Un livre plein d'émotions. La polyphonie des voix est surprenante mais reste agréable tout le long du livre. Céline, la cousine de Luc est attachante. Le père, Jean, aussi, dans son silence. L'histoire est triste, émouvanter. Mais le style d'écriture ne m'a pas tellement accroché.
Morceaux choisis :
"Peut-être qu'un homme ça vit les choses dans le silence. Plus qu'une femme, me disait Gilbert. J'ai dit que ce n'était pas comme ça, pas seulement la question des hommes et des femmes. Juste la proximité des gens, juste, j'ai dit, comment veux tu qu'il aient vécu ça de la même façon tous les deux, ils n'étaient pas proches de Luc de la même façon. Leur seul enfant, c'était leur seul enfant et chacun à sa manière avait le sien, avait son enfant à lui, sa vision de lui, les mots de Luc que chacun d'eux n'entendait pas pareils, comme si ce n'était pas les mêmes, comme si de tomber dans l'oreille de Martine ou de Jean ça les transformait, les mots de Luc, en un langage que seule l'oreille qui les recevait pouvait entendre."
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