit au renvoi d'un élève, et les conversations ineptes dans la salle des professeurs. Heureusement l'intelligence et la vivacité de la plupart des collégiens sauve le lecteur du pessimisme le plus noir.

"Entre les murs" n'est pas un plaidoyer contre l'insolence des élèves ou le système éducatif et l'incompétence des professeurs. C'est le constat du gouffre qu'il existe entre tous et leurs difficultés à le surmonter dans un objectif d'éducation.

Parfois choquant, souvent drôle, "Entre les murs" se lit avec plaisir, très rapidement, mais laisse un peu perplexe. On assiste à une tranche de vie débutant au mois de septembre et se finissant après le brevet, ce qui donne une impression d'inutilité car après les vacances on reprend les mêmes et on recommence.

Livre lu mais film non vu.

Contrairement à la plupart des critiques que j'ai lues sur ce bouquin, j'ai vraiment apprécié sa lecture. Certes, il n'y a aucune analyse du sujet et aucune reflexion sur l'enseignement tel qu'il est fait, les faits sont juste rapportés et envoyés au lecteur à l'état brut.
Comme le dit si bien le quatrième de couverture, on ne sait parfois pas s'il faut en rire ou en pleurer...Un bon moment de lecture en tout cas, qu'il faut vraiment voir comme une fiction et non comme un témoignage!

Mamoune me l'a donné et je l'ai lu ce week end.

J'ai bien retrouvé l'esprit du film et j'ai beaucoup aimé la plume et la langue particulière de françois begaudeau.

Connaissant un peu mieux le passif de l'auteur, je ne suis pas choquée par les reproches que j'ai pu lire ci dessus, à savoir son manque de respect aux élèves.

Il faut essayer de se mettre à sa place.

Comment réagiriez vous si vous étiez face à une "meute" d'adolescents énervés et issus de quartiers difficiles ?

Pourriez vous vous faire entendre, comprendre, et pourriez vous faire passer un quelconque esprit pédagogique en employant un langage châtié et en tentant de les "respecter" ?

Moi je comprends que parfois, souvent, ses mots puissent dépasser sa pensée. Et je pense que malgré son attitude de "charrieur" c'est un bon prof. Il fait ce qu'il peut, avec le peu de moyens qu'on lui donne.

Pour en avoir plus sur François Begaudeau http://fr.wikipedia.org/wiki/Zabriskie_Point_(groupe)

lecture intéressante !! Cela se lit comme un journal de bord.....au début j'avais un peu de mal......je me disais : " oui et alors!!??" mais en fait je pense que l'auteur fait exprès de pas faire d'analyse, il retrace les faits.....nous laissant ainsi libre de nos analyses et conclusions.....
L'écriture "parler-jeunes" ne m'a pas dérangé, c'est exactement comme cela que j'entends parler "mes" jeunes et en effet cela pose bien un problème de compréhension et de communication entre eux et nous.....nous n'avons pas le même langage et s'il est nécessaire de les reprendre souvent à ce sujet, à nous aussi d'essayer de faire un effort de compréhension.....de nous adapter....j'ai bien aimé aussi les parties décrites dans la salle des profs !!
J'ai hâte maintenant de voir le film.

Une immersion dans le quotidien de la vie professionnelle d'un professeur de français. Voilà ce que nous propose l'auteur de cet ouvrage.
Le style est simple, le volume de l'ouvrage est léger, mais l'ensemble présente de façon objective, ce qui est positif mais aussi négatif, ce quotidien, avec ses difficultés et ses satisfactions.
Il faut lire entre les lignes afin de se poser des questions et pour essayer de comprendre ce qui se passe dans ces classes, pourquoi telle ou telle réaction, etc.
L'auteur raconte des faits, et s'en tient là. C'est sans doute un choix de sa part mais qui me laisse un goût d'inachevé. Mais c'est aussi un choix qui laisse le lecteur libre dans son questionnement, ce qui n'aurait pas forcément été le cas si l'auteur lui-même nous interrogeait.
Un bon récit de la réalité, mais à qui il manque un minimum d'analyse.

cf. note de lecture sur mon blog.

C'est un roman qui retrace l'expérience d'un prof de français en collège de ZEP. Néanmoins, c'est truffé d'anecdotes vécues. Vite lu, beaucoup de dialogues (264 p).

C'est interessant et peut ouvrir les yeux de ceux qui n'ont aucune idée de ce qu'est le boulot d'un prof dans les milieux défavorisés. Sinon, ce livre a moins d'intérêt.

Pour moi, ça relève plus du doucmentaire anecdotique que de la littérature.

CE livre a été adapté au cinéma par Lauent Cantet et qu'il a obtenu la palme do'r 2008 au festival de cannes : j'irai voir avec plaisir la lecture qu'en a faite ce cinéaste

Que dire... Je n'ai pas vraiment aimé.
Le style m'a agacée. Un prof de français qui parle comme ses élèves. Bof.
Et le manque de respect dont il fait preuve envers ses élèves m'a choquée.
Comme une de ses élèves le dit si bien dans une punition, le respect, ça s'enseigne par l'exemple avant tout.

Je ne suis pas "de ce milieu", mes enfants sont cependant au collège. Ce livre donne une vision de l'intérieur et c'est souvent aussi étonnant que drôle !

C'est le vécu quotidien d'un professeur de français, dans un collège fréquenté principalement par des élèves en difficulté. Je n'ai pas aimé ce livre. L'auteur abuse du style oral, c'est lassant. Il se montre continuellement sarcastique, c'est probablement explicable dans ce contexte, mais c'est aussi assez lassant. C'est une tranche de vie qui se termine avec la fin de l'année scolaire, sans aucune perspective. Bref, un ouvrage plutôt glauque.

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Ce livre est lâché par l'équipe de bibliothécaires du Val d'Orge dans le cadre des Chemins de lecture du 13 au 21 octobre 2007.

Ville du lâcher : Ste-Geneviève-des Bois - Date du lâcher : 20/10/2007

Ce récit donne une image très juste d'un certain type de collèges d'aujourd'hui, et un compte-rendu touchant du quotidien des professeurs et des élèves. L'humour et l'émotion sont tissés avec l'écriture.
Voilà ce que dit avoir voulu faire l'auteur, qui est professeur de Français dans ce collège du 19ème arrondissement de Paris :
"Ne rien dire, ne pas s'envoler dans le commentaire [...]. Montrer comment c'est, comment ça se passe [...]. Juste documenter la quotidienneté laborieuse."

Je trouve que c'est un un peu plus que ça, car voilà le genre de belles phrases qu'on peut rencontrer :
"Rangée de gauche, premier rang, Dico avait sa tête à emmerder tout le système solaire."
"Salimata a levé le bras, trois bracelets par bras, quatre colliers par cou."

J'ai énormément aimé; c'est déjà l'un des livres marquants de mon année.