Guy Delisle frappe encore, cette fois-ci de la Chine. Son trait a des tons plus sombres que ceux de l' immanquable « Pyongyang », mais il ne perd rien de sa capacité d'observer avec une stupeur perplexe un « Orient » toujours incompréhensible.
Entre tant d’aperçus et de reportages de mauvaise foi de la Chine, un regard dans lequel, finalement, on peut se reconnaître. Vraiment superbe.

Récit apparemment autobiographique du séjour de l'auteur à Shenzhen.
Celui-ci y est envoyé pour quelques mois afin de superviser la réalisation d'un dessins animé, l'animation étant sous-traitée en Chine.
Il ne parle pas chinois dans une ville ou très peu de gens parlent une langue occidentale et est plutôt perdu. Ce récit est donc plutôt le récit désabusé d'un dépaysement qui tourne souvent à la déprime.

En fait je ne m'attendais pas à ça, et cette série de petites histoires (sketchs ou observations qui passent parfois du coq à l'âne) m'a surprise. mais j'en garde un bon souvenir même si je trouve que les passages d'un thème à l'autres, parfois sur la même planche son rudes.

J'ai beaucoup aimé, retrouvant au fil des pages et des scènes les récits de ma nièce expatriée en Chine

Et bien, c'est plutôt sympa. Le récit oscille entre humour et déprime, le dessin assez sombre transcrit ce "mauvais" séjour à Shenzhen. Une page que j'adore, la transformation du personnage en Tintin accompagné de Milou !

c'est une pure merveille, aussitôt reçu aussitôt lu très propice pour mon retour d'inde où je me suis completement retrouvé (cf. le type de l'ascenseur) même si l'action se passe en chine...
petite remarque négative la pagination des histoires auraient pu être meilleure....