Je n'ai pas beaucoup aimé ce livre. La première moitié m'a parue ennuyeuse et je n'ai éprouvé de sympathie pour aucun des personnages principaux. Ensuite j'ai été prise par le suspense, mais bien déçue par une "happy end" conventionnelle et bâclée.
L'impression que j'en retire est que l'auteur a eu l'idée d'un thriller, mais fondé sur des éléments peu vraisemblables qu'il s'est efforcé laborieusement de rendre crédibles.
Il y a une certaine critique de l'Amérique de Bush, mais affaiblie par la présentation de personnages caricaturaux.

Chronique d'une vie "pépère" au sein d'une petite ville des Etats-Unis, lors d'une période agitée (mouvement des droits civiques, manifs anti-Viet-Nam, libération sexuelle, drogues...). L'héroïne mène une vie tranquille, un peu ennuyeuse, et va aider un ami libéral à s'enfuir au Canada. 30 ans plus tard sa vie vole en éclats.

Mon premier Douglas Kennedy, que j'avais beaucoup apprécié à l'époque où je l'ai lu. On s'identifie à cette femme essayant de vivre sa vie malgré tous les tourments qui lui tombent dessus.

J'apprécie beaucoup moins cet auteur depuis que j'ai retrouvé ce schéma (le héros/l'héroïne a du succès puis connait une chûte brutale avant de se relever seule ou grâce à un deus ex-machina) dans au moins trois de ses autres romans.

à chaque fois que je me plonge dans un roman de Douglas Kennedy, je passe un excellent moment ; j'essaie de lire dans l'ordre de parution mais je suis plus souvent attirée par la 4ème de couverture...

J'ai vraiment apprécié la montée en puissance dans "les charmes discrets de la vie conjugale" ; la description de la vie étriquée d'un couple dont la femme se sacrifie ( autant intellectuellement que socialement) pour suivre son mari dans un bled paumé des Etats-Unis. La mère de cette femme à la fois castratrice, féministe mais protectrice envers cette fille qui s'encroûte. Le père, qui tient une place prépondérante. Et plus tard, les enfants, aux antipodes de la vie de leurs parents, l'un archi-chrétien convaincu, qui vote Bush et l'autre, jeune adulte paumée qui se perd dans un monde trop grand pour elle.

On suit avec beaucoup de plaisir, les histoires croisées de cette famille, ancrées dans des principes qui vont finit par éclater.

J'ai eu du mal à le lâcher - donc sa lecture est vivement conseillée

Pas très palpitant.

Connaissez-vous d'autres écrivains hommes qui décrivent aussi bien les histoires de femmes ? Merci de me les indiquer.

J'ai beaucoup aimé ce roman, qui met en scène des personnages vrais, bien réussis, et qui dépeint très bien la société américaine dans les années 70, puis en ce début de siècle.
Une ou deux invraissemblances: les sièges auto pour bébé dans les années 70... A l'époque il n'y avait même pas de ceinture sur les sièges arrière!
Et le Tylenol pris pour s'endormir, et faisant sombrer dans la torpeur du médicament... Aheum! Que ceux que le Doliprane fait dormir lèvent la main! (eh oui, le Tylenol, c'est du paracétamol...)

A part ça, rien à redire... si ce n'est que je trouve le titre américain bien meilleur que le titre français, qui n'a absolument rien à voir (mais c'est le cas avec les trois Douglas Kennedy que j'ai lu jusqu'à présent.)

2003 : Hannah et Dan, un respectable couple du Maine doit faire face à la disparition mystérieuse de leur fille cadette.

Resurgissent des secrets enfuis, un grave délit commi par Hannah dans les années 60...

Une critique acerbe mais jamais amère sur la société américaine, les medias, un beau portrait de femme.

Gros pavé (tant mieux !) excellent, palpitant et juste.