Un recueil de nouvelles. Chacune relate un moment de la vie de petites gens et laisse généralement une fin ouverte.
Cet éclairage stroboscopique fait, à partir de tous ces éléments, le portrait d’une société et illustre parfaitement le titre.
Mais pour l’une des nouvelles, ma méconnaissance de la situation de l’Irlande au temps de Joyce et des différentes tendances nationalistes, m’ont empêché de la comprendre parfaitement, et partant de l’apprécier comme les autres.
Une autre nouvelle se détache de l’ensemble, la dernière ,“les morts”. Elle est beaucoup plus longue que les autres, c’est un véritable petit roman. Elle a été adaptée au cinéma sous le titre
“gens de Dublin”.
La traduction est dans l’ensemble bien écrite, mais quelques fautes de français sont déconcertantes (indicatif après bien que ou quoique) de la part d’un traducteur qui manie aisément et à bon escient l’imparfait du subjonctif.