Le gros point fort de ce livre, c'est qu'il se lit vite, ainsi on ne perd pas trop de temps à regarder Beigbeder tourner autour de son nombril et geindre sur ses déboires amoureux immatures. Et malheureusement, la forme n'est pas plus intéressante que le fond. A oublier.

bah c'est pas que ce soit MAL écrit, c'est que parfois ça fait "écriture facile", justement, tournures attendues, ou alors inattendues, oui, tellement c'est bateau

quelques tournures rigolotes ceci dit
je repense à "la vengeance est un plat qui ne se mange pas"
il a du mettre 5 jours à l'écrire

Bon après un peu de surmenage je me suis pris de lectures simples et distrayantes pour me reposer les neurones. Ce choix ne collait pas si mal, mais le plaisir n'y était pas.

Cf. note de lecture sur mon blog.

Un roman drôle sur le thème du couple et des questionnements individuels qui en découlent lorsque les années passent: mariage ou séparation?, engagement ou fuite?, etc. Un sujet traité avec beaucoup d'humour et de cynisme comme toujours chez Beigbeder... Quelques scènes d'hilarité digne du grand "n'importe quoi" mais ça fonctionne (en tout cas sur moi). A lire pour se détendre!

Rien à faire, j'ai eu beau essayer plusieurs fois, je n'accroche pas du tout avec ce livre.

J'ai eu l'impression de lire tout un tas de phrases et d'idées préconçues accolées les unes aux autres...

Tout ce que raconte Frédéric Beigbeder dans ce livre est la réalité vraie - il pose tous les postulats du titre de son roman et je suppose qua comme la plupart des livres qu'il a écrit, que ce roman est plus ou moins autobiographique. C'est caustique, noir, vulgaire parfois mais tellement réel... surtout quand on observe les couples autour de nous !!

Roman-récit-recueil d'aphorismes jetés comme une poignée de frites dans une bassine d'huile.
Frédéric Beigbeder veut mous faire croire que l'amour dure trois ans. Il n'y a qu'à considérer sa propre histoire (?) avec Anne pour comprendre que l'amour se découpe en 3 phases,de l'amour-vérité à l'amour-confort jusqu'à l'inexorable amour-ennui et son corollaire : adultère, chute, fin.
La remise en question du mariage est somme toute conventionnelle. Un roman bien en phase avec la superficielle profondeur du roman actuel.
Mais l'écriture est plaisante, pleine de surprises.
C'est bien et ça finit bien.

Bonne lecture
L'équipe du festival

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Ce livre est libéré par l'équipe de bibliothécaires du Val d'Orge dans le cadre des Chemins de lecture du 11 au 19 octobre 2008.

Ville et date de la libération : Ste-Geneviève-des Bois - 04/06/2009

Le sujet m'a plu et m'a souvent fait sourire. Il y a des choses que j'ai trouvées justes. En revanche, je trouve que ce livre manque vraiment de finesse. J'ai eu le sentiment que c'était écrire un livre pour écrire un livre et je trouve cela dommage, surtout que le sujet pouvait être intéressant. L'auteur utilise le sexe d'une façon qui me déplaît vraiment et généralise l'amour, comme si chaque personne vivait la même histoire d'amour (la sienne?). Grosse déception.


Morceaux choisis :

"Comment ais-je pu laisser les apparences dicter ma vie à ce point là? On dit souvent qu'il faut les assassiner car c'est le seul moyen d'être sauvé."
"La première année, on dit : "si tu me quittes, je me tue." La deuxième année, on dit : "si tu me quittes, je souffrirais mais je m'en remettrai". La troisième année, on dit : "Si tu me quittes, je sabre le champagne".
"La première année, on achète des meubles. La deuxième année, on déplace les meubles. La troisième année, on partage les meubles."

4ème de couverture :
" La troisième année, il y a une bonne et une mauvaise nouvelle. La bonne nouvelle : dégoûtée, votre femme vous quitte. La mauvaise nouvelle : vous commencez un nouveau livre. "

Mon avis :
Du même auteur, j'ai adoré "Windows on the world" et beaucoup aimé "l'égoïste romantique". Alors je me suis mise à lire le reste. "L'amour dure trois ans" contient quelques idées et remarques intéressantes, mais en fait c'est un livre dont on oublie le contenue à peine refermé. Malgré cela, j'aime beaucoup la plume de Beigbeder et son franc-parler.

Hou lala désolée, je ne suis pas parvenue à rentrer dedans.

C'est dommage, le sujet inépuisable de l'amour est attachant, mais si maltraité par ce gros vilain cynique de Beigbeder. Et puis il radote un peu drogue, sexe, filles canons, fringues de luxe...