La suite, fidèle, toujours aussi bien...
Encore, encore, on en veut encore!

Avec ses 80 planches, voilà une BD qui en vaut 2 ! La saga de notre famille juive algérienne se poursuit dans des aventures extraordinaires, avec l'arrivée d'un juif Ashkénaze russe, la traversée du Sahara pour aller en Éthiopie, des rencontres improbables entre juifs algériens - touaregs musulmans extrémistes. Le chat du rabbin parle à nouveau, ou alors c'est qu'on l'écoute mieux...
Tout cela semble délirant, mais ça ne l'est pas tant que ça, bien sûr. Les débats philosophiques sont très intéressants, basés sur une didactique très compréhensible. On en retient que si l'amitié entre des hommes très différents est tout à fait possible, c'est moins évident entre les peuples.

Le niveau remonte un peu avec ce cinquième volet. On retrouve un intérêt à suivre l'histoire.
J'espère que Sfar suivra ce niveau-là, au minimum!

Je suis toujours aussi ravie de ma découverte et de la poursuite de cette aventure du chat du rabbin. J'ai beaucoup ri, la plupart du temps, bien que les péripéties ne soient pas exemptes de moments tragiques et émouvants. Le rabbin et son cousin musulman sont merveilleux et leur foi cède toujours à ce qui paraît le plus important : l'amour de l'autre, la perception des circonstances.
Les représentations des habitants de la Jérusalem, à la fin, est inattendue.

A la fin, une promesse qui n'est pas sans avoir attiré mon attention : "Le félin et Zlabya reviendront bientôt dans une tragédie érotique intitulée : "Tu n'auras pas d'autre Dieu que moi".
J'attends...