A Hong Kong, en 1949, pendant la guerre civile qui va porter les communistes au pouvoir en Chine, une histoire d'amour entre un journaliste anglais et une médecin chinoise. Ce livre, écrit par la femme, est autobiographique.
Ce livre a un aspect historique, par sa description de cette période dans la colonie anglaise de Hong Kong : chinois qui s'y rendent pour essayer de quitter le pays, société anglaise qui s'inquiète principalement de savoir s'il va être possible de faire du commerce avec le nouveau gouvernement communiste, et beaucoup de détails très intéressants.
A part ça, j'ai trouvé que l'auteur avait une nette tendance à partir dans des grandes considérations et à s'écouter parler sur des sujets abscons qui m'a lassée, et j'ai sauté certains passages qui me semblaient trop creux et trop prétentieux.

Une veuve de 32 ans, déchirée entre ses deux cultures chinoise et anglaise, est médecin à Hong Kong. Elle tend cependant vers la Chine où sa famille d'antique noblesse (observée avec suspicion depuis l'avènement du communisme) vit toujours et qu'elle comprend.
Elle tombe amoureuse d'un beau reporter anglais, ce qui refait basculer son coeur dans l'entre-deux ; leur amour lui paraît impossible, elle nie longtemps qu'il puisse véritablement être de l'amour, et le récit autobiographique est tout entier fait, non seulement de ses hésitations et atermoiements, de ses allées et venues (ainsi que des voyages de son amant), mais des soubresauts qui accompagnent les changements politiques dans l'Asie de 1950 et Hong Kong, île hybride est l'ultime bastion de l'Occident et des missionnaires. Tout ce contexte la pousse à compliquer un sentiment qui apparaît pourtant assez limpide au lecteur.
De très belles descriptions des beautés de la nature et de l'homme aimé.