Enfin lu !
Cf. la note de lecture sur mon blog.

Un homme, seul rescapé d'un monde décimé par un terrible épidémie, se terre dans sa maison toutes les nuits, pour échapper aux vampires qui veulent lui faire la peau...

Je suis assez surprise car le livre n'a pas grand-chose à voir avec le film qui en a été tiré, que j'avais vu avant. Mais finalement, ce n'est pas bien grave car l'histoire est encore plus noire que le film et plus riche, psychologiquement parlant. Cet homme, au bord de la folie, qui s'organise pour survivre, seul de son espèce, m'a touchée. Il a des failles, il n'est pas parfait, mais il sait jusqu'où il est prêt à aller et ce qu'il n'est pas prêt à céder. Ce roman se lit très bien, très vite, un exploit pour moi qui n'aime pas la science-fiction.

En général, je passe à côté des films ou des livres sur les vampires ou les morts-vivants. Celui-ci fait exception.
Je garde un souvernir très fort de "L'homme qui rétrécit" (le film) et je voulais découvrir cette autre oeuvre de Matheson (je n'ai pas vu le film).
Plus qu'un livre sur les vampires, c'est un livre sur la solitude, le sens à donner à la vie, une réflexion sur le thème de "tant qu'il y a de la vie il y a de l'espoir" (très peu quand même dans son cas).
La fin aurait pu être différente de "C'est la majorité qui définit la norme, non les individus isolés".

J'ai longtemps été arrêtée par cette histoire qui met en scène le combat d'un homme seul contre des vampires. En fait, les vampires morts-vivants ne sont qu'anecdotiques et sont eux-mêmes promis à une disparition certaine...Ce qui a retenu mon intérêt, c'est le combat de Neville pour sa survie, sa soif de connaissance, ses interrogation - tardives - sur le combat qu'il mène (au nom de quoi cette destruction systématique des vampires), et son choix final.

Une histoire de fin du monde et de "vampire", traitée sur un plan plutôt scientifique. Le récit vaut surtout pour le combat intérieur du héros pour ne pas tout abandonner et pour continuer à vivre au quotidien malgré l'absence d'avenir, de façon semblable aux personnages de "la route" de Cormac Mc Carthy. Ecrit en 1954, mais très actuel.

l'amorce: un homme seul n'ose pas s'aventurer trop loin de sa maison quand le temps est gris car ils rôdent...

Je me suis fait happer par le récit dès les premières pages, je ne sais pas bien pourquoi, c'est d'autant plus surprenant que je connais l'histoire (en gros) puisque j'ai vu le film. Mais j'ai bien aimé le film, alors peut-être que ça joue. j'ai bien aimé le livre, aussi, pour des raisons équivalentes : j'aime bien les histoires de fin du monde, et de vampires ; pour d'autres raisons : c'est bien écrit, précis, efficace, un peu larmoyant parfois, mais c'est peut-être inévitable. ça a l'avantage (le gros avantage) par rapport au film de ne pas se contenter d'être un blockbuster avec le héros qui tue tous les méchants, mais de proposer aussi une réflexion sur la survie, l'humanité, la civilisation.

Le roman qui a inspiré le film éponyme. Il n'a fait que l'inspirer car les différences sont légion :
- le héros du livre est artisan, celui du livre médecin biologiste pour l'armée
- le livre se passe à LA, le film à NYC
- le virus du livre a une origine inconnue (sorte de punition divine), le virus du film est né de la volonté des hommes de dominer la mort (sorte de punition divine aussi!)
- le héros du livre est un géant roux, celui du film est will smith
- les deux héros ont un chien, mais celui de will smith vit plus longtemps
- dans les deux supports la civilisation a été rayée de la terre et les survivants sont devenus des créatures sanguinaires étranges, dans le livre ce sont des vampires qu'on peut repousser avec crucifix et ail, cette connotation aux mythes scandinaves a été rayée du film


En synthèse : les deux n'ont rien à voir, mieux vaut ne pas les comparer. Le livre reste plus logique que le film (surtout la fin).

Rien à voir avec le film du même nom... d'ailleurs, l'écriture du roman date de 1955 !

Le personnage du roman noie sa solitude et son chagrin au quotidien dans l'alcool, roman très sombre, apocalyptique. Comment s'en sortir en ne comptant que sur soit-même ? Que faire de sa vie quand son existence est vouée au vivre au jour le jour, quand on est seul au monde ?

Roman instropectif, vif - à lire rapidement

Voilà un livre qui est revenu récemment à la mode grâce à son adaptation au cinéma. En fait j'ai lu quelque part que c'est la 3ème adaptation de ce livre au cinéma, la précédente étant avec Charton Eston.
Ce livre je l'avais lu en 1992 mais il nécessitait une relecture. Voilà qui est fait. J'y ai trouvé une histoire beaucoup plus simple, plus psychologique et avec moins d'effets spéciaux hollywoodiens. La trame en est proche de celle du film, avec un homme seul, qui a perdu sa femme et sa fille, qui résiste à la maladie, le chien, la femme qui surgit de nulle part. Les rôles sont différents mais c'est la fin qui fait le livre, et même le titre, et la fin n'est pas du tout la même dans le film, ce qui dénature beaucoup l'histoire.
Les thèmes en sont la survie, les vampires, le non-renoncement face à une situation sans issue. Intéressant aussi, quand un homme pourchasse seul à une multitude de monstres qui en veulent à sa vie, qui est vraiment le monstre ?

Un des rares livre que j'ai relu:

Une intrigue qui m'a passionnée au début, puis ça se tasse dangereusement... Autant certains passages sont haletants, autant la fin est carrément décevante à mon avis... Je ne sais pas pourquoi mais je ressors avec une impression mitigée. L'écriture est agréable, enlevée, précise, ça sonne juste mais la fin m'a chiffonnée, voire même les 50 dernières pages en fait.

Décevant. Mal écrit, et aucun rapport avec le film que j'ai pourtant apprécié.