8 livres correspondent à cette oeuvre.
Il y a actuellement 8 notes de lecture correspondant à cette oeuvre (voir ci-dessous).
Mots-clés associés à cette oeuvre : comics, western
|
[Esprit du Vent. 9, Les Cent fusils | Gianfranco Manfred...] |
|
|
Auteur |
|
Message |
Franz
Sexe: Inscrit le: 01 Déc 2006 Messages: 1996 Localisation: Nîmes
|
|
Posté: Lun 18 Déc 2017 17:10
Sujet du message: [Esprit du Vent. 9, Les Cent fusils | Gianfranco Manfred...]
|
Commentaires : 0 >> |
|
Le cheval d’argile.
Le gouverneur du Montana Benjamin J. Potts confie à Mister Birch le soin d’organiser une expédition dans les terres indiennes du Yellowstone. Sous couvert d’une mission scientifique, Potts souhaite mettre à feu et à sang la région du Wyoming afin de la coloniser. Birch va lui-même sélectionner sa troupe armée de cent fusils parmi des trappeurs aigris et d’anciens surveillants des chemins de fer. Entretemps, Esprit du vent et son ami Poe sont reçus par Sitting Bull. Les Indiens sont inquiets par la raréfaction des bisons et par l’avancée des Blancs. Une confrontation sanglante paraît inévitable.
Les éditions Fordis relaient Mosquito qui a fait paraître entre 2007 et 2010 huit volumes d’Esprit du vent (Magico Vento) en se limitant au grand Pasquale Frisenda alors que la série composée de 131 épisodes a fait appel à une pléiade de dessinateurs talentueux. Si l’Italie est le berceau des fumetti (des « petites fumées » transalpines poussées vers nos contrées par un vent magique), Fordis a décidé de ne s’occuper que de ceux dessinés par Ivo Milazzo. L’éditeur reprend directement au n° 9 et au titre annoncé à l’époque par Mosquito, « Les cent fusils ». Si le résultat éditorial est à la hauteur des productions antérieures, le prix est toujours critiquable (17 € contre 10 € précédemment et 3 € environ pour l’édition italienne) même si des arguments solides le justifient. Comme toujours, la bédé à l’origine populaire et accessible s’embourgeoise et semble se dévoyer.
Le récit imaginé par Gianfranco Manfredi serait classique s’il ne se bâtissait en parallèle avec l’histoire du jeune Sioux dénommé Fango, désireux de disposer d’un cheval pour s’affirmer en guerrier. Pour Esprit du Vent, la prière de Fango n’est pas anodine. Elle va révéler un chamanisme puissant. Le dessin d’Ivo Milazzo laisse un peu le lecteur sur sa faim tant le trait jeté paraît parfois à la limite du bancal. Pourtant, l’expressivité du trait s’affirme dans la succession des cases et le lecteur finit par éprouver la boue et le sang des personnages de papier. Magico Vento, « Cento fucili » n° 69 paraît initialement en février 2003 et « Pista senza ritorno », n° 70, en mars 2003. Fordis annonce la parution de la seconde partie de l’histoire intitulée « La piste sans retour ».
|
|
|
|
|
|
|
[Esprit du vent. 8, Le monstre de Hogan | Gianfranco Man...] |
|
|
Auteur |
|
Message |
Franz
Sexe: Inscrit le: 01 Déc 2006 Messages: 1996 Localisation: Nîmes
|
|
Posté: Mer 03 Déc 2014 15:04
Sujet du message: [Esprit du vent. 8, Le monstre de Hogan | Gianfranco Man...]
|
Commentaires : 0 >> |
|
Dans un entredeux monde, entre ciel et enfer, depuis une éternité, des créatures démoniaques grouillent dans l’attente d’un appel les amenant sur terre. A l’aide d’un mage noir, Hogan entre en symbiose avec le Vultur, un monstre volant aux griffes acérées. Hogan voit par les yeux du démon en éprouvant toutes ses sensations. Il a pris pour cible Ned Ellis, appelé par les Indiens Esprit du vent. Ned sait qu’il doit affronter seul le Vultur afin que son entourage ne soit pas mis en danger. Esprit du vent part à la rencontre de la créature magique mais les forces en présence sont inégales. Hogan, régi par la haine et associé à la force bestiale du Vultur, semble invincible.
