15 livres correspondent à cette oeuvre.
Il y a actuellement 7 notes de lecture correspondant à cette oeuvre (voir ci-dessous).
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[Si par une nuit d'hiver un voyageur | Italo Calvino] |
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elisala
Sexe: Inscrit le: 09 Mar 2006 Messages: 786 Localisation: Paris, idf
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Posté: Lun 30 Aoû 2010 16:27
Sujet du message: [Si par une nuit d'hiver un voyageur | Italo Calvino]
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Un bien drôle de bouquin, jouant avec les principes de lecture, avec les idées du lecteur, avec l'écriture, aussi ; c'est à peu près indescriptible sans trop en dire pour les futurs lecteurs, mais en gros l'auteur intercale une histoire de lecteur de plus en plus délirante avec d'autres morceaux littéraires plus ou moins en phase avec la vie du lecteur.
Au final, je ne suis pas vraiment convaincue par le tout, c'est trop absurde, trop n'importe quoi, sans qu'on voit vraiment où l'auteur veut en venir (si tant est qu'il veuille venir où que ce soit d'ailleurs...). Je pense que l'auteur a voulu s'amuser avec les styles d'écriture, se faire plaisir dans le délire, malheureusement je ne l'ai pas trop suivi dans cette voie-là... J'en garderai quelques bons extraits, dans lesquels tout lecteur un tant soit peu accro se reconnaîtra très certainement...
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[Si par une nuit d'hiver un voyageur | Italo Calvino] |
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ingannmic
Sexe: Inscrit le: 22 Aoû 2008 Messages: 737 Localisation: Mérignac
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Posté: Mer 16 Déc 2009 14:46
Sujet du message: [Si par une nuit d'hiver un voyageur | Italo Calvino]
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Commentaires : 3 >> |
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Etrange ouvrage que ce roman…
Pour commencer, l’auteur donne l’impression de nous interpeller (par l’utilisation du pronom « tu »), nous donnant des conseils pour bien aborder notre lecture, pour subrepticement faire émerger, par le truchement de cette particularité narrative, un personnage à part entière de son roman, le Lecteur, qui sera durant tout le récit son fil conducteur.
Ledit Lecteur entame le dernier roman d’Italo Calvino : « Si par une nuit d’hiver un voyageur », pour se rendre compte au bout d’une trentaine de pages que, suite à une anomalie d’impression, le livre n’est qu’une succession de débuts de l’histoire. Il se rend donc chez son libraire afin d’échanger cet exemplaire défaillant. Il fait au passage connaissance avec la Lectrice, qui vient de subir la même mésaventure, et dont les charmes ne le laissent pas indifférent. De retour chez lui, le Lecteur entreprend aussitôt de lire la suite de l’histoire, pour se rendre compte, d’une part, qu’il ne s’agit pas du bon roman, mais qu’en plus, il s’interrompt lui aussi à la fin du 1er chapitre, ne comportant plus que des pages blanches. Au total, le Lecteur entamera ainsi onze romans tronqués –à chaque fois pour une raison différente- au moment où l’action commence à se développer. Et à chaque fois, il se met à la recherche de la suite du nouveau livre qu’il vient de commencer, recherche qui va le mener sur la trace de personnages souvent étranges, comme ce traducteur faussaire, pour qui seules les mystifications sont détentrices de la vérité, ou cet auteur irlandais en mal d’inspiration, qui espionne à la longue vue depuis la chambre d’un chalet montagnard une jeune femme en train de lire…
Difficile d’évoquer un tel roman… en faisant quelques recherches sur Internet (1), j’ai appris à son sujet tout un tas de choses intéressantes, notamment qu’il s’agit d’une œuvre influencée par l’appartenance de l’auteur à l’Oulipo (ou Ouvroir de Littérature Potentielle (2))! Je ne sais pas pour vous, mais en ce qui me concerne, c’est la première fois que j’entends parler de cette chose-là ! Pour résumer, il s’agit d’un groupe littéraire (fondé par Queneau et un mathématicien en 1960) qui souhaite remettre en question le genre traditionnel du roman en s’imposant des contraintes dans le but de produire des œuvres originales. Ses membres se définissent d’ailleurs comme des « rats qui construisent eux-mêmes le labyrinthe dont ils se proposent de sortir ».
