Que dire de ce petit livre sinon qu'il livre une clé pour lire Delerm : son passé de publicitaire. Il faut bien vivre n'est-ce pas et je ne vais pas lui jeter la pierre pour avoir "écrit ,Panier de fruits' " comme il le dit, ou même le sublissime "Yopla, Le Bien". Le problème c'est qu'il s'en vente. Le problème c'est qu'il ne peut s'empêcher d'écrire en apprêtant sa prose comme d'autres se passent de la gomina. Le problème c'est que ça sent le chiqué, l'arrangé, le faux. Ca degouline de sucre candy. Ca pouasse.
Le pauv' chéri se retrouve à la fin de l'histoire obligé d'écrire son deuxieme roman dans son grand chateau. Delerm, c'est le Sulitzer du panier de fruits.