J'ai lu et aimé "la mécanique du cœur" du même auteur et comme souvent j'ai du coup envie de lire un autre livre pour voir....Je n'ai pas été déçue. Cette histoire est tout aussi belle et triste que la première, triste car il s'agit ici pour un jeune homme de faire face au décès de sa maman, belle parce que l'enfant en lui qui pleure va puiser dans ses rêves et ses souvenirs pour se consoler et surtout survivre et enfin grandir.

Eh bien, il m'aura fallu quasiment deux mois pour venir à bout de ce tout petit livre, qui m'est tombé des mains maintes fois. A la fin j'ai vraiment survolé, je ne suis pas du tout arrivée à rentrer dedans, et c'est avec soulagement que j'ai tourné la dernière page...
J'ai l'impression d'être vraiment passée à côté de quelque chose, je suis absolument imperméable à ce genre de littérature, faut croire.

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Ce livre est libéré par l'équipe de bibliothécaires du Val d'Orge dans le cadre des Chemins de lecture du 11 au 19 octobre 2008.

Ville et date de la libération : Villiers-sur-Orge - 19/10/2008

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Ce livre est libéré par l'équipe de bibliothécaires du Val d'Orge dans le cadre des Chemins de lecture du 11 au 19 octobre 2008.

Ville et date de la libération : Fleury-Mérogis - 11/10/2008

4e de couverture : "comment on va faire maintenant qu'il fait tout le temps nuit sur toi ? Qu'est-ce que ça veut dire la vie sans toi ? Qu'est-ce qui se passe pour toi là ? Du rien ? Du vide ? De la nuit, des choses de ciel, du réconfort ?"
Mathias, une trentaine d'années mais une âme d'enfant vient de perdre sa mère. Sans le géant qu'il rencontre sur le parking de l'hôpital, que serait-il devenu ? Giant Jack, 4,50 mètres, docteur en ombrologie, soigne les gens atteints de deuil. Il donne à son protégé une ombre, des livres, la capacité de vivre enore et de rêver malgré la douleur... Il le fera grandir.

Mathias Malzieu nous entraîne dans un monde onirique, intimiste et poigant, dans la lignée d'un Lewis Carroll ou d'un Tim Burton.

Mon avis : un très court roman que j'ai adoré. Cette évocation du deuil est d'une sensibilité extrême, poétique, chaleureuse et inventive.

Big Jack, un géant de quatre mètres cinquante, docteur en ombrologie vient assister le narrateur, effondré par la perte de sa mère. Il lui donne une grande ombre qui doit l'aider à se sentir mieux et à retrouver la force de sourire et de se détacher de la contemplation morbide de la mort.

Du sourire, du rêve, des larmes, des souvenirs doux-amers dans une ambiance à la Tim Burton. C'est sympa.