Des extraits de l'une des oeuvres emblématiques de Thoreau. Il y aborde de manière très pragmatique sa vie dans un abri qu'il a construit lui-même auprès du lac Walden. Les thèmes habituels sont présents dans le récit (le sens de la vie, l'harmonie avec la nature), et l'auteur exprime des positions tranchées et résolument actuelles sur des sujets de société : la misère, la philanthropie, la solitude.

L'auteur nous raconte la façon dont il a vécu, aussi simplement que possible, dans les bois, en détaillant ses dépenses, en présentant son avis sur ses concitoyens qui sombrent dans la misère.

C'est un livre assez ardu à lire, je ne sais pas si c'est dû à la traduction, ou si tout simplement l'auteur ne sait pas faire des phrases simples et directement compréhensibles. Du coup le style m'a pas mal soulée.
Par contre le contenu... aaaah le contenu! je pense qu'il va me suivre encore un bout de temps, une belle éloge de la simplicité, de l'inutilité des surplus de choses et des possessions, de la possibilité de vivre heureux sans bosser comme un dingue, sans se ruiner la santé et/ou se ruiner tout court. Pour dire comme j'ai apprécié cette lecture, depuis j'ai commencé à faire le vide dans mes affaires qui s'empilent, et ça fait du bien!

Ce livre faisait partie des lectures de Christopher McCandless, ce jeune homme parti seul dans l'ouest américain à la recherche de lui-même et dont l'aventure a été retracée par Jon Krakauer dans le livre "Into the Wild", puis dans le film du même nom réalisé par Sean Penn. J'ai vu le film, il n'y a pas longtemps, il m'a enchanté, j'ai demandé le livre à Noël et le fûté Père Noël a ajouté le livre de Thoreau.
Le livre n'est en fait que le premier chapitre du livre intitulé "Walden" ou "La vie dans les bois" écrit par Thoreau.
Il explique que l'homme n'a pas de grands besoins et peut vivre de peu de choses.

Voici quelques réflexions tirées du livre:
" Le meilleur de l'homme ne tarde pas à passer dans le sol en qualité d'engrais."
"... et il se peut que celui qui consacre la plus large somme de temps et d’argent aux nécessiteux contribue le plus par sa manière de vivre a produire cette misère qu’il tache en vain de soulager.
"L’opinion publique est un faible tyran comparée à notre propre opinion privée. Ce qu’un homme pense de lui-même, voilà qui règle, ou plutôt indique son destin." Un beau sujet de philosophie!!!