14 livres correspondent à cette oeuvre.
Il y a actuellement 8 notes de lecture correspondant à cette oeuvre (voir ci-dessous).
Mots-clés associés à cette oeuvre : amour, apparence, art, beaute, chose, conte, desir de vivre, esclavage, estime de soi, eternite, ethique, etre humain, exploitation, morale, oeuvre d'art, peinture, sculpture, sculptures vivantes, suicide
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[Lorsque j'étais une oeuvre d'art | Eric-Emmanuel Schmitt] |
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Message |
maroni
Sexe: Inscrit le: 02 Jan 2009 Messages: 936 Localisation: Paris
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Posté: Lun 25 Aoû 2014 13:30
Sujet du message: [Lorsque j'étais une oeuvre d'art | Eric-Emmanuel Schmitt]
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E.E. Schmitt nous propose une oeuvre totalement maîtrisée, ciselée et parfaitement autogyre. Une double élypse. En effet, si l'on envisage "Lorsque j'étais une oeuvre d'art" dans un sens dynamique, on s'aperçoit que de la falaise au début, à la plage à la fin, toute l'histoire tourne sur elle-même, se développe (vers le haut, l'Ombrilic de Zeus) et puis se retourne pour retrouver le monde des humains (le musée, le tribunal, la maladie, mais aussi l'amour et les enfants).
Conte, forcément moral, que cette histoire d'un homme désespéré et suicidaire dans les mains d'un Bienfaiteur diabolique, nommé Zeus Peter Lama.
Conte philosophique qui réactualise le pacte de Faust : l'homme accepte de devenir objet ou oeuvre d'art contre l'assurance-vie d'être reconnu enfin.
Conte philosophique encore qui interroge sur l'humain, sur l'amour versus l'apparence d'être et la notoriété enivrante et illusoire.
Chacun peut trouver son bonheur dans ce livre.
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[Lorsque j'étais une oeuvre d'art | Eric-Emmanuel Schmitt] |
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Message |
hermine4
Sexe: Inscrit le: 09 Nov 2009 Messages: 9
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Posté: Jeu 17 Déc 2009 11:02
Sujet du message: [Lorsque j'étais une oeuvre d'art | Eric-Emmanuel Schmitt]
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Ce roman laisse un sentiment de malaise. L'idée est intéressante : un jeune homme désespéré tente de se suicider lorsqu'un artiste renommé et mégalo suspend son geste et passe un pacte par lequel il va faire de cet homme un "Adam bis", une oeuvre d'art extraordinaire, bientôt plus célèbre que la Joconde.
Mais "l'oeuvre" à qui l'on ne demande plus que de n'être qu'une chose, renâcle... Elle veut reprendre sa liberté, reonnaître qu'elle est une personne humaine.
De nombreuses questions sont soulevées à travers cette fable : jusqu'où l'art peut-il aller ? Quelle est la valeur de l'art? Mais surtout, qu'est ce qui fait notre humanité ?
Pas de réponse, seulement des questions. Et le débat sur la question centrale, qui atteint son apogée lors de l'épisode final du procès, est décevant : on aurait aimé aller plus au fond des choses. Il est alors difficile de se laisser porter par l'histoire tant on a du mal à concevoir l'attitude du conservateur de musée, du juge, du public, et leur manque de réflexion.
Une pensée un peu plus étoffée des divers protagonistes aurait évité de laisser le lecteur sur sa faim...
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[Lorsque j'étais une oeuvre d'art | Eric-Emmanuel Schmitt] |
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Message |
Faelivrin
Sexe: Inscrit le: 08 Jan 2008 Messages: 94 Localisation: Allemagne
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Posté: Jeu 26 Nov 2009 19:38
Sujet du message: [Lorsque j'étais une oeuvre d'art | Eric-Emmanuel Schmitt]
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Le récit commence par le suicide du narrateur qui se trouve inintéressant et inutile, et qui s'apprête donc à sauter d'une falaise. Mais à ce moment, il fait une rencontre qui donnera un nouveau tournant à sa vie...
C'est une histoire courte, originale, assez captivante, qui se lit d'une traite, on a vraiment hâte de connaître la fin!
À part ça, les différents thèmes (réflexion sur la beauté, l'estime de soi, le fait de s'accepter comme on est, l'opposition entre une vision de l'artiste qui donne dans le spectaculaire mais sans talent et le "vrai" artiste qui ne cherche pas la reconnaissance à tout prix, la question de l'être humain déshumanisé par la science, etc) sont intéressants, mais traités de façon tellement peu subtile que c'en est presque agaçant. De plus, quelque chose m'a dérangée, c'est une impression que j'avais aussi eue en lisant les Fourmis de Bernard Werber ; je crois que c’est le fait que la plupart des personnages ont des comportements que de vraies personnes n’auraient pas, ils agissent de façon artificielle, exagérée, ou juste stupide, en tout cas ils n’ont pas un comportement d’humain. Les situations aussi sont exagérées, comme pour simplifier le récit, rendre la lecture (ou l’écriture..) plus simple, pour bien faire comprendre le message au lecteur sans qu’il doive faire un effort trop important.
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[Lorsque j'étais une oeuvre d'art | Eric-Emmanuel Schmitt] |
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