Malpertuis est une ancienne demeure, énorme et sinistre, comme chaque maison à laquelle nous a habitué la littérature fantastique, mais Malpertuis s'appelle aussi, dans le Roman de Renart écrit dans le moyen-âge par des clercs, « l'antre même du renard » et donc, puisque « la figure du renard appartient de droit à la démonologie, elle est la maison du mal ou plutôt, de la malice ».
L’auteur utilise pour son histoire quelques éléments conventionnels du genre
horror (la maison proprement dite, les présences inquiétantes, la secte d’illuminés « les Rose-Croix », la bataille entre « Enfer » et « Paradis », même les loups-garous) et d'autres genres (la beauté fatale, l'amour qu'il tue) en les mettant cependant au service d'une idée absolument originale, à vous de
voir au risque de spolier le fin mot de l’histoire…
Un livre que je conseille à tous les accros de frisson et de fantastique, car après avoir habité Malpertuis, le monde entier sera vu avec des yeux différents.