L’éditeur isérois Mosquito s’était engagé dans la publication de Magico Vento en jetant son dévolu sur le dessinateur Pasquale Frisenda, un des nombreux auteurs de la série mais cette aventure éditoriale s’est stoppée au 8e opus alors que la série originelle transalpine en compte 130. C’est d’autant plus dommage qu’outre les qualités d’une excellente histoire imaginée par Gianfranco Manfredi, l’édition française est de meilleure qualité, couverture cartonnée, papier glacé, belle impression, excellente traduction. Le prix de vente de 10 € se trouve ici justifié. Le tome 8 des éditions Mosquito paru en 2010 correspond au n° 31 du mensuel Magico Vento des éditions Bonelli imprimé en janvier 2000.
Si l’histoire n’est pas totalement captivante en soi, un vautour téléguidé tel un drone depuis une abbaye en ruine, le lecteur se laisse volontiers envoûter par l’indéniable talent du dessinateur, capable de tisser des ambiances sépulcrales, filamenteuses et cauchemardesques. Le contraste entre les scènes nocturnes où préside la secte satanique et les parties de shinny (ancêtre du baseball) en plein air jouées par les Indiens montre de belle manière la palette graphique de Frisenda.
|
|
|
|
|
|
|
[Esprit du vent. 5, La bête | Gianfranco Manfredi ; Pasq...] |
|
|
Auteur |
|
Message |
Franz
Sexe: Inscrit le: 01 Déc 2006 Messages: 1996 Localisation: Nîmes
|
|
Posté: Dim 16 Fév 2014 21:26
Sujet du message: [Esprit du vent. 5, La bête | Gianfranco Manfredi ; Pasq...]
|
Commentaires : 0 >> |
|
Ned Ellis, alias Esprit du vent, chevauche avec son compagnon Willy Richards, dénommé Poe en raison de sa ressemblance avec l’écrivain américain ; ils croisent une roulotte menée par un groupe de femmes désireuses de se rendre à Chemish où vit une communauté mormon. Ces ex-danseuses de cabaret veulent tourner la page et s’offrir une nouvelle vie. Le frère de l’une d’elles s’est octroyé un bout de terrain et prospecte à la recherche de pétrole. La conversation pourrait aller bon train mais un groupe d’Indiens les attaque. La riposte surprend les assaillants mais la vue des jeunes femmes a aiguillonné leur désir. Ils ne lâchent pas facilement prise et les poursuivent dans le désert. Le franchissement d’un défilé lugubre par l’attelage stoppe net les Indiens impressionnés par des lieux qu’ils savent maudits. Entretemps, le prospecteur a réveillé un gigantesque ver qui jaillit de terre et le déchiquète. Reçus peu de temps après le drame par les mormons, les femmes ainsi que le duo d’amis sont conviés à la table du patriarche de la communauté. Celui-ci révèle à ses invités une antique coutume indienne consistant à jeter dans un puits les ossements des défunts afin d’honorer une divinité païenne, un gigantesque ver blanc. Le mormon a mis fin à ces pratiques ancestrales au grand dam des Indiens dont le camp a été dévasté. Depuis, le ver est insatiable. Le patriarche a rencontré la bête et pense avoir à faire avec le démon. Pour Esprit du vent, en revanche, il s’agit bel et bien d’un animal qu’aucun crucifix ne saurait vaincre.