Et la contrainte que s’est imposé Italo Calvino dans « Si par une nuit… », est celle du carré de Greimas (ou carré sémiotique). Ne me demandez pas de vous l’expliquer précisément… il s’agit d’une contrainte très complexe et invisible pour le lecteur, dont vous trouverez plus de détails sur le lien ci-dessous (3), si cela vous intéresse (C’EST intéressant, mais assez ardu à comprendre, et un peu tordu aussi).
Ceci dit, au moment de ma lecture, je n’avais absolument aucune idée de ce que sont l’Oulipo ou le carré sémiotique (et heureusement, sinon je me serais gâchée le plaisir à tenter d’identifier un mécanisme de narration ultra sophistiqué !). Ce que moi, modeste lectrice, j’ai retiré de ce roman, c’est beaucoup de plaisir. Et pourtant, cela aurait pu tourner au cauchemar : qu’y a-t il de pire pour un lecteur que de ne pouvoir connaître la fin (ou du moins la suite) d’un ouvrage commencé ? Surtout quand l’histoire est prometteuse, ce qui est ici le cas : intrigues policières, suspense psychologique, aventures amoureuses dans un contexte révolutionnaire,… à l’instar du Lecteur, le lecteur est à chaque fois bel et bien ferré (car ils découvrent en même temps tous ces débuts de romans, qui sont entièrement retranscrits)! Seulement, Italo Calvino parvient à éveiller notre intérêt au-delà des questions de fond ou d’intrigue.
Son roman, qui se joue du système narratif habituel, est une succession de mises en abymes, de clins d’œil littéraires, de jeux de miroirs, sans pour autant que le lecteur se sente perdu une seconde, car l’auteur maîtrise à la perfection la structure de son récit.
Je l’ai aussi compris comme un livre sur la lecture, sur les lecteurs et les interactions entre ces derniers et les auteurs de livres, sur l’humilité dont doivent savoir faire preuve les écrivains en acceptant la possibilité qu’il existe autant d’interprétations de leurs œuvres que de personnes qui les lisent…
(1) Je me suis rendue compte ensuite que tout cela était également expliqué dans la préface de mon édition (je ne lis jamais les préfaces…).
(2) Pour en savoir plus sur l’Oulipo, cela peut-être ici : http://www.oulipo.net/… ou là : http://litteratureludique.chez.com/oulipo.html
(3) Si vous souhaitez des détails sur le carré de Greimas utilisé comme contrainte dans ce roman, c’est par là : http://books.google.fr/books?id=Bd2uf-qefEEC&pg=PA35&lpg=PA35&dq=si+par+une+nuit+carr%C3%A9+de+greimas&source=bl&ots=bRa9X-HHHr&sig=L6-pNIs8VxIkQdnjwFdZqYCH9KQ&hl=fr&ei=nw1qSuncNYKZjAf2-vCmCw&sa=X&oi=book_result&ct=result&resnum=3.
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[Se Una Notte D'Inverno UN Viaggiatore | Italo Calvino] |
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apo
Sexe: Inscrit le: 23 Aoû 2007 Messages: 1954 Localisation: Ile-de-France
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Posté: Jeu 25 Sep 2008 12:50
Sujet du message: [Se Una Notte D'Inverno UN Viaggiatore | Italo Calvino]
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Succession de débuts de récits mêlés à une histoire dont le Lecteur (toi) est le héros. En réalité je trouve qu'il s'agit d'un formidable essai sur la lecture et sur l'écriture. Une oeuvre dont on ressent tout le poids sur la littérature (et la critique) dorénavant.
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[Si par une nuit d'hiver un voyageur | Italo Calvino] |
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agglovaldorge
Sexe: Inscrit le: 24 Sep 2007 Messages: 1534 Localisation: Sainte-Geneviève-des-Bois
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Posté: Ven 12 Oct 2007 12:20
Sujet du message: [Si par une nuit d'hiver un voyageur | Italo Calvino]
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Quel texte merveilleux !
