J'avais commencé ce roman un peu par hasard, pour combler le fait que je n'avais jamais lu de roman d'Alexandre Dumas. Dès les premières pages, j'ai été emportée, passionnée par l'histoire, et subjuguée par la beauté de la langue. Arrivée au quart, je me suis dit que ce n'était pas possible que Dumas parvienne à maintenir un tel intérêt tout du long, à imaginer des rebondissements toujours aussi inventifs... mais si, mon intérêt n'a jamais faibli. Et je me suis incroyablement attachée aux personnages. Bref, ce roman lu en 2014 fût un très grand coup de cœur.

Comme pour "Le Bossu" de Paul Féval, j'ai du mal à concevoir que ce roman, long et fort bien écrit, fût considéré comme un "divertissement" à l'époque de sa parution. Même s'il manque la dimension sociale et le réalisme, à mes yeux un roman d'aventure de cette qualité n'a rien à envier à un roman comme Madame Bovary... C'est juste un autre genre. Il me semble donc que faire lire un tel roman au lycée ferait une belle introduction à la beauté de pavés du XIXème siècle aux ados (mais je n'ai aucune compétence en la matière, donc je me fourvoie peut-être entièrement en pensant que ce livre pourrait plaire aux ados d'aujourd'hui, ou qu'il m'aurait emballé il y a 30 ans).

Passionnant!
L'oeuvre de Dumas est magistrale. Comme signalé précédemment, le tome 2 connait quelques longueurs (douloureuses...), mais l'oeuvre entière est sublime! J'ai été transporté.
Etrange sentiment paradoxal : le désir de finir le livre mêlé à la déception d'être déjà arrive à la fin. C'est le signe des bonnes lectures!

Un livre qui, s'il a parfois quelques longueurs, m'a tenu en haleine et m'a marqué en profondeur. J'aime beaucoup le jeu des personnages, mais je garde la tête froide : ce n'est que le premier tome...

Edmond Dantès, jeune homme qui a tout être heureux, se retrouve injustement emprisonné suite aux manigances de certains jaloux. Quatorze ans après, il arrive à s'évader, et il n'est pas content...

Il s'agit d'un récit de vengeance machiavélique, où Edmond, devenu méconnaissable après quatorze ans de prison, et parce que tous ceux qui le connaissaient le croient mort, revient pour manipuler tout ce qui a trait à la vie de ses ennemis. Après avoir tout de même récompensé ses anciens amis, il va tout faire pour gâcher suprêmement la vie de ceux qui ont gâché la sienne. Son acharnement et les chemins tortueux qu'il emprunte pour arriver à son but sont assez réjouissants.

J'ai beaucoup aimé ce récit de vengeance machiavélique, mais qu'est-ce que c'est long ! Même si je n'ai pas trouvé de passages spécifiques qui soient trop longs, sauf au début du deuxième tome, j'ai trouvé que l'histoire ne valait pas le coup de s'y investir pendant aussi longtemps.

J'ai relu avec infiniment de plaisir ce superbe roman, foisonnant, monumental, qui était le préféré de mon adolescence. Pas de longueurs, comme dans beaucoup de romans du 19 ème siècle. Une action qui se déroule patiemment, implacablement..Quel monde merveilleux où les bons sont récompensés et les méchants punis parfois même au-delà de ce que voulait le Justicier, ce qui montre qu'il a gardé, malgré l'excès de son malheur, un coeur d'homme sensible, à qui le lecteur peut garder toute sa sympathie! J'adore toujours ce livre!

Il y a moins de fautes d'impression dans ce classique du Figaro qu'il n'y en avait dans les premiers, mais il en reste et c'est dommage!

Un très grand roman qui peut faire peur par sa longueur au départ (plus de 1500 pages suivant les éditions) Et pourtant, l'action est extrêmement dense, avec des rebondissements à tous les chapitres. Les descriptions des personnages, des situations, des lieux, sont assez courtes, les dialogues fréquents. Tout cela nous amène à lire rapidement, et à avoir du mal à lâcher le roman.
Car voilà selon moi l'expression même de ce qu'est un roman. Une grande histoire qui nous fait traverser des pays, des émotions, mais de laquelle on ne ressort pas indemne.
Les Misérables de Victor Hugo sont comparables, mais avec une dimension sociale bien plus forte.

Le récit se déroule de 1815 à 1839 : Edmond Dantès, victime d'une dénonciation calomnieuse alors qu'il allait épouser la belle Mercédès, est enfermé à vie au château d'If, en rade de Marseille. Son salut viendra de l'abbé Faria, un autre prisonnier avec lequel il entretient une amitié clandestine des années durant. Celui-ci lui transmet sa vaste culture et à sa mort, un trésor caché. Dantès trouve un moyen de fuir sa prison, passe pour mort et renaît sous une nouvelle identité, celle du comte de Monte-Cristo. Doté d'une immense fortune, d'une puissance sans limite et d'une intelligence supérieure, Monte-Cristo se consacre alors à sa vengeance envers les trois hommes responsables de son arrestation.

Chef-d'œuvre du roman d'aventures, Le comte de Monte-Cristo est d'abord l'histoire d'une vengeance particulièrement élaborée et artistiquement menée – sans rémission ou presque – jusqu'à son aboutissement total. Le livre en est ainsi arrivé à incarner le thème même de la vengeance. La vengeance cependant a un goût amer : victorieux de ses ennemis, Monte-Cristo est assailli par le doute, par une grave crise morale. Mais Monte-Cristo triomphe de son sentiment de culpabilité en réapprenant l'amour en compagnie d'une nouvelle femme, Haydée. Mais si l'amour en définitive triomphe, c'est sans manichéisme réducteur : les personnages ne sont pas simples. Et si les "méchants" sont résolument crapuleux, les "bons" prêtent à question.


le cri du lézard

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