Paris, 2019, Markus est un flic pas comme les autres, doté de pouvoirs extrasensoriels qui lui permettent de pénétrer l'esprit des gens, notamment des criminels. Un homme vient d'être pris de folie dans un grand magasin où il prend plusieurs personnes en otage. Mais ce que lit Markus, présent sur les lieux, dans la tête de cet homme est étrange, comme si l'homme était téléguidé à distance par quelqu'un d'autre... Un pirate redoutable semble avoir pris le contrôle du Réseau et Markus est aux premières loges pour essayer de stopper ce complot qui implique des personnes haut placées...

J'ai eu beaucoup de mal à entrer dans ce roman, mi polar mi S-F, malgré un rythme effréné et des rebondissements à gogo... Il n'y a rien à faire, la science-fiction, c'est pas mon truc...

L'action des Fous d'avril démarre d'emblée. Pas de longues explications ni de fastidieuses descriptions : c'est dans l'action et tout au long du déroulement de l'histoire que l'on fait connaissance avec des personnages pourtant complexes, au passé souvent trouble et dramatique, et que l'on découvre les méandres compliqués de l'intrigue.
Ceci aboutit à un roman nerveux où on ne s'ennuie pas une seconde. On s'approche souvent du thriller et parfois du roman noir lorsque l'intrigue implique nos institutions et leurs effets pervers.

La sf est très présente (voire le cyberpunk) puisque l'action se situe dans un futur proche où le monde virtuel du net et du réseau est devenu une dimension majeure de la civilisation et un enjeu de pouvoir politique et militaire, cela nous donne quelques scènes captivantes se situant dans l'univers du virtuel.
Mes scènes préférées : La visite de l'appartement de Reno sous "haute vidéosurveillance" et avec un ennemi invisible !
Et la tentative de piratage d'un site ultra-secret par Joshua et ses amis, poursuivis par Tucci ,comme dans un jeu vidéo et cette mise en scène arrive à rendre cet univers électronique un peu captivant pour des gens comme moi, qui n'y connaissent rien.

Ce roman a eu le Prix Agostino - Prix des Lecteurs Quais du Polar • 2005