Les enquêtes du commissaire Erlendur sont toujours construites de la même façon : une intrigue principale, une intrigue secondaire, et puis la vie et les états d'âme d'Erlendur. C'est toujours efficace et cohérent, mais j'ai particulièrement aimé "L'homme du lac", que j'ai trouvé très abouti et abordant des sujets passionnants (la guerre froide, les disparitions inexpliquées). Un bon cru.

Se passionner pour enquêter sur une disparition, un crime qui a eu lieu il y a plus de 30 ans! C'est toute l'histoire du commissaire Erlendur, son traumatisme à lui.
J'aime beaucoup ces romans policiers où l’intrique tient la route mais qu'elle ne soit pas l'histoire principale du roman, la vie personnelle de l’enquêteur et de quelques personnages secondaires y est toute aussi importante.
Ici aussi évidemment l'ambiance Islandaise avec un retour dans les années 50 et le communisme de l'ancienne RDA.

Un bon policier, qui se passe en Islande et dont l'histoire prend son origine à l'époque de la guerre froide.
Les personnages sont bien décrits. Le rythme est assez lent, et le récit se partage entre les investigations de l'équipe policière et le retour sur le passé du criminel. Ce livre plein de sensibilité se lit facilement.

L'amorce: un cadavre est retrouvé au fond d'un lac, quand le niveau d'eau de celui-ci descend petit à petit...

Un bon petit polar, l'histoire principale est entrecoupée de tranches de vie des protagonistes - pas forcément des plus joyeuses les tranches d'ailleurs - et de souvenirs historiques de la guerre froide.
ça se lit bien, l'intrigue est bien soutenue par ses histoires parallèles, même si au final et une semaine après l'avoir lu, il ne m'en reste pas grand chose...

Comme dans "la femme en vert", le récit se découpe en deux parties, l'une au présent, l'une quarante ans auparavant. Une ambiance pesante, des secrets datant de la guerre froide, des âmes torturées, et la découverte d'un squelette sur fond d'histoire est-allemande aux pires heures de la Stasi et de la délation... le cocktail Indridason est prêt, savourez-le tard le soir, quand il n'y a plus un bruit et plus d'espoir...

A la faveur d'un tremblement de terre, un lac se vide petit à petit et on découvre un squelette, lesté d'un émetteur radio de fabrication russe. Le commissaire Erlendur Sveinsson et ses acolytes sont sur l'affaire, en quête de l'identité de la victime et du mobile de ce meurtre. Ils remontent ainsi jusqu'aux années 60, sur la piste d'étudiants islandais, sympathisants communistes, partis étudier en Allemagne de l'Est...

J'avais zappé ce tome dans ma lecture chronologique des aventures d'Erlendur mais je m'aperçois que ce n'est pas bien grave... Cette enquête m'a moins enthousiasmée que les précédentes et la suivante et, bien que j'y retrouve toujours cette atmosphère islandaise, l'ambiance de ce roman est moins intéressante. Une enquête assez classique, peu de suspense et surtout peu de nouveauté dans les parcours personnels des personnages principaux. Ce roman m'a surtout intéressée par son aspect politique et historique mais pour les reste, c'est un peu décevant...

Attention, polar de haute catégorie ! C'est la première fois que je lis une enquête du commissaire Erlendur et quelle bonne surprise : ce roman mêle la vie du héros (forcément pas facile, puisque c'est un super flic...) et une enquête hyper bien ficelée dans le domaine de l'espionnage, de la diplomatie et de la surveillance des individus avant la chute du mur. Plongée historique très réussie, construction parfaite de l'enquête, bref, tout est là !

Larkeo a accepté de se séparer provisoirement de ce livre dédicacé par le buveur de bière rencontré à Lyon
Dire qu'à l'époque je ne connaissais rien de lui et que je n'avais pas fait le lien avec "La cité des jarres" dont titre, sujet et commentaires m'avaient déjà séduite...
Depuis je me suis rattrapée en les lisant tous à la suite!
L'intrigue est construite suivant le procédé employé dans chacun des précédents romans, par alternance entre la vie d'Erlendur, de sa famille et de ses coéquipiers et celle du personnage lié au meurtre que l'on vient de mettre à jour.
L'aspect historique et politique du problème ne m'a pas accrochée mais j'ai apprécié les retrouvailles avec tous les personnages récurrents et leur évolution, même si ce qui domine est plutôt de l'ordre de la désespérance, si l'on excepte l'arrivée du fils d'Erlendur et la progression de sa relation avec Valgerdur.