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Ce livre est lâché par l'équipe de bibliothécaires du Val d'Orge dans le cadre des Chemins de lecture du 13 au 21 octobre 2007.
Ville du lâcher : Morsang-sur-Orge - Date du lâcher : 13/10/2007
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[Si par une nuit d'hiver un voyageur | Italo Calvino] |
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Message |
agglovaldorge
Sexe: Inscrit le: 24 Sep 2007 Messages: 1534 Localisation: Sainte-Geneviève-des-Bois
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Posté: Jeu 04 Oct 2007 10:30
Sujet du message: [Si par une nuit d'hiver un voyageur | Italo Calvino]
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Superbe roman d'un écrivain qui sait donner envie au lecteur. Italo Calvino est décidemment très brillant
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Ce livre est lâché par l'équipe de bibliothécaires du Val d'Orge dans le cadre des Chemins de lecture du 13 au 21 octobre 2007.
Ville du lâcher : Brétigny-sur-Orge - Date du lâcher : 14/10/2007
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[Si par une nuit d'hiver un voyageur | Italo Calvino] |
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Message |
agglovaldorge
Sexe: Inscrit le: 24 Sep 2007 Messages: 1534 Localisation: Sainte-Geneviève-des-Bois
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Posté: Mer 03 Oct 2007 16:18
Sujet du message: [Si par une nuit d'hiver un voyageur | Italo Calvino]
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Cher lecteur, laissez nous votre avis sur ce livre, rendez-vous sur le blog !
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Ce livre est lâché par l'équipe de bibliothécaires du Val d'Orge dans le cadre des Chemins de lecture du 13 au 21 octobre 2007.
Ville du lâcher : Brétigny-sur-Orge - Date du lâcher : 14/10/2007
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[Si par une nuit d'hiver un voyageur | Italo Calvino] |
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Auteur |
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Message |
kalistina
Sexe: Inscrit le: 29 Avr 2006 Messages: 620 Localisation: marseille
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Posté: Ven 20 Oct 2006 22:53
Sujet du message: [Si par une nuit d'hiver un voyageur | Italo Calvino]
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En ouvrant ce livre, j’était pleine d’espoirs et d’attentes, et le début m’a comblée : j'adore les livres qui comme celui-ci s’adressent aux lecteurs et celui-ci ne cesse de nous interpeller.
Le livre est ensuite construit de la façon suivante : un lecteur (auquel on s’adresse mais qui pourtant n’est pas vous) commence ce nouveau livre d’Italo Calvino, puis il se rend compte qu’il n’en a que le début, la suite appartient à un autre roman. Il se débrouille pour trouver quel est ce nouveau roman qui apparaît, mais là, re-frustration, un autre encore prend sa place au bout de quelques pages. Etc., etc. : tout le livre est fait d’une alternance entre chapitres consacrés à ce lecteur auquel l’auteur dit « tu » (« tu vas commencer le nouveau roman d’Italo Calvino ») et de chapitres qui sont autant de débuts de romans différents.
Au départ, je me suis prise au jeu, je trouvais l’idée excellente, puis je me suis lassée. Un lecteur des amazones qualifiait « si par une nuit d’hiver un voyageur » de brillant exercice de style, je suis tout à fait d’accord, c’est exactement ça. Simplement, au bout d’un moment, le style ne me suffit plus, je suis de ces lecteurs qui ont soif d’histoires (il y en a, me direz-vous, mais un peu trop, et dans tous les sens). Quitte à rester dans le genre Oulipo, je prends « les fleurs bleues » de Queneau et je le relis encore et encore, chose que je n’imagine pas à l’heure qu’il est avec ce bouquin de Calvino.
« Si par une nuit d’hiver un voyageur » et moi n’avons pas dû nous rencontrer au bon moment. Je reviendrai vers lui plus tard, dans quelques mois ou quelques années, et peut-être nous plairons-nous davantage.
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