Le 5e volume des aventures de Magico Vento (personnage s’inspirant du physique de l’acteur Daniel Day-Lewis dans le « Dernier des Mohicans ») qu’imprime impeccablement Mosquito, l’éditeur isérois est à nouveau une superbe réussite narrative et graphique. La rencontre avec des femmes rudoyées par la vie du grand Ouest américain procure une agréable sensation de bien-être au lecteur. Le dessinateur excelle à restituer leur beauté et leur volonté comme si son graphisme précis, filamenteux, arachnéen s’appuyant sur de splendides aplats noirs rendaient au mieux la fragilité, le courage et la détermination féminines. Il est dommage que le succès éditorial n’ayant pas été au rendez-vous, les parutions marquent le pas depuis 2010 après huit volumes de haute volée. En Italie, la série débutée en 1997 a été close en 2010 après 130 épisodes.
|
|
|
|
|
|
|
[Esprit du Vent. T. 4, Windigo | Gianfranco Manfredi, Pa...] |
|
|
Auteur |
|
Message |
Franz
Sexe: Inscrit le: 01 Déc 2006 Messages: 1996 Localisation: Nîmes
|
|
Posté: Dim 06 Nov 2011 15:02
Sujet du message: [Esprit du Vent. T. 4, Windigo | Gianfranco Manfredi, Pa...]
|
Commentaires : 0 >> |
|
Langue Juste sait ce que se taire signifie. Le guide indien parle peu mais son discours est fondé sur les diktats de la nature avec laquelle il vit en symbiose. Il mène un groupe de blancs désireux d’ouvrir de nouvelles pistes à travers des territoires inconnus. Il fait nuit et froid au bivouac et les mules prennent peur. Le vent est chargé d’une odeur putride. Les traces relevées dans la neige alentour et l’odeur de charogne indiquent précisément le passage du windigo. Le monstre d’apparence humaine, dentu et griffu, mesure une dizaine de mètres, se déplace avec une vélocité surnaturelle et sa faim est insatiable. Seule l’eau glacée lui répugne. Langue Juste s’enfuit ventre à terre, chute dans le torrent, accoste, hors d’haleine et rencontre le shaman Petite Roche, nain retors aux yeux fardés, accompagné de ses femmes. L’homme-médecine lui fait boire un philtre qui annihile toute volonté. Désormais, le shaman va chevaucher Langue Juste et l’utiliser à sa guise. Entre-temps, le windigo a exterminé presque tous les membres de l’expédition d’explorateurs. A quelques miles, Esprit du vent et Poe chevauchent dans la tourmente. Poe tombe de cheval, terrassé par la fièvre et le froid. Ils trouvent refuge dans le village déserté des Ojbways. Esprit du vent aura fort à faire avec le windigo, le shaman et Guardiana, une des femmes.
Le scénariste Gianfranco Manfredi donne corps à la mythologie amérindienne à travers la figure monstrueuse du windigo, légende née de chasseurs devenus anthropophages par excès de solitude et de famine et depuis hantés par leurs actes de cannibalisme. Le récit baigne dans la froidure crépusculaire d’un hiver américain. Le dessin de Pasquale Frisenda est en accord total avec l’histoire. Les cadrages serrent au mieux l’action alors que le trait rapide, affiné, précis s’articule remarquablement sur les aplats d’ombre, idéalement équilibrés par les blancs des visages et des paysages. L’atmosphère fantastique nimbe chaque case, chaque planche mais la tension de l’ensemble n’exclut pas l’humour notamment quand Poe se fait masser et réchauffer par Esprit du vent.
|
|
|
|
|
|
|
[Esprit du Vent. T. 3, Torches humaines | Gianfranco Man...] |
|
|
Auteur |
|
Message |
Franz
Sexe: Inscrit le: 01 Déc 2006 Messages: 1996 Localisation: Nîmes
|
|
Posté: Lun 12 Juil 2010 8:52
Sujet du message: [Esprit du Vent. T. 3, Torches humaines | Gianfranco Man...]
