10 livres correspondent à cette oeuvre.
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Mots-clés associés à cette oeuvre : afrique, angleterre, bristol, bwiti, drogue, enquete policiere, ibogaine, main, meurtre, noir, plongee, prostitution, rites africains, rituel, rituels, sang, sequestration, thriller, toxicomanie
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[Rituel | Hayder Mo] |
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Message |
Tchoutora
Sexe: Inscrit le: 20 Juil 2011 Messages: 350 Localisation: Bruxelles
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Posté: Dim 18 Sep 2016 18:03
Sujet du message: [Rituel | Hayder Mo]
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"Birdman", "L'homme du soir", et maintenant "Rituel", ces romans sont très différents, mais j'ai toujours autant de plaisir à suivre les aventures et les états d'âme de Jack Caffery ! Et ce nouveau personnage de Flea Marley est tout aussi attachant et prometteur. Bref, je ne boude pas mon plaisir et me réjouis de lire l'épisode suivant, "Skin".
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[Rituel | Mo Hayder] |
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Message |
Septentria
Sexe: Inscrit le: 17 Avr 2006 Messages: 910 Localisation: Ste Foy-Les-Lyon (69)
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Posté: Lun 12 Juil 2010 12:01
Sujet du message: [Rituel | Mo Hayder]
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Commentaires : 2 >> |
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A Bristol, en Angleterre, une main tranchée nette est repêchée dans le port par la brigade subaquatique. Le sergent Flea Marley, brillante plongeuse, est très intriguée par cette main solitaire, sans cadavre au bout. Elle est rejointe par Jack Caffery, commissaire-adjoint tout juste muté dans la région, qui va mener l'enquête avec elle. Tous les deux, mais chacun de leur côté, ils vont remonter la piste de mystérieuses créatures africaines légendaires, dont on se demande si elles n'auraient pas fini par prendre vie...
Deux flics abimés par la vie, obsédés par un passé douloureux (un frère disparu pour l'un et des parents décédés accidentellement pour l'autre) mènent l'enquête sur un fait divers sordide, tout en tâchant de ne pas se laisser attirer par la mort, qui rôde. J'ai bien aimé retrouver Jack Caffery, héros malgré lui des précédents et très glauques romans de Mo Hayder, dans un registre un peu plus soft (enfin, façon de parler! Il est tout de même question de gens coupés en morceaux!). L'apparition du personnage de Flea Marley apporte un peu de nouveauté, la jeune femme est intrigante, attachante, et on a bien envie de les voir continuer ensemble encore un peu (ce qui semble être le cas pour encore au moins 2 romans). Quant à l'atmosphère de cette histoire, empreinte de mystère et d'une certaine langueur, je l'ai trouvée plus légère que "Birdman" ou "L'homme du soir". Ouf !
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[Rituel | Mo Hayder] |
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Message |
parsifal
Sexe: Inscrit le: 16 Sep 2007 Messages: 457 Localisation: Belgique
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Posté: Jeu 22 Oct 2009 14:09
Sujet du message: [Rituel | Mo Hayder]
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Commentaires : 2 >> |
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Avec le protagoniste principal de Birdman, l’inspecteur Jack Caffery et le sergent Flea, plongeur à la police scientifique britannique, Mo Hayder nous embarque dans une enquête sur fond de croyances ancestrales africaines liées à la magie noire, d’utilisation de produits stupéfiants et de prostitution.
En parallèle, l’auteur tente d’explorer la part obscure de ses personnages avec plus ou moins de succès. Malgré l’intérêt de l’intrigue, le rythme de l’ensemble est assez saccadé et lent sans cesse entrecoupé par les réflexions et les considérations de nos deux héros. Par bonheur, il s’accélère dans la deuxième partie avec des scènes relativement glauques et macabres dotées de force détails. Dans l’ensemble, un bon polar policier qui sans être totalement emballant se laisse lire tout d’une traite.
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[Rituel | Mo Hayder] |
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Message |
mazel
Sexe: Inscrit le: 08 Déc 2008 Messages: 366 Localisation: france
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Posté: Sam 28 Fév 2009 10:20
Sujet du message: [Rituel | Mo Hayder]
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une ambiance des plus glauque... qui met mal à l'aise, où il est question de magie africaine et d'ibogaïne...
l'ibogaïne :
Son usage est traditionnel dans certaines tribus africaines, notamment dans le rituel Bwiti des Mitsogo du Gabon central et des Fang du Nord Gabon et du Cameroun où toute une mythologie de retour au pays des ancêtres s'est développée à partir de cette pratique.
Cet arbre est utilisé dans la religion Iboga boutiste , selon laquelle il est l'Arbre de la connaissance dont la Bible parle.
Cérémonie du Bwiti
« L'utilisation de la racine d'iboga est connue des Pygmées [...] mais ils semblent n'avoir ouvert leur connaissance du « Bois » aux groupes les plus proches qu'au milieu du XIXe siècle.
Les premiers auraient été les Apinji, littéralement la forêt, et plus précisément le clan des Apinji Mokodo.
Le mythe veut que les Apinji aient cherché à entrer en contact avec le royaume des morts.
Pour ce faire, ils auraient absorbé des quantités plus importantes de « Bois », et auraient conséquemment créé les premières formes rituelles du culte afin de se protéger des risques accrus »
Le Bwiti (ou Bwete) est un rite initiatique originaire des populations Mitsogo et Apinzi du Gabon central.
Sa date d'origine est indéterminée, mais remonte au-delà du XIXe siècle, puisque Paul Belloni Du Chaillu, premier explorateurs européen de l'intérieur du Gabon, a déjà pu observer sa présence dans le centre du pays.
Le Bwiti est aujourd'hui largement répandu au Gabon, aussi bien parmi les populations du sud du pays que chez les fang du Nord (diffusion autour de 1910 chez les fang), aussi bien en milieu rural qu'en milieu urbain. A travers les Fang, le Bwiti s'est également diffusé en Guinée équatoriale et au sud Cameroun.
Le rite de passage du Bwiti est centré sur la manducation par le néophyte d' écorces de racines de l'arbuste appelé iboga ou eboga (Tabernanthe iboga). Divers alcaloïdes présents dans cette plante (notamment l'ibogaïne) possèdent des propriétés psychodysleptiques de type hallucinogène.
Pendant le rite de passage, l'absorption d'une dose massive d'iboga permet ainsi au néophyte d'obtenir des visions spectaculaires dont le récit aux initiateurs serviront à valider son initiation.
La branche originelle du rite initiatique parmi les Mitsogo est appelée Bwiti Dissumba. Il s'agit d'un rite de passage pubertaire, strictement masculin. Le Bwiti Dissumba s'appuie sur le culte des ancêtres, notamment à travers des reliquaires contenant les ossements des ascendants défunts.
Le Bwiti Misoko constitue une branche initiatique dérivée et postérieure au Dissumba.
Le Bwiti Misoko possède une fonction avant tout thérapeutique (rite d'affliction): le néophyte choisit de se faire initier en cas d'infortune inexpliquée, dont on suspecte la plupart du temps qu'elle a été causée par un sorcier malveillant.
Les initiés du Bwiti Misoko sont appelés les nganga-a-Misoko, ou plus simplement nganga. Ils ont une fonction de devins-guérisseurs. Contrairement au Bwiti Dissumba des Mitsogo et des Apinzi, le Bwiti Misoko accepte souvent (et de plus en plus) les femmes en son sein.
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[Rituel | Mo Hayder] |
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