J'ai préféré Sacrés Français! à Sacrés Américains.
Stanger exagère un peu les travers de ses compatriotes... notamment en ce qui concerne la cuisine et l'alimentation!

J'ai quand même appris des choses intéressantes, et j'ai trouvé la lecture de ce livre plutôt agréable.

J'avais lu "sacré français" donc je devais lire "sacré américain", c'est normal de lire ce que pense les étrangers de nous, mais aussi de savoir comment eux ils sont... Et finalement, quoi de plus ennuyeux qu'un américain qui parle du mode de vie américain ??? J'ai pas appris grand chose a part que les vieux clichés ont encore de beaux jours devant eux avec ce type de bouquins... on ne retrouve pas tous ces "pics" qu'il y avait dans "sacré français", mais c'est normal, critiquer son propre pays, ça se fait pas, ou alors avec modération... non franchement, pas terrible...

Héhé, les Yankees en prennent pour leur grade dans ce petit bouquin, et c'est même pas un Français qui l'a écrit! J'ai trouvé cette lecture assez jubilatoire, bien que je pense que certains faits sont un peu exagérés. Il est assez surprenant de voir un Américain aussi critique de son propre pays (dont il a certes été absent ces dernières années). Mais je dois avouer que ça a flatté ma tendance à l'anti-américanisme primaire... Cependant, je pense avoir eu assez de recul pour le lire avec humour, sans trop le prendre au sérieux. Pour moi, avec tous ses travers, l'Amérique reste quand même un mythe!
Du coup, je suis assez curieuse de lire l'autre bouquin qu'il a écrit sur les Français, cette fois...

Après avoir lu "Sacrés Français", j'attendais un chant patriotique en mode bémol et j'ai été surprise de voir que Stanger se l'interdisait.
En réalité, il va beaucoup plus loin dans la critique de son pays mais, malheureusement, faute d'y avoir vécu, je me demande jusqu'à quel point on peut admettre ce qu'il nous en dit, notamment dans le chapitre consacré aux New-Yorkais, que je trouve hallucinant.
Dans la mesure où je l'avais trouvé mal informé sur quelques aspects des Français (leur armée, notamment), je me méfie de ce qu'il peut dire sur un pays (USA) où, de son propre aveu, il ne vit plus depuis 1979 ; d'autant plus qu'il n'indique jamais clairement où sont les frontières entre l'auto-dérision ni la caricature. Je ne peux donc réellement me prononcer sur la valeur de cet opus-là : il est juste moins traumatisant pour un ego français un peu chatouilleux.
En tout cas, certaines choses m'étaient complètement inconnes et j'aimerais beaucoup l'avis de quelqu'un qui a vécu aux Etats-Unis.

J'ai beaucoup apprécié. Un tantinet désabusé, Ted Stanger nous brosse un portrait peu flatteur de ses compatriotes. Sans oublier de nous renvoyer dans nos 22, nous les Français.