Je ne suis pas fan de BD, en fait quand je lis une BD, je lis l'histoire sans trop prendre en compte les images alors souvent, une fois l'histoire lue je reprends la BD pour regarder de plus près les dessins......ce que je viens de faire à l'instant.....je trouve que Karlien dessine ses personnages comme ma douce quand pour la fête des mères elle m'offrait des cartes-BD donc j'ai beaucoup aimé :)
Pour l'histoire en elle même j'ai finalement fait une re-lecture car la première fois j'ai surtout accroché à l'histoire familiale, puis grâce à wikipédia je me suis replongé dans cette partie difficile de l'histoire qu'est l'apartheid, les conflits raciaux etc....et bien sur cette deuxième lecture en a été que plus intéressante.
Un beau cadeau que ma fait ma douce pour mon anniversaire :)

La quatrième de couverture dit :
Karlien de Villiers,née en 1975 en Afrique du Sud, est la deuxième fille d'un couple d'afrikaners appartenant à la classe moyenne de la région du Cap. Dans ce récit autobiographique, elle raconte son enfance rythmée par les conflits entre ses parents,avec en toile de fond la chute du régime de l'apartheid. Elle imbrique magistralement l'histoire de sa famille qui implose sous le poids des rancoeurs, avec celle d'un pays au bord de l'effondrement, déchiré par les tensions politiques et les conflits raciaux.
Je ne suis pas une lectrice habituelle de BD mais j'ai dévoré ce cadeau de Noël. Le récit mené magistralment, fourmille d'informations aussi bien politiques que sur la vie quotidienne et les caractères sont finement analysés. Le graphisme est simple et rigoureux et les couleurs "assoudies" sont élégantes. La présent constante de chats sympathiques ajoute au charme de l'ensemble;

Une bande dessinée apparemment autobiographique contant l'enfance de Karlien et de sa soeur en Afrique du Sud.
Une BD que Télérama a qualifié de "Persépolis d'Afrique du Sud". Autant le dire tout de suite si vous cherchez un témoignage, des évènements liés à l'apartheid, cela risque d'être décevant et cela m'a déçue de ce point de vue là. Pour commencer l'histoire s'arrête en 87 et reprend pour quelques pages en 2000.
Oublions donc Persépolis et voyons y plutôt ce que le titre de la BD indique : l'histoire de deux filletes qui grandissent entre leur père et une mère jadis très belle qui va vieillir, s'aigrir, quitter son mari, s'appauvrir, tomber malade et mourir. ... sur fond d'apartheid, évidemment.
Personnellement j'ai apprécié cette BD sans franchement l'aimer.
(et je n'ai pas franchement adhéré au dessin)