De jeunes garçons âgés d'une dizaine d'années, scolarisés chez des religieux, en pensionnat, s'entendent à merveille pour faire les "400 coups", jusqu'au jour où l'un des leurs se fait mordre par un chien.

Une fable contemporaine sur la complexité des rapports fille/garçon, l'estime de soi, le regard des autres, l'identité...

Court, concis, frappant de réalisme et de tragique, très bien écrit: j'ai adoré !

En une petite centaine de pages, Mario Vargas Llosa nous raconte la vie de "zizi-cuellar", petit garçon issu de la banlieue aisée de Lima, dont la vie entière va basculer après un accident.
J'ai aimé ce récit polyphonique dont le style m'a emportée, tel un tourbillon.
L'usage alternatif, voir simultanée du "je", du "ils" et du "nous" et l'absence de narrateur identifié confèrent toute sa force à ce récit.

Une nouvelle qui suit une bande de jeunes garçons, depuis l'école primaire, à travers l'adolescence et jusqu'à l'âge adulte. L'un deux est victime d'un accident et perd son pénis, un peu avant la puberté. Il va alors être de plus en plus en marge de ses amis...
C'est une nouvelle dans laquelle l'ambiance est beaucoup plus importante que l'histoire. Le style est assez particulier, et reflète bien le côté "bande de copains" : je crois qu'il n'y a pas de narrateur mais un "nous" collectif qui raconte l'histoire, ce qui fait qu'on se sent à la fois complètement dans le groupe et en dehors. J'ai trouvé cet effet très réussi.