Prix Nebula en 1985 et Hugo en 1986.
Le livre est haletant, et la lecture est très prenante.

Un peu déçue , j'ai trouvé le récit des batailles (le Jeu) un peu répétitif et peu passionnant et l'écriture ne m'a pas transportée plus que ça. Heureusement, le jeune Ender et son évolution dans ce monde austère, sa solitude, sa peine, mais aussi sa compassion inattendue envers ses ennemis, son désir vain de ne pas devenir ce tueur que d'autres ont vu en lui, son combat personnel, sa défaite face à ses tortionnaires manipulateurs(plus que ses victoires) mais par dessus tout, les 100 dernières pages, là où tout commence, tout cela a eu raison de l'ennui ressenti dans la 1ère partie du livre. Et Ender m'est enfin devenu attachant.... Assez pour que j'ai envie de lire la suite, ce qui n'était pas gagné au départ... Les dernières pages ouvrent la porte sur la connaissance des Doryphores, ce qui m'a un peu manqué dans le récit... Certains aspects auraient gagné à être plus étoffés....

J'ai lu ce bouquin d'un trait.
Il est bien écrit, l'intrigue est bien menée et on se laisse prendre au jeu.

Cependant, quelque chose me dérange énormément dans cette lecture, c'est l'idée que pour qu'un être humain s'accomplisse pleinement, surtout si l'on veut en faire un génie... Il faudrait le torturer pendant toute son enfance, psychologiquement d'abord, voire physiquement
Je trouve cette idée un peu dangereuse quand même.

Donc, la plupart des gens qui élèveraient leurs enfants avec amour et sollicitude n'en ferait que des lavettes ! (là 'j'exagère, mais à peine)
J'aurais eu plutôt tendance à penser que les enfants élevés dans la violence devenaient très rarement des génies, mais plutôt des psychopathes...

Extraordinaire histoire que celle d'Ender, ce livre est le premier tome d'une saga époustouflante.
Moi qui n'est vraiment pas l'habitude de lire de la SF, j'ai énormément apprécié ce roman. L'auteur nous fait partager l'expérience d'un enfants de 5 ans surdoué qui à la tâche de contrôler une flotte de bataille de vaisseux spatiaux contre les doryphores. Et il s'en sortira très bien, mais pour qu'il réussisse l'armée devra se rendre compte que même les génies peuvent se brûler les ailes à force de souffrance.

Si je vous raconte qu'il s'agit de l'histoire d'un petit garçon surdoué, seul capable de sauver l'humanité, hmm rien d'extraordinaire. Mais ici, nous avons affaire à un conteur-né qui pose les grandes questions.
Et chacun, dans ce livre, devrait y trouver son compte car c’est sans conteste un des chefs-d'oeuvre de la s-f.
Ce voyage initiatique nous entraîne dans les profondeurs de l'âme humaine, surtout lorsqu'il s'agit de comprendre pourquoi on a tué un être humain, pourquoi on est manipulé, pourquoi on va de l'avant dans un monde fou.
Quels choix Ender, l'acheveur, doit-il faire pour arriver enfin à trouver une place dans le monde, entre un frère qui est la cruauté même et une soeur d'une gentillesse sans borne?
À qui s'attacher dans une école de guerre qui transforme les enfants en soldats blindés du coeur?
Bref, comment aimer un monde et des gens qui vous poussent au meurtre? Comment devient-on humain?
Mon conseil : dévorez les deux premiers volumes de la trilogie d'Ender ([La stratégie Ender] et [Le porte-parole des morts]), qui ont tous deux remporté les prix Hugo et Nebula, références ultimes dans le domaine. Vous ne serez pas déçus!

J'ai adoré ce livre. Je l'ai lu sans décrocher, et enchaîné avec le second tome. Les circonstances ont fait que je n'ai pas en le troisième tome entre les mains, et ça fait déjà plus de deux ans que j'ai lu le second tome, mais je l'avais trouvé super.

Enfin, je l'ai lu, en tous ca s le premier tome, et maintenant j'en veux plus.....
Merci beaucoup pour m'avoir presque obligée à lire ce livre , moi qui déteste la SF j'ai trouvé ça pas mal du tout, même si la fin de ce premier volume s'essouffle un peu, je crois que j'ai vraiment beaucoup aimé en fait valentine....