Si on voit les bonnes intentions de l'auteur (des personnages très divers, du machiavélisme), on voit aussi les trop nombreux clichés du space opéra ; c'est le risque quand on se frotte à un genre dans lequel on trouve les plus grands de la SF. Autre écueil : on voit très vite que la série est faite pour s'étirer sur de nombreux tomes. Alexis Aubenque a donc tendance à étaler son scénario et créer des longueurs un peu ennuyeuses.
Il y a tout de même quelques points positifs : les personnages (tout de même parfois caricaturaux quand j'y repense), une écriture assez imagée et efficace.

Le premier tome de ce qui promet d'être une longue saga décrivant la chute d'un empire interstellaire établi depuis environ 2000 ans (si j'ai bien suivi).
L'histoire a l'air intéressante (difficile d'en juger après un premier tome qui ne fait guère plus que planter les personnages), mais j'ai trouvé ce livre mal écrit. L'auteur semble incapable d'écrire une ligne de dialogue sans l'accompagner d'une description du personnage, ce qui a un côté lassant. De plus, les personnages, qui sont censés être des pontes de la diplomatie et des intrigues politiques, passent leur temps à bousculer du tout au tout leur interprétation des événements en cours dès que leur interlocuteur leur dit un mot, ce qui rend les personnages tout sauf crédibles.
Enfin, la présence de grosses fautes de grammaire dans le livre montre que l'éditeur n'a pas bien fait son boulot.