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Les notes de lectures recherchées |
2 livres correspondent à cette oeuvre.
Il y a actuellement 2 notes de lecture correspondant à cette oeuvre (voir ci-dessous).
Notation moyenne de ce livre : (2 livres correspondant à cette oeuvre ont été notés)
Mots-clés associés à cette oeuvre : expatrie, suicide
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[In memoriam | Linda Lê] |
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Auteur |
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Message |
kikili
Sexe: Inscrit le: 26 Mar 2008 Messages: 235 Localisation: entre Doubs et Jura
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Posté: Dim 20 Avr 2008 17:14
Sujet du message: [In memoriam | Linda Lê]
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De Zoli, je suis passée à Sola ... à quand Zola ?
Le livre de Linda Lê (auteure que je n'avais jamais lu) me laisse perplexe.
J'ai aimé ce roman, l'ai lu presque d'un trait ce week-end.
Mais je ne sais ce qui m'a dérangé. L'auteure veut elle passer un message sur la condition d'écrivain, sur le (lourd) poids de l' enfance, sur une certaine difficulté de vivre ?
La construction du roman est originale et très facile d'accès (ce qui n'est pas toujours le cas lorsqu'il y des flash-back). J'ai eu cependant un peu de mal avec le vocabulaire employé, le plus souvent simple et de temps en temps des mots complètement nouveaux pour moi qui auraient mérité un petit détour dans un dictionnaire.(Mais ce n'est pas forcément agréable d'être stoppé ainsi dans sa lecture) Peut être je le ferai par curiosité avant de rendre cet ouvrage à la bibliothèque !
Peut être ce qui m'a gêné est le fait qu'une femme écrive, décrive les sentiments d'un homme ? Alors que l'inverse semble me poser moins de "problèmes".
A vous de juger !
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[In memoriam | Linda Lê] |
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Auteur |
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Message |
bertrand-môgendre
Sexe: Inscrit le: 10 Mar 2007 Messages: 88 Localisation: ici et là
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Posté: Ven 18 Avr 2008 8:34
Sujet du message: [In memoriam | Linda Lê]
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Commentaires : 0 >> |
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Mais enfin ! Qu'ont-ils donc tous ces auteurs à se gargariser ainsi ? Quel manque d'imagination que de ne parler que de soi sous les artifices surannés d'un narrateur masculin mal grimé ?
“La littérature n'est pas faite pour les acquittés, elle n'est pas faite pour les élus. Elle est dans le camp des victimes et des sacrifiés, dans le camp des condamnés qui essayent, comme moi, de trouver leur salut et qui se cassent les dents “ Linda Lê.
Madame Lê s'est cassée les dents contre son roman pénible à lire, car c'est bien de ressasser dont il est question.
Pour le coup, je ne suis pas trompé par l'intention révélée en quatrième de couverture par l'auteur. Mais question tempête, je n'en ai pas vu la couleur, ni des mots, ni des images induites.
Long monologue d'une fille brisée par la mort de son père. Les déracinés ont ceci de commun : le désir de retour, parfois uniquement obtenu le jour du décès. L'exercice réalisé par Kundera était nettement mieux réussi.
Je ne veux pas rester sur une telle note négative, provenant d'un auteur qui possède un certain talent pour manier la langue française.
J'aime la manière dont elle forme ses phrases.
J'aime cette profondeur des sentiments vécus avant la phase finale de la disparition d'un proche, voulue ou non.
J'aime tout dans ce roman, sauf cette autopsie méticuleuse provenant des pensées d'un homme, qui rendent l'ensemble non crédible. Et c'est bien dommage que Lê n'ait pas pris la place de cette femme disparue, et écrive en son nom.
Un livre à ne pas oublier, malgré cette maladresse.
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