Le titre et la 4ème de couverture semblent promettre de la philo vulgarisée m'avaient alléchée. De même, les premiers textes m'avaient rassurée sur l'accessiblité (je n'ai pas la concentration ni les capacités pour lire tout ouvrage philosophique), mais en cours de lecture l'agacement monte.
D'abord ces "oppositions" d'idées ne vont pas jusqu'au concept et toutes ces idées reçues, agrémentées parfois d'erreurs grossières, sont assénées catégoriquement. Au fur et à mesure que je glanais c es erreurs, l'envie d'arrêter cette lecture vraiment trop écrite au fil de la plume et sans préparation me prenait, songeant que, sur certains domaines où j'étais incompétente, je gobais peut-être d'autres approximations sans le savoir.
Dommage, l'idée et le commencement me plaisaient.

Autant j'ai pu apprécier les romans de Michel Tournier, autant cet essai m'a insupporté, je l'ai pourtant lu jusqu'au bout, atterré et fasciné malgré moi par cette accumulation de lieux communs, d'idées reçues, de platitudes sans intérêt. L'auteur étale sa méconnaissance de la plupart des sujets qu'il prend pour catégories.
J'ai cru un bon moment lire un bouquin du XIXème siècle tant par l'incroyable retard de connaissance scientifique que par certains peu ragoûtants à priori sociétaux.

Quelques citations stupéfiantes :

La pureté d'un corps chimique est un état absolument contre nature qui ne s'obtient que par des procédés relevant de la violence.

La lune manifeste son pouvoir mystérieux par les marées.[...]Les explications que les scientifiques donnent de ce phénomène sont si embrouillées qu'on comprend bien qu'ils n'y comprennent rien.

A éviter catégoriquement