Que celui qui est de ma génération et qui n'a pas été fasciné par Cat's Eye me jette la première pierre.
Quand je me suis rendu compte que j'avais le manga là, à porté de ma main, je me suis jeté dessus, ayant entendu dire que l'anime diffusé par le Club Dorothée avait été copieusement censuré et que la fin n'avait jamais été diffusée.
Bon, en ce qui concerne la fin, il va falloir attendre encore un peu (j'en suis au tome 13 et il y en aura 15).
Pour ce qui est de la censure, euh, ben il n'y a rien de très choquant, c'est un manga donc, oui il y a quelques histoires de petites culottes mais, au final on est quand même sur quelque chose de très moral où finalement la ténacité, la solidarité, l'amour et la fidélité l'emportent.
Ah, oui, pour ceux qui ne connaitraient pas, voici un petit résumé :
Les trois soeurs Kisugi tiennent un café le jour et, la nuit, volent des oeuvres d'art sous le nom de Cat's eye. L'une est une très belle femme d'age mûre mais célibataire, la plus jeune est encore au lycée. La seconde, Hitomi, est fiancée avec l'inspecteur chargé d'arrêter Cat's eye. Autant dire que c'est là que se trouve le moteur de l'histoire.
Et alors, finalement, est ce que ça valait le coup ?
C'est plaisant à lire, il y a pas mal d'humour.
Ce que j'ai apprécié par rapport à d'autres mangas, c'est la capacité de l'auteur à changer de rythme (avec des épisodes de quelques pages, et d'autres qui font la moitié d'un volume) mais aussi à changer de direction (à moins qu'il ne délaye ?). Ainsi, on commence par lire un policier cocasse où cat's eye joue au chat et à la souris avec la police, puis tout à coup il est question des raisons de ces vols, et hop, un petit épisode sans vols consacrés aux diverses relations amoureuses en cours.
J'attends la fin pour décider si tout cela va quelque part ou si on m'a mené en bateau.
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