|
Commentaires : 0 >> |
|
A Toledo, dans le Wyoming, par une nuit de septembre, un notable du cru, Manuel Rabal, se contorsionne en pleine rue dans des flammes qui le carbonisent de l’intérieur, par auto-combustion. Il s’agit de la troisième victime détruite par le feu sans que quiconque ne puisse être soupçonné de cette mise à mort atroce. L’affaire émeut dans le Comté et Madame le juge Morris de Green River dépêche à Toledo Ned Ellis dit Esprit du vent (Magico Vento en italien) accompagné de son ami journaliste Willy Richards appelé plus couramment Poe du fait de sa ressemblance avec l’écrivain américain. Dix ans auparavant, une femme belle, solitaire et versée dans le secret des plantes, Juanita, est accusée de sorcellerie quand une épidémie extermine des dizaines d’enfants. Elle a la gorge tranchée puis elle est brûlée dans sa maison par des inconnus. Or, les morts récentes ont partie liée à l’assassinat de Juanita. Ned, shaman capable de communiquer avec les esprits, a des visions et rejoint l’esprit de Juanita. La vérité va affleurer puis éclater. Le commanditaire de la mise à mort de Juanita sera démasqué in extremis mais les défunts ont la vie dure et les sentiments chevillés à l’esprit.
Si le récit fantastique est banal, le traitement graphique l’est moins. Le dessin de Frisenda est fascinant dans le trait vif et expressif ainsi que dans les aplats d’encre qui composent avec les blancs du papier une symphonie nocturne pleine de lumière et de fureur. Mosquito sait faire des beaux livres bien imprimés ce qui n’est déjà plus le cas d’un grand nombre d’éditeurs aujourd’hui. Magico Vento est un fumetto de la maison Bonelli et affiche au compteur plus d’une centaine de numéros dans son pays d’origine alors que Mosquito n’a publié dans le désordre des parutions italiennes que 8 albums cartonnés de 96 pages. Ainsi Torches humaines [Mosquito, 2008, n° 3] est la traduction de Torce umane [Bonelli, settembre 2003, n° 75].
|
|
|
|
|
|
|
[Esprit du Vent. T. 2, La danse des spectres | Gianfranc...] |
|
|
Auteur |
|
Message |
Franz
Sexe: Inscrit le: 01 Déc 2006 Messages: 1996 Localisation: Nîmes
|
|
Posté: Dim 19 Avr 2009 15:48
Sujet du message: [Esprit du Vent. T. 2, La danse des spectres | Gianfranc...]
|
Commentaires : 0 >> |
|
« Tap ! » ; « Woof ! » ; « Barkbarkbark ! » - « Mais que diable… ? » - « Les chiens sont agités. Je vais aller voir… ». Sur le tipi où dorment Ned Ellis, le chaman blanc, dit ‘Esprit du vent’ et Poe, l’ami journaliste, une pluie d’os et de pierres grêle et s’abat sur le camp sioux. Le lendemain, un guerrier Black-Feet invite le chef Lakota Taureau Agile à venir écouter Corne d’Argent célébrer un nouveau rite, la danse des spectres. Corne d’Argent a été recueilli par des frères missionnaires alors que nouveau-né, il dérivait dans un panier sur la rivière. Sa mère avait juste eu le temps de le laisser échapper sur l’eau avant d’être exécutée en même temps que son camp sioux était massacré par les soldats du général Harney, le 3 septembre 1855. Comme Moïse fut sauvé des eaux, Corne d’Argent est éduqué par les religieux mais des visions contradictoires le martyrisent. Partagé entre son attachement pour la culture indienne et l’éducation religieuse inculquée, Corne d’Argent navigue entre deux eaux troubles. La réunion des chefs sioux autour de l’homme saint crée une situation propice aux Blancs qui en profitent pour fomenter un traquenard particulièrement tordu.
