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Mots-clés associés à cette oeuvre : complot, famine, irlande
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[L'étoile des mers : Adieu à la vieille Irlande | Josep...] |
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parsifal
Sexe: Inscrit le: 16 Sep 2007 Messages: 457 Localisation: Belgique
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Posté: Lun 09 Juin 2008 22:18
Sujet du message: [L'étoile des mers : Adieu à la vieille Irlande | Josep...]
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Un matin de novembre orageux, l'« Étoile des mers » appareille de l'Irlande et s'apprête à la traversée de l’Atlantique en direction de New York.
Nous sommes en 1847. La famine s'abat sur l'île comme un fléau qui enlève la nourriture aux pauvres et les terres aux paysans, qui sème des épidémies et des rancunes vis-à-vis de l'Empire britannique.
À bord du bateau, il y a quinze passagers de 1ère classe et, parmi les quatre cents de l’entrepont, beaucoup de jeunes pleins d'espoir, de femmes, de nouveau-nés, de vieux malades et sous-alimentés.
Il y a un propriétaire terrien appauvri de la Connemara, Lord Kingscourt, sa femme Laura avec les fils, et la nurse Mary Duane ; un journaliste et un aspirant romancier américain, Grantley Dixon ; un chirurgien dublinois et un Maharadjah indien ; et surtout une 'créature de la nuit', un passager de l’entrepont que les habitants insomniaque du bateau appellent « le Fantôme », parce qu'il paraît seulement lorsque descend la nuit et se promène claudicant en avant et en arrière, de proue à poupe.
Les navigants selon toute apparence ont peu de choses en commun ; pourtant ils sont liés à un passé qui émerge page après page, et révèle des amours indicibles, des deuils, des vies de route dans les faubourgs des villes et dans les campagnes, des histoires de familles nobles déchues. Il révèle qu'un passager a appareillé pour tuer et un autre, ignare, pour mourir.
Et plus l'« Étoile des mers " s'approchera de la terre promise, plus les passagers se trouveront face à face avec ce passé.
Joseph O'Connor raconte un événement qui rassemble toute une collectivité avec le suspens d’un thriller, en faisant converger les destins des personnages dans un final surprenant ; et, à travers une langue extraordinairement mimétique, il donne de la vie à un roman à fond historique qui se fait une vibrante métaphore du présent.
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[L'étoile des mers : Adieu à la vieille Irlande | Josep...] |
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Message |
sentinelle
Sexe: Inscrit le: 26 Juin 2007 Messages: 228 Localisation: Bruxelles
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Posté: Mer 09 Jan 2008 17:52
Sujet du message: [L'étoile des mers : Adieu à la vieille Irlande | Josep...]
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Joseph O'Connor revient sur un épisode tragique de l'Irlande : la grand famine qui a marqué les années 1845-1850.
A cette époque, le peuple irlandais est surtout composé de métayers payant de lourds fermages aux propriétaires des terres, constitués en majorité d'anglais.
Ces fermiers vivent dans une grande misère et se nourrissent presque exclusivement de pommes de terre. Après plusieurs récoltes successives ravagées par le mildiou, les irlandais n'ont plus aucune ressource pour se nourrir. Un hiver très froid empêchant tout travail extérieur aggrave encore un peu plus la situation.
Très vite, les maladies apparaissent : typhus, dysenterie, scorbut, épidémie de choléra.
A défaut de pouvoir payer leurs tributs à leurs riches propriétaires, les métayers se retrouvent chassés de leurs terres. Que faire sans nourriture, sans bien, sans travail, sans foyer ?
Beaucoup pensent que la seule solution consiste à émigrer aux Amériques.
L'étoile des mers est le nom de l'un de ces navires vétustes qui traverseront les 5 000 kilomètres de l'océan Atlantique pour rejoindre la destination de New York. On appelle ces navires des bateaux cercueils car un grand nombre de passagers sont dans un tel état de faiblesse qu'ils ne survivent pas à la traversée.
L'étoile des mers ne fera pas exception à la règle.
A bord, une quinzaine de privilégiés se partagent les cabines de 1er classe, tandis que les 402 passagers ordinaires essayent de survivre dans des conditions déplorables à l'entrepont. Parmi eux, un homme étrange erre chaque nuit sur le navire. Qui est-il ? Quels sont ses funestes projets ? David Merridith, un aristocrate sans le sou, ignore encore que ses jours sont désormais comptés.
Joseph O'Connor nous parle du pays de la famine à travers le passé et la destinée des passagers du navire, tout en mêlant à cette fiction de vraies lettres d'immigrés irlandais, des articles de presse, des chansons du peuple.
Plus qu'une traversée de l'océan, l'auteur nous convie au voyage en plein cœur d'une des plus grandes tragédies du peuple irlandais : la famine, qui dépasse aussi largement le cadre de l'Irlande de par sa présence actuelle dans d'autres parties du monde.
Quelques chiffres résumeront à eux seuls l'ampleur du désastre: sur les huit millions d'habitants irlandais en 1845, un million et demi seront morts en 1850 et un autre million d'habitants auront émigré.
Rien qu'aux États-Unis, plus de 40 millions de personnes sont d'ascendance irlandaise.
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