12 livres correspondent à cette oeuvre.
Il y a actuellement 6 notes de lecture correspondant à cette oeuvre (voir ci-dessous).
Mots-clés associés à cette oeuvre : couple, emotion, envoutement, famille, indien, mer, normandie, nostalgie, plage, rencontre, rupture, secret, sentiment, souvenir, vacances
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[Dans l'or du temps | Claudie Gallay] |
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mamoune
Sexe: Inscrit le: 24 Sep 2005 Messages: 2135 Localisation: Ste Foy les Lyon (69)
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Posté: Sam 13 Juil 2013 12:14
Sujet du message: [Dans l'or du temps | Claudie Gallay]
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J'ai lu ce livre avec plaisir, assez rapidement et facilement. Je m'y suis bien plu et me suis attaché aux personnages. J'ai terminé ce livre il y a plus d'un mois, et je me rend compte en faisant cette note de lecture avec autant de retard que je n'ai déjà plus un souvenir très précis de l'histoire...je m'en suis souvenu en lisant les autres notes de lectures ici ;-)
Mais pour autant ce n'est pas si grave puisque le souvenir qu'il m'en restait était d'avoir passé un bon moment de lecture...je n'attendais rien d'autre de ce livre en fait.
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[Dans l'or du temps | Gallay Claudie] |
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Message |
Elea
Sexe: Inscrit le: 18 Juil 2008 Messages: 3 Localisation: Mornant
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Posté: Lun 03 Aoû 2009 18:35
Sujet du message: [Dans l'or du temps | Gallay Claudie]
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Un livre qui laisse des marques. C'est un livre que des amis m'ont offert avant que ne sortent les Déferlantes. Je l'ai lu et relu comme un trésor. Je m'y retrouve un peu. Cette auteure a des personnages qui ont des secrets. La mer aussi y est très présente. J'y retrouve une poésie, une fantaisie douce qui m'entraine dans un monde enveloppant.
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[Dans l'or du temps | Claudie Gallay] |
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Message |
CatherineP
Sexe: Inscrit le: 03 Aoû 2009 Messages: 122 Localisation: Charente-Maritime
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Posté: Lun 03 Aoû 2009 17:29
Sujet du message: [Dans l'or du temps | Claudie Gallay]
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Après avoir lu Les Déferlantes, que j'avais apprécié, je me suis lancée dans ce roman. On y retrouve la même ambiance, la mer, les paysages, la lenteur... Mais j'avoue avoir moins aimé. Peut-être aurais-je dû attendre avant de le lire. J'avais encore dans la tête son autre roman. Je n'étais sans doute pas suffisament détachée des Déferlantes...
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[Dans l'or du temps | Claudie Gallay] |
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Message |
Franz
Sexe: Inscrit le: 01 Déc 2006 Messages: 1996 Localisation: Nîmes
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Posté: Lun 09 Fév 2009 14:23
Sujet du message: [Dans l'or du temps | Claudie Gallay]
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A rebours dans l’œuvre de Claudie Gallay, après avoir lu Les Déferlantes (2008), j’entame Dans l’or du temps (2006) pour me retrouver à nouveau sur des terres de mémoire qui me sont chair, la Normandie. Dans la région dieppoise, un couple vient de Montreuil passer les grandes vacances avec leurs deux filles de sept ans, des jumelles. Ils habitent le temps de l’été leur résidence secondaire baptisée La Téméraire. Le narrateur c’est-à-dire le mari, paraît dépossédé de l’existence. Tout lui semble imposé, sa vie, ses enfants, sa femme Anna. Quand elle lui annonce qu’elle est enceinte, il tombe des nues : « Je croyais que tu prenais la pilule, j’ai dit. – Elle est retournée s’asseoir. Elle m’a regardé. Ça sera bien, tu verras. […] Elle voulait un enfant. Elle allait en avoir deux. » Fortuitement, pendant les vacances, le mari rencontre une femme âgée, Alice Berthier qui vit dans une maison hors du temps derrière son portail envahi par le lierre. Sur l’armoire empoussiérée, trois fétiches hopis, des kachinas, attirent l’attention du narrateur. Surprenant Alice par sa connaissance de l’art amérindien, il se saisit des statues de plume et d’argile pour mieux les apprécier. A partir de cet instant, le lien entre eux deux est scellé. Alice va raconter son voyage en Arizona avec son père et le poète André Breton durant la seconde guerre mondiale. Le narrateur va entreprendre un périple initiatique douloureux et tragique, à contre-courant dans le flot du temps, ressuscité par la parole d’Alice.
