Après un accident d'avion, les naufragés finlandais et suédois s'organisent pour retrouver leur habitudes sur une île, mais le retour à la civilisation est fortement tentant

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Ce livre est libéré par l'équipe de bibliothécaires du Val d'Orge dans le cadre des Chemins de lecture du 11 au 19 octobre 2008.

Ville et date de la libération : Ste-Geneviève-des Bois - 18/10/2008

Les PAASILINNA se suivent mais ne se ressemblent pas. Là,nous avons affaire au romancier loufoque mais plein de sagesse tout en cultivant son côté déjanté et ripailleur !
Un régal,quoi ! Ca se dévore,on rit ,on envie presque ces Robinson lucides et prêts à tout pour sauvegarder la quiétude de leur île ,loin de la civilisation qui ne leur apporte plus grand chose. L'alcool,les femmes sont toujours là et on en redemande !
Dans la même lignée,poursuivre avec "Petis suicides entre amis ".

Un avion chargé essentiellement de personnel médical et de bûcherons en mission pour l'ONU s'écrase en Polynésie. Les survivants réussissent à gagner une île à l'abri de toute forme de vie humaine, et petit à petit une société nouvelle s'installe : société où les relations sont bien différentes de la nôtre. Justice distributive, souci du bien commun, liberté, ingéniosité… La vie devient paradisiaque, au point que le retour à la vie d'autrefois va peut –être poser problème.
Il s'agit d'une fiction utopique, bien agréable à lire, pleine d'humour. Mais je pense qu'il y aurait eu moyen de tirer quelque chose de plus solide de cette excellente intuition.

De Paasilinna, j’avais lu « le lièvre de Vatanen », que j’avais bien aimé, mais qui m’avait un peu dérangée ; trop loufoque, peut-être ?

On ne peut pas dire que « prisonniers du paradis » ne le soit pas, mais je l’ai bien plus apprécié.

Là encore, c’est du grand n’importe quoi : tout un avion qui se retrouve sur une île déserte et, bien sûr, ces gens sont médecins ou bûcherons ou ingénieurs forestiers. Bien pratique, tout ça ! C’est évidemment le journaliste qui raconte le tout (là encore, ça tombe super bien).

Le fait que la narration se fasse à la première personne du singulier a probablement contribué à mon plaisir de lecture. Toutes les bizarreries qui se passent sur cette île semblent alors on ne peut plus naturelles.

Je me suis régalée a la lecture de ce livre, moment de détente garantie.