Décidément, je n'accroche pas! Je n'avais déjà pas tellement apprécié "La Femme en Vert", et bien "L?Homme du Lac" confirme mon opinion sur Indridasson. Comme dans La Femme en Vert, j'ai trouvé l'histoire "secondaire", celle de ces jeunes Islandais partis en Allemagne de l'Est, beaucoup plus intéressante que l'histoire qui se passe dans le présent. Je n'arrive pas à m'intéresser au sort de ces policiers pas très futés, à leurs malheurs et à leurs livres de recettes. Le style est lourd et agaçant, et je me suis de nouveau ennuyée, bref je ne vais pas persévérer plus loin avec cet auteur.

Un très bon polar islandais, une nouvelle fois nous suivons Erlendur non seulement dans son enquête mais aussi dans sa vie privée, on en découvre plus sur ses collaborateurs aussi. Et puis, il y a Tomas et Ilona ... Deux histoires en parallèle qui, forcement se rejoignent, mais de quelle manière ! J'ai lu les autres livres de Indridason, je crois que celui ci est mon préféré ! Vivement le prochain !

Un excellentissime livre, je ne sais pas quoi dire d'autre, lisez-le un point c'est tout.

Les avis étaient unanimes sur les blogs ici ou là, mais on a essayé de résister un peu, beaucoup, ... pas du tout, à l'achat compulsif du dernier Arnaldur Indridason.
On avait déjà lu tous les précédents opus, déjà tous excellentissimes, mais un de plus, ça pouvait attendre, un peu, beaucoup, ... pas du tout.
Finalement, valait mieux pas tergiverser : c'est trop bien.
Il suffit à Indridason de quelques pages, d'un seul chapitre pour vous emporter loin d'ici.
Alors nous voici donc embarqués de nouveau pour la lointaine et exotique Islande aux côtés de l'impossible inspecteur Erlendur, celui qui vit sur une île où la nuit dure 6 mois ...
[...] Erlendur était plongé dans sa lecture quand le téléphone sonna. Il essayait de se protéger de la clarté du soleil de mai, fidèle à son habitude. Les épais rideaux étaient tirés devant les fenêtres de son salon, il avait fermé la porte de la cuisine où il n'y avaient pas de rideaux dignes de ce nom. Il parvenait ainsi à maintenir une obscurité suffisante pour se permettre d'allumer la lampe placée à côté de son fauteuil.
Erlendur toujours obsédé par les disparitions, depuis celle de son jeune frère lors d'une randonnée tragique dans les mystérieuses montagnes islandaises.
[...] ... cette affaire n'a donné lieu à aucune enquête criminelle. On n'en mène généralement pas sur les disparitions parce que en Islande, on ne voit rien d'étonnant à ce que les gens disparaissent. Peut-être à cause du climat capricieux. Peut-être par paresse.
Car il s'agit de nouveau d'une disparition.
Ou plus exactement d'une ré-apparition : celle d'un squelette qui dormait au fond d'un lac depuis 60 ans et qui refait surface.
Et avec lui tout un pan de l'Histoire : celle de la guerre froide, quand les jeunes étudiants islandais aux idéaux socialistes partaient étudier en RDA et, une fois passé le rideau de fer, découvraient le communisme ... et la Stasi. La vie des autres, quoi.
Une alternance de chapitres entre la lente et laborieuse enquête d'Erlendur et ses acolytes autour du squelette remonté du lac ficelé à un vieux poste radio et ce qui s'est passé à Leipzig en ce temps là, au temps où la Stasi régnait sur les consciences.
Car ce qui intéresse Indridason ce n'est jamais le côté criminel du polar, ce sont «les gens», leurs pensées, leurs rapports aux uns et aux autres, leurs rêves ... et leurs cauchemars aussi.