L'auteur raconte la rencontre de ses parents, après la seconde guerre mondiale, dans Berlin en ruines. Sa mère, c'est Claire Mauriac, fille de l'écrivain. Peu brillante à l'école, souffrant de terribles migraines, elle est entrée à la Croix-Rouge Française comme ambulancière. Elle adore son métier qui lui a rendu l'estime de soi. Elle se sent émancipée, de sa famille et de sa classe sociale. Emancipation toute relative, car c'est d'un prince russe exilé qu'elle tombe amoureuse. Et quelle horreur elle éprouve, lors d'une visite impromptue à ses futurs beaux-parents, devant la vie de pauvres qu'ils mènent en France!
Ce qui fait l'originalité du livre, c'est que des lettres de Claire Mauriac à sa famille et des extraits de son journal intime sont largement mêlés au récit.

Un assez joli roman agréable à lire.

A la base , j'aime beaucoup les intrigues sur la seconde guerre mondiale, et avec ce livre, j'ai été gracieusement servi. Et si un nombre incalculable d'auteurs ont choisis ce contexte pour leur intrigue romanesque, Anne Wiazemski est plus originale dans son choix puisqu'elle centre son intrigue sur Berlin après la défaite. Intéressant parce qu'on oublie trop souvent que les civiles allemands ont eux aussi beaucoup souffert.
Une histoire qui est donc entrainante avec un style tout à fait fluide.
Je le conseille.

J'attendais beaucoup de ce livre ; mais je n'ai pas trouvé Berlin à l'après guerre, ni une histoire d'amour émouvante . Voilà je ne me suis pas laissée emporté par ce livre d'où ma déception . Pourquoi les sentiments ne passent-ils pas? Et si l'auteur n'était pas la petite fille de Mauriac aurait-on parlé autant de ce livre ?.

Un récit en même temps digne et contenu, teinté d'un élégant soupçon de distance. Celle qui écrit est une petite-fille de François Mauriac.Elle évoque la vie amoureuse de ses parents ,Claire Mauriac et le prince Yvan Wiasemsky dans les temps qui précédèrent sa propre naissance, au printemps de 1947, à Berlin. On est d'abord frappé par l'impression de naïveté, qui émane de cette écriture. Anne Wiazemsky évoque en effet la vie au jour le jour, à partir de septembre 1944, de la jeune femme de vingt-sept ans qui apprenait la sténodactylographie et s'était engagée depuis dix-huit mois comme ambulancière à la Croix-Rouge...
Diffèrentes périodes de l' Histoire compose un tableau du temps, un portrait de Claire et celui, en ombre portée, de sa fille écrivain.