8 livres correspondent à cette oeuvre.
Il y a actuellement 4 notes de lecture correspondant à cette oeuvre (voir ci-dessous).
Mots-clés associés à cette oeuvre : disparition, identite, paris, rencontre, solitude, trace
|
[Dans le café de la jeunesse perdue | Patrick Modiano] |
|
|
Auteur |
|
Message |
apo
Sexe: Inscrit le: 23 Aoû 2007 Messages: 1953 Localisation: Ile-de-France
|
|
Posté: Mar 26 Mai 2009 20:16
Sujet du message: [Dans le café de la jeunesse perdue | Patrick Modiano]
|
Commentaires : 0 >> |
|
... Oui, d'accord: les ingrédients d'un Modiano sont au rendez-vous: une personne disparue et une enquête sur les fragments épars de son identité (ici, c'est Jacqueline alias Louki); la précision du cadre où elle évolue ou a évolué (ici, c'est Paris, qui devient un élément narratif de tout premier plan, avec des zones d'ombre, de frontière, etc.); les différents points de vue de chacun des personnages (ici, il y en a trois qui sont très importants). Pourtant j'ai ressenti une certaine lenteur, une fatigue du récit environ après le témoignage du détective, d'autant plus décevante que le début était prometteur. Je m'attendait à plus de "caractère" lorsque la parole passe à Louki; sa fin, au lieu d'être énigmatique, m'a semblé une démission d'un narrateur à court d'idées. L'importance du café qui au début représente bien plus qu'un cadre d'action, s'estompe aussi. Modiano devient-il prisonnier de sa formule?
|
|
|
|
|
|
|
[Dans le café de la jeunesse perdue | Patrick Modiano] |
|
|
Auteur |
|
Message |
Chimèle
Sexe: Inscrit le: 29 Juil 2007 Messages: 123 Localisation: Drôme
|
|
Posté: Sam 24 Nov 2007 16:05
Sujet du message: [Dans le café de la jeunesse perdue | Patrick Modiano]
|
Commentaires : 1 >> |
|
Page 50 ...Dans cette vie qui vous apparaît parfois comme un grand terrain vague sans poteau indicateur, au milieu de toutes les lignes de fuite et les horizons perdus, on aimerait trouver des points de repère, dresser une sorte de cadastre pour n'avoir plus l'impressin de naviguer au hasard. Alors, on tisse des liens, on essaye de rendre plus stables des rencontres hasardeuses...
Page 109...Je me suis souvenu du texte que j'essayais d'écrire quand j'avais connu Louki. Je l'avais intitulé "Les zones neutres". Il existait à Paris des zones intermédiaires, des no man's land, où l'on était à la lisière de tout, en transit, ou même en suspens. On y jouissait d'une certaine immunité...Le square Cambronne et le quartier entre Ségur et Dupleix, toutes ces rues qui débouchaient sur les passerelles du métro aérien appartenaient à une zone neutre, et ce n'était pas un hasard si j'y avais rencontré Louki.
Horizons perdus,rencontreuses hasardeuses,zones à la lisière de tout..c'est l'univers unique et si attachant de Modiano.
|
|
|
|
|
|
|
[Dans le café de la jeunesse perdue | Patrick Modiano] |
|
|
Auteur |
|
Message |
Momo
Sexe: Inscrit le: 04 Oct 2005 Messages: 443
|
|
Posté: Jeu 25 Oct 2007 14:32
Sujet du message: [Dans le café de la jeunesse perdue | Patrick Modiano]
|
Commentaires : 0 >> |
|
Le début des années 60 à Paris, le portrait d'une jeune femme fragile "Louki", un tableau des intellectuels de l'époque, racontés par 3 personnages : un étudiant, un privé, un écrivain en herbe.
C'est beau, c'est Modiano
|
|
|
|
[Dans le café de la jeunesse perdue | Patrick Modiano] |
|
|
Auteur |
|
Message |
sentinelle
Sexe: Inscrit le: 26 Juin 2007 Messages: 228 Localisation: Bruxelles
|
|
Posté: Dim 21 Oct 2007 20:22
Sujet du message: [Dans le café de la jeunesse perdue | Patrick Modiano]
|
Commentaires : 0 >> |
|
J'ai enfin lu mon premier roman de Modiano, qui se trouve également être le plus récent : Dans le café de la jeunesse perdue.
Nous retrouvons tous les thèmes qui lui sont chers : la nostalgie, l'absence, le refus de l'absence, le besoin de comprendre, la beauté des choses perdues, le souvenir...
Il marque l'emprunte de ses personnages au travers une multitude de noms de rues, procédé qui peut lasser mais qui souligne le besoin d'appuyer chaque souvenir sur des repères tangibles. L'emploi des noms de rues me faisait penser aux cailloux que le petit poucet de Charles Perrault laissait tomber le long de sa route pour retrouver plus aisément son chemin et remonter à la source…
Dans le café de la jeunesse perdue m'a aussi laissée dubitative : ai-je aimé ?
Je ne sais pas, je reste perplexe. J'ai surtout eu l'impression d'avoir levé un coin du voile sur l'univers d'un auteur. J'ai comme un goût de trop peu. Ce roman m'a donc donné l'envie d'aller un peu plus loin. Je pense que mon prochain Modiano sera Pedigree.
Extrait :
J'ai toujours cru que certains endroits sont des aimants et que vous êtes attiré vers eux si vous marchez dans leurs parages. Et cela de manière imperceptible, sans même vous en douter. Il suffit d'une rue en pente, d'un trottoir ensoleillé ou bien d'un trottoir à l'ombre. Ou bien d'une averse. Et cela vous amène là, au point précis où vous deviez échouer. Il me semble que Le Condé, par son emplacement, avait ce pouvoir magnétique et que si l'on faisait un calcul de probabilités le résultat l'aurait confirmé: dans un périmètre assez étendu, il était inévitable de dériver vers lui. J'en sais quelque chose.
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|