J'avoue j'ai abandonné la lecture de ce livre au milieu de la troisième partie qui est aussi presque la moitié du livre....
Pourtant le talent d'écrivain et de conteur de John Irving me plait beaucoup et je pense bien lire d'autres ouvrages de ce monsieur.....mais là c'est l'histoire et donc la vie de Jack qui a vraiment fini par me lasser....c'est dommage car le milieu dans lequel l'auteur fait évoluer et grandir Jack (le monde des tatoueurs, l'école et ses apprentissage de la vie, le monde du sport -lutte/ boxe-) etc....est bien raconté.....mais encore faut-il que je trouve un intérêt à la vie du héros au milieu de tout cela.....et au fur et à mesure de mon avancée dans ma lecture je me rendais compte que je m'éloignais de Jack, qu'il m'importait peu de savoir si un jour il finirait par retrouver son père, si avec toutes les expériences sexuelles aux quelles il a été initié bien trop jeune, il deviendra un homme aimant l'amour et les femmes ou un grand détraqué du zizi......

A 4 ans, le petit Jack sillonne l'Europe du Nord avec sa mère, tatoueuse, sur les traces de son père, un organiste et séducteur impénitent... Adulte, devenu star d'Hollywood, il découvre que cette quête n'était pas celle qu'il croyait...

Je vais avoir beaucoup de mal à faire cette note et quand on voit le résumé, c'est mal engagé! Jamais encore je n'avais eu autant de difficultés à lire un roman, et je me suis d'autant plus accroché à cette lecture que John Irving est un de mes favoris! J'ai fini par arriver au bout mais cette lecture m'a lessivée... Jamais je n'ai réussi à rentrer dans l'histoire, à m'attacher aux personnages. Toute la première partie était carrément glauque, avec l'éveil à la sexualité du petit Jack et je crois que ça a pesé sur le reste de ma lecture... Bref, une énorme déception que je vais devoir digérer...!

----
Un livre bouleversant

Ce livre est lâché par l'équipe de bibliothécaires du Val d'Orge dans le cadre des Chemins de lecture du 13 au 21 octobre 2007.

Ville du lâcher : St Michel-sur-Orge - Date du lâcher : 20/10/2007

----

Un livre bouleversant

Ce livre est lâché par l'équipe de bibliothécaires du Val d'Orge dans le cadre des Chemins de lecture du 13 au 21 octobre 2007.

Ville du lâcher : St Michel-sur-Orge - Date du lâcher : 20/10/2007

Commentaires de Gérard :
Un roman dans lequel on retrouve bien les caractéristiques usuelles d’Irving : un mélange de tragique, de comique et de sexualité cocasse, et puis la lutte toujours omniprésente (tout cela parfois même de façon quelque peu excessive). Toutefois, la trop grande longueur de ce récit et l’excès de détails inutiles ont fait que je me suis parfois ennuyé ; on hésite entre trouver ces outrances burlesques ou lassantes…
Le début est très amusant et la fin reste émouvante, mais pour moi, c’est loin d’être le meilleur Irving !

Tout à fait d'accord avec Gérard. Les cent premières pages et le voyage en Europe de tatoueur en tatoueur m'a beaucoup plu. Mais ensuite je me suis ennuyée au milieu des thèmes récurrents d'Irving, lutte, sexe, travestis. Heureusement que le comique et la dérision d'Irving aident à progresser dans le livre...

J’avais beaucoup aimé les premiers romans de Irving pour leur fantaisie et avais décroché après l’Oeuvre de Dieu (lourdingue), mais les critiques m’ont donné envie de m’y remettre.
Roman fini (850 pages bien tassées), je suis partagée…On retrouve les thèmes chers à Irving, l’enfance abusée, les pensionnats, la quête du père, les personnages attachants, doux dingues décrits avec vivacité et humour. Tout est décrit par le menu comme le fait Jack chez sa psychanalyste pas très orthodoxe qui l’oblige à tout raconter dans l’ordre chronologique et c’est beaucoup trop long par moment (par exemple la virée en Europe avec sa mère de port en port).

Comme Nadouch, j’ai ressenti un certain malaise à la lecture des "expériences" sexuelles du petit Jack décrites avec une naïveté ambiguë et un peu complaisante qui enferme le lecteur. Je commençais à m’ennuyer quand le renversement habile de perspective a relancé mon intérêt en justifiant à posteriori la longueur de la première partie. Jack enquête sur son passé et se rend compte qu’il a été complètement manipulé par sa mère. Sa lente reconstruction après des années de passage à vide est passionnante.
Au total, tout un monde riche et cohérent si l’on ne craint pas de s’immerger et de supporter des longueurs et des moments de malaise!

Jack Burns a quatre ans lorsque sa mère, Alice, lui fait quitter le Canada pour le vieux continent. En Europe, il s'agit de retrouver le père de Jack qui les a abandonnés, lui et sa mère. Ensuite, le roman raconte la vie de Jack Burns... Je n'en dis pas plus pour ne pas déflorer le roman, ce que la quatrième de couverture fait déjà, je trouve... Dommage, d'ailleurs !

Mon avis : le début marrant, quoique bizarre, on retrouve le John Irving qu'on aime, puis ça se gâte... J'ai ressenti un certain malaise à la lecture des "expériences" sexuelles du petit Jack. C'est voulu sans doute. Pour la suite, la galère : je n'ai pas aimé du tout, et pourtant je suis une fan d'Irving !! Des longueurs, je ne voyais pas le bout des 850 pages. Je me suis forcée pour la lecture, l'enfer. J'ai dû passer à côté de quelque chose, j'avais lu de bonnes critiques ici-même. En fait, même la fin m'a laissée de marbre : après les précisions sexuelles à l'excès, on tombe dans la mièvrerie. Je n'ai pas été émue. Déçue.

Bon, c'est vrai, je suis une "inconditionnelle" de John Irving, mais alors là, même si je n'étais pas une fan, je dirais c'est un superbe roman.

Peut-être le plus autobiographique de tous, avec l'enfance blessée , l'absence de père mais aussi la lutte, un univers très féminin, maternel mais souvent cruel.

Les histoires de tatouages (marquages indélébiles !!!) m'ont fait découvrir un monde tout a fait particulier et haut en couleur avec ses officines, ses grands prêtres (ou prêtresse), ses grands rassemblements....

c'est un roman qui va me laisser "une empreinte"

(Non, je ne pense pas me faire tatouée. Quoique....)