La collection Horizons lointains chez Mosquito propose un western atypique puisque il s’éloigne des clichés et du manichéisme habituels pour s’approcher avec réalisme de la vie des Amérindiens. Chaque album est une histoire complète qui ne respecte pas la chronologie des récits parus en Italie mais cela ne nuit en rien à la compréhension de la bande dessinée. Le scénario est de qualité et les dessins en noir et blanc sont précis, lumineux, expressifs. Les planches sont franchement belles à lire. La cérémonie expiatoire peuplée de spectres est une réussite.
|
|
|
|
|
|
|
[Esprit du Vent. T. 1, La main gauche du diable | Manfre...] |
|
|
Auteur |
|
Message |
Franz
Sexe: Inscrit le: 01 Déc 2006 Messages: 1996 Localisation: Nîmes
|
|
Posté: Mer 25 Mar 2009 14:56
Sujet du message: [Esprit du Vent. T. 1, La main gauche du diable | Manfre...]
|
Commentaires : 0 >> |
|
Bien des épouvantails s’agitent dans la bande dessinée à tiroirs, Esprit du vent. Eurêka est une ville minière et polluée du Nevada. Le vieux shérif paraplégique Coleman fait sa propre loi avec ses révolvers d’une précision diabolique. Ned Ellis fut autrefois son élève mais une amnésie partielle et des visions le désorientent et le fragilisent. La confrontation entre Coleman et Ellis est inévitable mais elle se déroulera de manière inattendue.
Le 1er tome, La main gauche du diable, débute une série prometteuse due aux talents conjugués de Gianfranco Manfredi au scénario et de Pasquale Frisenda au dessin. Les éditions Mosquito ont aussi le bon goût de mettre en lumière, dans des noirs et blancs superbes, des dessinateurs extraordinaires comme Sergio Toppi ou Dino Battaglia. Le lecteur découvre ici un western atypique mêlant aux codes conventionnels du genre un climat fantastique bien distillé. La psychologie des personnages est assez fouillée pour amener le trouble. Quand les colts parlent, le lecteur ne sait parfois plus trop sur quel pied [tendre] danser. Outre le plaisir de tenir en main une excellente histoire, s’ajoute une bande dessinée d’un format agréable, remarquablement imprimée, maniable et solide avec ses cahiers cousus et dont la couverture réussie réalisée par Corrado Mastantuono invite à franchir le pas puis à faire des cases et des planches de l’histoire un abri précieux pour quelque temps.
|
|
|
|
|
|
|
[Esprit du Vent, Tome 1 : La main gauche du diable | Gia...] |
|
|
Auteur |
|
Message |
Drallibor
Sexe: Inscrit le: 14 Déc 2007 Messages: 520
|
|
Posté: Ven 29 Fév 2008 16:54
Sujet du message: [Esprit du Vent, Tome 1 : La main gauche du diable | Gia...]
|
Commentaires : 0 >> |
|
Une entrée d'un nouveau genre chez Mosquito : d'habitude ils font plutôt dans la réédition de classiques italo-argentins (Breccia, Battaglia, Toppi...), or cette fois-ci il s'agit d'une nouveauté avec des auteurs pas encore très connus (sauf Gianfranco Manfredi, scénariste pour Dylan Dog et Nick Raider). Le format de l'album est aussi original, à la taille des comics. Pourtant au fond l'éditeur ne renie rien à son catalogue : il y a un fond fantastique à l'histoire, et surtout on a bien un noir et blanc (encre de chine) typique de chez Mosquito.
Au final l'histoire est très bien ficelée. On a l'impression d'enfiler un traditionnel scénario de western : règlement de comptes à coups de revolver. Des revolvers il y en a, mais l'histoire est bien plus complexe qu'elle n'en a l'air, la fin surprenante. A lire comme un one shot, je pense que les deux autres tomes à paraître sont indépendants. Le point commun de la série doit être le personnage récurrent "Esprit du vent". A signaler toutefois que dans ce premier album, il reste assez mystérieux et que son histoire en tant qu'indien n'est pas tellement mise en valeur. J'espère qu'elle le sera plus dans les volumes suivants.
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|