J'ai profité du passage de ce "ring" par la maison pour découvrir Annie Proulx dont j'avais entendu parlé. La nouvelle "Brokeback Mountain" m'a interessé mais "sans plus". La nouvelle suivante qui donne son titre au recueil m'a incité à stopper là cette lecture. Je crois que les histoires de cow-boys, qu'ils fassent des acrobaties sur des vaches ou sous la tente, ce n'est pas pour moi. Peut-être aurai-je plus de chance avec un roman de cet écrivain. Mais pour l'instant, entre la québécoise Monique Proulx et cette Annie Proulx, c'est 1-0 pour la québecoise !

J'abandonne après la lecture de la 3ème nouvelle !! L'écriture d'Annie Proulx est très belle rien à redire, elle raconte bien, mais c'est les cow-boys et leur ranch, leurs taureaux ou moutons et tout ça qui ne me passionne pas plus que cela.
J'ai, par contre, été ravie de retrouver à la lecture de Brokeback Mountain la même émotion que lorsque j'ai vu le film.

J'ai apprécié surtout la première nouvelle (Brokeback Mountain) qui conte un amour plus que rapeux entre deux cow-boys mal dégrossis mais, dans le fond, sentimentaux. Très rapidement j'ai eu une over-dose de ruralité et de rudesse pour les autres nouvelles, lues en travers à toute vitesse. J'ai peut-être manqué quelque chose ?

C'est une immersion dans le Wyoming et les cow-boys new look, reconvertis ou accrochés à leur art de vivre, très déroutante.
Par exemple, pour "Brokeback Moutain", j'attendais un truc très... David Hamilton ; en réalité, c'est à la fois plus rapeux, cru, et paradoxalement, en non-dits.
Le style, à ne zapper sous aucun prétexte pour les amoureux de ce mode de vie, a fini par me semer et, après les trois premières nouvelles, j'ai fini par lire les autres en diagonale, à la recherche de la trame narrative exclusivement.

Je n'ai lu que "brokeback mountain" (c'est la dure loi de la PAL qui vacille), histoire d'amour de deux jeunes cow-boys du Wyoming.
Je n’ai pas vu le film, mais j’étais curieuse de découvrir le livre. Je connaissais peu ou prou l’histoire, mais je ne m’attendais pas du tout à un tel style. L’écriture est simple, un peu bourrue, elle va avec les personnages. Ces deux hommes sont un peu rustres mais l’émotion est tout à fait présente, elle est forte justement parce qu’on tente de la contenir. C’est une belle histoire, qui donne envie de voir le film.