5 livres correspondent à cette oeuvre.
Il y a actuellement 3 notes de lecture correspondant à cette oeuvre (voir ci-dessous).
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[Des bibliothèques pleines de fantômes | Jacques Bonnet] |
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Auteur |
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Message |
apo
Sexe: Inscrit le: 23 Aoû 2007 Messages: 1965 Localisation: Ile-de-France
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Posté: Mar 09 Déc 2008 20:54
Sujet du message: [Des bibliothèques pleines de fantômes | Jacques Bonnet]
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Commentaires : 0 >> |
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Fortement inspiré (une imitation?) de la belle oeuvre d'Alberto Manguel, mais sans en avoir l'épaisseur. Je pense que ce qui motive ma note si cassante, c'est mon humeur face au "solipsisme" de l'auteur (sa bibliothèque, sa méthode de classification, ses critères d'achat, son intérêt pour les livres d'art, etc etc etc). Aux antipodes avec un Borges et tous ceux qui s'en inspirent, il ne lui reste que l'estime due à tout grand lecteur et bibliophile.
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[Des bibliothèques pleines de fantômes | Jacques Bonnet] |
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Auteur |
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Message |
kikili
Sexe: Inscrit le: 26 Mar 2008 Messages: 235 Localisation: entre Doubs et Jura
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Posté: Jeu 23 Oct 2008 20:05
Sujet du message: [Des bibliothèques pleines de fantômes | Jacques Bonnet]
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Commentaires : 1 >> |
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Que me resta t'il de la lecture de ce livre ... pas grand chose en vérité. Quelques anecdotes, quelques passages, peut être quelques références si un jour j'y retourne. Je me suis laissée séduire par le titre et la beauté de la couverture, par des paroles entendues de Jacques Bonnet à la radio. Trop intello pour moi qui suis loin, loin de posséder 20 000 livres dans ma bibliothèque personnelle ! Un texte d'un érudit pour des érudits même si je pense avoir saisi le sens de quelques pages (j'ai tenu à tout lire)
(N'en déplaise à Franz !)
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[Des bibliothèques pleines de fantômes | Jacques Bonnet] |
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Auteur |
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Message |
Franz
Sexe: Inscrit le: 01 Déc 2006 Messages: 1996 Localisation: Nîmes
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Posté: Mar 14 Oct 2008 11:49
Sujet du message: [Des bibliothèques pleines de fantômes | Jacques Bonnet]
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Commentaires : 6 >> |
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Le fantôme est ce qui reste, sur un rayonnage de bibliothèque, d’un livre emprunté ou disparu. Support cartonné suffisamment rigide pour ne pas se froisser et se déchirer, il porte en plus de l'auteur, du titre et de la cote, soit le nom de l’emprunteur, soit l’endroit où retrouver le document ainsi que la date du prélèvement (exemple : bureau du bibliothécaire, 1974. On est en 2008 et le fantôme jauni est toujours en place !). Sur le ton léger de la confidence faite à un ami, c’est-à-dire au lecteur, Jacques Bonnet parle de sa frénésie de lecture et de son corollaire, l’accumulation abyssale des livres. La facilité de lecture que l’on éprouve au fil des pages et des courts chapitres procure une joie pétillante, une réelle connivence. L’érudition de l’auteur est parfaitement assimilée et rendue accessible, sans la moindre emphase ou lourdeur. De plus, on sent la sincérité dans le propos, l’absence totale de pose et on voue naturellement une grande confiance dans les goûts de lecture de Jacques Bonnet. Plus encore, on sent émerger une fraternité pour l’amour de la « chose imprimée ». On ne sait pas d’où cela vient mais on se reconnaît aux mêmes morsures, aux mêmes poisons salutaires qui fusent en nous. La citation de Borges, au début du chapitre 8, intitulé « Le monde à sa portée », est en ce sens révélatrice : « Comme tous les hommes de la Bibliothèque, j’ai voyagé dans ma jeunesse ; j’ai effectué des pérégrinations à la recherche d’un livre et peut-être du catalogue des catalogues ». Mes premiers voyages émancipateurs furent aussi accomplis dans la quête de livres convoités aux étals parisiens des bords de Seine. Appartient-on pour autant à une société secrète et informelle de lecteurs ? On aimerait y croire surtout quand on songe aux voyages que les livres effectuent jusqu’à nous par l’intermédiaire de conversations, de blogs, de libraires, d’auteurs, de critiques… Il y a bien un passage de relais invisible que le livre matérialise et comme l’écrit Jacques Bonnet : « Prendre un livre en main et découvrir ce qu’il contient vraiment revient à donner de la chair, c’est-à-dire une épaisseur et une densité qu’il ne perdra plus jamais… ».
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