D’abord attiré par le beau titre du roman inspiré de l’épitaphe d’André Breton : « Je cherche l’or du temps », j’ai rapidement marqué le pas face à l’impudeur et à l’invraisemblance de certaines situations Ainsi cette phrase : « Anna s’était dépucelée toute seule. Au tampax. Il y a des filles qui font ça. Ca m’avait fait rire. ». Moi, pas tellement ! On dirait du Philippe Djian « sous-volté ». La rencontre et les liens entre le narrateur et Alice Berthier me semblaient cousus de fils blancs. L’absence d’empathie pour les personnages se justifiait aussi au regard du peu de goût d’Alice pour la peinture. Son admiration pour une toile de Michel Ciry qui se trouve réellement dans l’église de Varengeville me paraissait exagérée. On ne revient pas sur le site pour une peinture de Ciry, somme toute anecdotique mais plutôt pour ressentir l’esprit du lieu et la vue plongeant dans la mer qui digère les falaises. Je n’arrivais pas à saisir la fascination qu’elle commençait à exercer sur le mari d’Anna. De plus, elle se montrait antipathique et péremptoire, autoritaire et catégorique, snob et hautaine : « Vous vous attendiez à quoi, hein ? Que l’on parle des heures, comme si on se connaissait de toujours ? Mais vous ne savez rien des rencontres… ». Aigre et bigre ! Après ça, on n’a pas envie de revenir la voir et de poursuivre la lecture. Comme le roman est ancré dans la réalité, les rapports entre les personnages doivent être plausibles et tenir la route. Quand le narrateur dit que la poésie l’ennuie et qu’Alice Berthier le soutient, je me dis qu’il y a erreur. Outre Breton et les Hopis, l’intérêt du roman repose sur cette initiation à la vie poétique, sur la quête de l’or du temps dans la vie quotidienne. Fidèle à mon masochisme, enchaîné aux livres jusqu’à l’ivresse, j’ai continué à lire. Puis, des petites phrases ciselées, semées ça et là, comme des galets que Claudie aurait poussés pour ne pas se perdre elle-même, m’ont guidé. Ainsi celle-ci : « L’enfance ne se capture pas. Elle est dans l’enfant et elle meurt quand l’enfant grandit. » C’est basique mais c’est une formule bien ramassée et lourde de sens si on l’approche de la quête de grands artistes recherchant en vain la flamme de leur enfance. Dans l’histoire s’incruste, comme une pierre précieuse, le récit de l’exil new-yorkais entre 1941 et 1946 d’André Breton. L’homme « infréquentable » s’humanise, reprend vie, devient proche. Le verbe de Claudie Gallay s’envole et le lecteur rêve. La fin du roman m’a un peu remué la tripe car je me suis retrouvé dans une situation similaire à celle vécue par les protagonistes, pris par la marée d’équinoxe, la mer au ventre, les falaises au dos, l’appareil photographique à bout de bras, hissant mon amie sur mes épaules jusqu’aux premiers barreaux de l’échelle métallique (le reste avait été arraché par la dernière tempête) puis m’extrayant, à l’extrême limite de mes forces et de mes bras tendus, à la succion de la mer, au boutoir des vagues, à la peur au ventre. J’étais parti pour mettre une note très moyenne et puis je reviens à davantage de considérations mais mes partis pris sont sous jacents et bien présents.
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[Dans l'or du temps | Claudie Gallay] |
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Message |
ingannmic
Sexe: Inscrit le: 22 Aoû 2008 Messages: 737 Localisation: Mérignac
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Posté: Jeu 15 Jan 2009 21:25
Sujet du message: [Dans l'or du temps | Claudie Gallay]
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Que recherche-t-on, par la lecture d’un roman ? Vaste question, à laquelle il existe probablement des centaines de réponses, selon l’humeur du jour, la personnalité, l’âge, ou les centres d’intérêt du lecteur, les conditions climatiques, le lieu, le jour, l’heure, et j’en passe…Personnellement, ma plus grande attente, quand j’entre dans un livre, c’est d’y trouver de l’émotion. Cela peut être de la joie ou de la tristesse, de l’indignation ou de la sérénité, mais j’ai besoin d’éprouver « quelque chose ». Or, de ce point de vue, le roman de C.Gallay a été plutôt décevant. Pourtant, j’étais confiante…
Le sujet était appétissant : un parisien en vacances dans sa résidence normande avec sa femme et leurs jumelles de 5 ans fait la connaissance de sa voisine Alice, une vieille dame lunatique à laquelle il va rendre des visites de plus en plus fréquentes, aux dépens d’une vie de couple déjà incertaine. Non pas qu’il ait fait d’elle sa maîtresse, c’est surtout ce qu’elle lui raconte qui l’intéresse. En effet, Alice est la fille de Victor Berthier, photographe qui dans les années 40, constituait avec des personnalités comme André Breton, Marx Ernst, Chagall…, un groupe d’immigrés ayant fui la France occupée et s’étant réfugié aux Etats-Unis. Avec André Breton, il va y découvrir l’existence des tribus Hopies, indiens menacés d’extinction, qui vivent dans un environnement hostile et désertique, et dont la culture oscille entre traditions séculaires et ouverture à la modernité.
C’est par bribes qu’Alice, qui a 16 ans à cette époque et qui va suivre son père, dévoile peu à peu ses souvenirs, dans un besoin de confier certains secrets avant sa fin prochaine. Le récit alterne entre témoignage de la vieille femme, extraits du journal de Breton, et interrogations de notre narrateur –dont on ne connaîtra ni le nom ni le prénom- sur son avenir au sein d’une vie de famille dans laquelle il semble perdu.
Une lecture facile, et plutôt plaisante, mais voilà, il m’a manqué ce petit « quelque chose » qui fait que lorsque l’on a terminé un livre, on en a encore des échos qui résonnent en nous. Est-ce du à la personnalité du narrateur, qui relate sans jamais exprimer ce qu’il ressent, qui refuse d’avoir des opinions, et se laisse porter passivement par l’existence (on le devine dépressif) ? Ou au fait que le personnage d’Alice m’a parfois paru un peu caricatural ?
Peu importe, je n’ai pas trouvé « Dans l’or du temps » ce que j’espère à la lecture d’un roman…
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[Dans l'or du temps | Claudie Gallay] |
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