Ce roman retrace l'histoire d'une jeune fille africaine travaillant comme 'bonne' dans une famille... En fait, son statut relève plus de l'esclave que de celui d'employée de maison. Raconté à la première personne, ce livre s'inspire de nombreux cas d'esclavagismes modernes avéré.

J'ai lu ce livre assez rapidement, et je suis partagée...
D'un côté le sujet m'a beaucoup touchée, parce que bien que ce soit une fiction ce livre est inspiré de faits réels et qu'il est dur de rester indifférent. Le côté témoignage m'a donc plu, mais en tant que livre je n'ai pas plus accroché que ça, et j'ai du mal à dire pourquoi.

J'ai envoyé le livre à Blueloulou ce matin.

Dans un style un peu maladroit, une description à peine croyable d'une situation révoltante : les filles orphelines ou abandonnées en Afrique, exploitées, maltraitées, gardées dans une inculture bien reposante pour les exploiteurs.
Même si on a du mal à se rendre compte de la représentativité de cette situation, la préface laisse entendre qu'il ne s'agit malheureusement pas d'un cas isolé... ça fait frémir!
Le style est assez maladroit, le français un peu bancal, parfois, mais ça reflète assez bien l'idée qu'on peut se faire d'un journal tenu par une jeune fille et ça rajoute, je trouve, à l'impression de malaise qu'on peut ressentir (même si ce n'était sans doute pas l'effet escompté).

Un livre d'un jeune écrivain togolais, qui témoigne de la misère des fillettes employées en Afrique comme bonnes, pour ne pas dire esclaves.
Le français en est parfois maladroit, mais le livre n'en est pas moins émouvant et révoltant

Commentaires de Gérard :
L’histoire de cette enfant, traitée comme une esclave et qui accumule tortures physiques et morales inspire autant de pitié que de révolte. La forme, assez originale, mêle les styles de l’autobiographie et du journal intime. Après avoir lu ce « journal », on a tendance à s’en vouloir de se sentir impuissant contre cet état de choses tout en ne voyant pas bien quelles actions mener contre...